En attendant la nomination d’un évêque, un administrateur diocésain a été élu. Vous avez été élu administrateur diocésain de Yamoussoukro. En quoi consiste cette nouvelle mission?
C'est depuis ce matin (Lundi. Ndlr) à 10h35 mn que cette mission m'a été confiée. L'administrateur diocésain, c'est ce prêtre-là qui a pour rôle de gérer les affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouvel évêque. Pendant cette période, quelles sont les missions concrètes qui vous sont assignées?
Il faut dire que l'administrateur diocésain est tenu aux obligations de l'évêque diocésain. Il en possède les pouvoirs, sauf des exceptions en provenance de la nature des choses ou du droit lui-même. C'est-à-dire qu'il ne pourra pas faire certaines choses parce qu'il n'est pas évêque. Hormis cela, en matière d'administration, il fera tout ce que l'évêque faisait. Mais il n'est pas comme l'évêque qui peut gérer le diocèse comme il l'entend. L'administrateur diocésain travaille avec un collège de consulteurs et l'ensemble des prêtres. Il prend conseil quand cela est nécessaire, auprès de l'archevêque métropolitain, notamment Mgr Paul Siméon Ahouana Djro comme c'est le cas du diocèse de Yamoussoukro. Peut-on avoir une idée de la durée de cette mission?
On ose souhaiter qu'elle ne soit pas longue. Mais ce que je puis dire, c'est qu'elle durera le temps qu'un nouvel évêque soit nommé. Et cela n'est pas de notre ressort. Mais notre prière, c'est que nous puissions avoir un nouvel évêque pour notre diocèse. C'est donc un tremplin pour être évêque…
Non, c'est juste un service en attendant qu'un nouvel évêque soit nommé.
Est-ce parce que vous avez une compétence particulière que vous avez été choisi ?
Il y a ce que le droit demande. En ce qui concerne le choix de l'administrateur diocésain, il est régi par le code du droit canonique et le code du canon 158 à 178 qui précise le mode de désignation, c'est-à-dire comment il est élu. Ce que je puis vous dire de façon succincte, c'est que c'est le collège des consulteurs qui choisit. Vous savez, chaque évêque qui vient, a un conseil presbytéral qui est comme son sénat. Au nombre de ces conseillers-là, il en choisit certains. Le droit stipule qu'il peut prendre entre 6 et 12. Il a choisi 6 membres de son conseil et ce sont ces 6 qui se retrouvent pour choisir un parmi eux ou en dehors même du collège des consulteurs. Etant donc membre du collège des consulteurs, j'ai été choisi par mes pairs. Je précise que l'administrateur diocésain peut ne pas être du collège des consulteurs. Il peut être choisi hors du collège.
Comment percevez-vous cette mission?
Je mesure l'ampleur de la tâche. Je suis heureux de me mettre au service de mes frères et soeurs. Parce que je me dis : voici encore une occasion que le Seigneur me donne pour être encore plus proche de lui. Parce que vous savez, c'est dans les petites choses que nous faisons, que nous nous approchons du Seigneur. Dans toute chose que le Seigneur vous confie, ce sont ces petites choses que le Seigneur prend pour nous juger, nous tester. C'est donc une occasion qu'il me donne pour continuer mon cheminement.
Revenons un peu sur les pouvoirs de l'administrateur et de l'évêque. De façon concrète, pouvez-vous expliquer ce qu'un administrateur ne peut pas faire pendant le temps de l'intérim?
Par exemple, je ne peux pas faire d'ordination, entreprendre des changements notables concernant la vie du diocèse de Yamoussoukro. Je ne peux pas faire d'affectation et nommer des curés et des vicaires. C'est une transition. J'ai des pouvoirs, mais ils sont limités.
Pourquoi souhaitez-vous que cette transition soit la plus courte possible?
Comme je vous l'ai dit, on ne peut pas faire d'ordination, de nomination, on ne peut pas entreprendre des changements notables. Or, tout cela est indispensable pour le bien-être du diocèse. Voyez-vous, nous sommes handicapés. En ce sens-là, il faut souhaiter qu'un évêque vienne le plus rapidement possible. Et si pendant cette transition, il y a une ordination à faire, comment allez-vous y prendre?
L'église est universelle. Nous avons des provinces ecclésiastiques, des évêques qui sont là. Donc s'il y a des ordinations en vue, nous savons qui contacter de droit. Vous venez de prendre fonction, quelles sont les actions prioritaires à votre sens?
Nous allons oeuvrer toujours pour l'unité du presbyterium, penser aux problèmes d'ordre existentiel des prêtres, à la gestion courante de l'évêché et de la résidence de l'évêque. En somme, penser à comment coordonner certaines activités pour la bonne marche du diocèse.
Qu'en est-il de l'école catholique en proie à des difficultés depuis quelques mois?
