Passé la crise, l’Agence française entend jouer les premiers rôles. L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, André Janier, a saisi l’occasion de la présentation des instruments financiers de l’Agence française de développement (AFD) au secteur privé ivoirien pour réaffirmer la disponibilité de son pays à continuer à aider la Côte d’Ivoire. Ce pays, dit-il, que la France voudrait voir revenir rapidement au premier plan. Pour sa part, il entend rester aux côtés de la Côte d’Ivoire pour la sortie de crise. Encore une fois, l’ambassadeur Janier voudrait que les uns et les autres sachent que «la France apporte une assistance désintéressée à la Côte d’Ivoire, contrairement à ce que certains disent». Une chose est sûre, la réouverture du bureau de l’AFD, en juillet dernier, le conforte dans une certaine mesure dans cette position. Après s’être battu pour que l’agence rouvre à Abidjan, il espère ardemment que le pays va reprendre sa première place de partenaire de l’AFD. Pourvu que la situation sur le terrain s’améliore, que les relations entre la Côte d’Ivoire et la France se normalisent et que la question de la dette soit résolue. Sur le dernier point, il est confiant dans la mesure où le ministère de l’Economie et des Finances donne des assurances. Le directeur de cabinet Ahoutou Koffi était d’ailleurs à la table ronde d’hier pour saluer le retour de l’AFD sur les bords de la lagune Ebrié. Même si pour l’instant elle et sa filiale Proparco préfèrent se limiter au financement du secteur privé. Un secteur privé qui veut saisir l’opportunité qui lui est offerte n’a pas attendu longtemps pour réagir. C’est en cela qu’il faut expliquer la table ronde organisée, hier, par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), afin de permettre aux entreprises de s’informer sur les produits de l’agence et de sa filiale Proparco. Le directeur Afrique sub-saharienne, Jean-Marc Gravellini, Sebastian Menthonnex, le chargé d’affaires à Proparco ; Hatem Chakroum, chargé de mission à l’AFD et Thierry Liscia, chargé de mission à l’AFD se sont fait fort de leur donner des indications sur les principaux produits. Leurs interlocuteurs ont noté, entre autres, l’existence d’un fonds de garantie à leur disposition. Ainsi que les financements de projets de façon directe de Proparco. Cette structure gère un fonds de 25 millions d’euros (164 milliards de francs Cfa environ). Depuis son retour, Proparco est déjà intervenu dans le financement de certains projets dont, une importante institution de crédit.
En tout cas dans l’attente de la relance économique qui lui paraît longue à venir, le président de la CGECI, Jean Kacou Diagou attendbeaucoup de l’AFD pour aider le secteur privé confronté encore à la crise.
Alakagni Hala
• L’Agence reprend ses activités en Côte d’Ivoire
Depuis les Accords politiques de Ouagadougou, il y a un réchauffement dans la coopération France – Côte d’Ivoire. Et pour cause! L’Agence française de développement (AFD), qui était partie, vient de poser à nouveau ses valises à Abidjan. Le Chef du gouvernement, le Premier ministre Guillaume Soro a accordé, hier une audience à M. Jean Marc Gravellini, directeur Afrique de l’AFD, accompagné de Son Excellence M. André Janier, Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire. A leur sortie, M. Gravellini a annoncé que l’AFD a rouvert à Abidjan depuis le mois de juillet dernier, avec un Directeur et ses collaborateurs. L’agence, a-t-il poursuivi, comporte plusieurs départements chargés d’apporter un appui au secteur privé afin d’aider la Côte d’Ivoire dans le processus de sortie de crise. L’agence est déjà au travail pour retrouver l’activité initiale d’avant crise, à l’en croire. Interrogé sur une possible intervention de l’AFD dans le processus électoral, M. Gravellini a répondu sans ambages que cela ne fait pas partie de leur mandat, ni de leur champ d’activité.
Cissé Mamadou
En tout cas dans l’attente de la relance économique qui lui paraît longue à venir, le président de la CGECI, Jean Kacou Diagou attendbeaucoup de l’AFD pour aider le secteur privé confronté encore à la crise.
Alakagni Hala
• L’Agence reprend ses activités en Côte d’Ivoire
Depuis les Accords politiques de Ouagadougou, il y a un réchauffement dans la coopération France – Côte d’Ivoire. Et pour cause! L’Agence française de développement (AFD), qui était partie, vient de poser à nouveau ses valises à Abidjan. Le Chef du gouvernement, le Premier ministre Guillaume Soro a accordé, hier une audience à M. Jean Marc Gravellini, directeur Afrique de l’AFD, accompagné de Son Excellence M. André Janier, Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire. A leur sortie, M. Gravellini a annoncé que l’AFD a rouvert à Abidjan depuis le mois de juillet dernier, avec un Directeur et ses collaborateurs. L’agence, a-t-il poursuivi, comporte plusieurs départements chargés d’apporter un appui au secteur privé afin d’aider la Côte d’Ivoire dans le processus de sortie de crise. L’agence est déjà au travail pour retrouver l’activité initiale d’avant crise, à l’en croire. Interrogé sur une possible intervention de l’AFD dans le processus électoral, M. Gravellini a répondu sans ambages que cela ne fait pas partie de leur mandat, ni de leur champ d’activité.
Cissé Mamadou