Par la grâce de Dieu, les choses avancent bien.
Interview réalisée par N
C'est depuis ce matin (Lundi. Ndlr) à 10h35 mn que cette mission m'a été confiée. L'administrateur diocésain, c'est ce prêtre-là qui a pour rôle de gérer les affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouvel évêque. Pendant cette période, quelles sont les missions concrètes qui vous sont assignées?
Il faut dire que l'administrateur diocésain est tenu aux obligations de l'évêque diocésain. Il en possède les pouvoirs, sauf des exceptions en provenance de la nature des choses ou du droit lui-même. C'est-à-dire qu'il ne pourra pas faire certaines choses parce qu'il n'est pas évêque. Hormis cela, en matière d'administration, il fera tout ce que l'évêque faisait. Mais il n'est pas comme l'évêque qui peut gérer le diocèse comme il l'entend. L'administrateur diocésain travaille avec un collège de consulteurs et l'ensemble des prêtres. Il prend conseil quand cela est nécessaire, auprès de l'archevêque métropolitain, notamment Mgr Paul Siméon Ahouana Djro comme c'est le cas du diocèse de Yamoussoukro. Peut-on avoir une idée de la durée de cette mission?
On ose souhaiter qu'elle ne soit pas longue. Mais ce que je puis dire, c'est qu'elle durera le temps qu'un nouvel évêque soit nommé. Et cela n'est pas de notre ressort. Mais notre prière, c'est que nous puissions avoir un nouvel évêque pour notre diocèse. C'est donc un tremplin pour être évêque…
Non, c'est juste un service en attendant qu'un nouvel évêque soit nommé.
Est-ce parce que vous avez une compétence particulière que vous avez été choisi ?
Il y a ce que le droit demande. En ce qui concerne le choix de l'administrateur diocésain, il est régi par le code du droit canonique et le code du canon 158 à 178 qui précise le mode de désignation, c'est-à-dire comment il est élu. Ce que je puis vous dire de façon succincte, c'est que c'est le collège des consulteurs qui choisit. Vous savez, chaque évêque qui vient, a un conseil presbytéral qui est comme son sénat. Au nombre de ces conseillers-là, il en choisit certains. Le droit stipule qu'il peut prendre entre 6 et 12. Il a choisi 6 membres de son conseil et ce sont ces 6 qui se retrouvent pour choisir un parmi eux ou en dehors même du collège des consulteurs. Etant donc membre du collège des consulteurs, j'ai été choisi par mes pairs. Je précise que l'administrateur diocésain peut ne pas être du collège des consulteurs. Il peut être choisi hors du collège.
Comment percevez-vous cette mission?
Je mesure l'ampleur de la tâche. Je suis heureux de me mettre au service de mes frères et soeurs. Parce que je me dis : voici encore une occasion que le Seigneur me donne pour être encore plus proche de lui. Parce que vous savez, c'est dans les petites choses que nous faisons, que nous nous approchons du Seigneur. Dans toute chose que le Seigneur vous confie, ce sont ces petites choses que le Seigneur prend pour nous juger, nous tester. C'est donc une occasion qu'il me donne pour continuer mon cheminement.
Revenons un peu sur les pouvoirs de l'administrateur et de l'évêque. De façon concrète, pouvez-vous expliquer ce qu'un administrateur ne peut pas faire pendant le temps de l'intérim?
Par exemple, je ne peux pas faire d'ordination, entreprendre des changements notables concernant la vie du diocèse de Yamoussoukro. Je ne peux pas faire d'affectation et nommer des curés et des vicaires. C'est une transition. J'ai des pouvoirs, mais ils sont limités.
Pourquoi souhaitez-vous que cette transition soit la plus courte possible?
Comme je vous l'ai dit, on ne peut pas faire d'ordination, de nomination, on ne peut pas entreprendre des changements notables. Or, tout cela est indispensable pour le bien-être du diocèse. Voyez-vous, nous sommes handicapés. En ce sens-là, il faut souhaiter qu'un évêque vienne le plus rapidement possible. Et si pendant cette transition, il y a une ordination à faire, comment allez-vous y prendre?
L'église est universelle. Nous avons des provinces ecclésiastiques, des évêques qui sont là. Donc s'il y a des ordinations en vue, nous savons qui contacter de droit. Vous venez de prendre fonction, quelles sont les actions prioritaires à votre sens?
Nous allons oeuvrer toujours pour l'unité du presbyterium, penser aux problèmes d'ordre existentiel des prêtres, à la gestion courante de l'évêché et de la résidence de l'évêque. En somme, penser à comment coordonner certaines activités pour la bonne marche du diocèse.
Qu'en est-il de l'école catholique en proie à des difficultés depuis quelques mois?
Par la grâce de Dieu, les choses avancent bien.
Interview réalisée par N
