Malgré l’appel à la reprise lancé par les responsables nationaux de leurs syndicats respectifs, les professeurs de Toumodi n’ont pas dispensé de cours le lundi 26 janvier dernier. A la différence des premiers jours de grève, les cours ont été arrêtés dans tous les établissements d’enseignement secondaire, établissements publics et privés confondus. Ainsi en ont décidé certains enseignants aidés par des élèves se réclamant de la FESCI.
Tout est parti ce lundi matin du lycée moderne, le plus grand lycée de la ville. Très tôt, les professeurs grévistes ont pris position à l’entrée du lycée pour empêcher leurs collègues et les élèves d’y avoir accès. Des professeurs qui ont tenté de forcer en ont eu pour leur compte. Finalement ils ont jeté l’éponge face à la détermination des grévistes. A en croire ces derniers le mouvement doit continuer jusqu’au 30 janvier. Comme mentionné sur les affiches de forrtune placardées çà et là, c’est le lundi 2 février que les cours pourraient reprendre.
Au collège moderne, les cours ont commencé à 7 h et rien apparemment ne présageait un arrêt précipité. C’est ce qui est pourtant arrivé aux environs de 8 h quand un groupe de grévistes venus du lycée a fait irruption pour chasser ceux de leurs collègues qui donnaient des cours. Il s’en est suivi un tohu-bohu indescriptible. Au finish, professeurs et élèves ont plié bagage.
On en était là quand le mouvement a gagné les établissements privés. Les élèves du public, se réclamant de la FESCI, se sont organisés pour aller déloger leurs camarades du privé, au motif que si les professeurs refusent de faire cours dans le public, ils ne doivent pas se rendre dans les établissements privés pour faire du “gombo”. La confusion était donc totale.
Il faut noter que dans le primaire, les écoles catholiques de Toumodi observent aussi un arrêt de travail depuis plusieurs jours.
Pierre Djessane Gervais djessane@yahoo.fr
Tout est parti ce lundi matin du lycée moderne, le plus grand lycée de la ville. Très tôt, les professeurs grévistes ont pris position à l’entrée du lycée pour empêcher leurs collègues et les élèves d’y avoir accès. Des professeurs qui ont tenté de forcer en ont eu pour leur compte. Finalement ils ont jeté l’éponge face à la détermination des grévistes. A en croire ces derniers le mouvement doit continuer jusqu’au 30 janvier. Comme mentionné sur les affiches de forrtune placardées çà et là, c’est le lundi 2 février que les cours pourraient reprendre.
Au collège moderne, les cours ont commencé à 7 h et rien apparemment ne présageait un arrêt précipité. C’est ce qui est pourtant arrivé aux environs de 8 h quand un groupe de grévistes venus du lycée a fait irruption pour chasser ceux de leurs collègues qui donnaient des cours. Il s’en est suivi un tohu-bohu indescriptible. Au finish, professeurs et élèves ont plié bagage.
On en était là quand le mouvement a gagné les établissements privés. Les élèves du public, se réclamant de la FESCI, se sont organisés pour aller déloger leurs camarades du privé, au motif que si les professeurs refusent de faire cours dans le public, ils ne doivent pas se rendre dans les établissements privés pour faire du “gombo”. La confusion était donc totale.
Il faut noter que dans le primaire, les écoles catholiques de Toumodi observent aussi un arrêt de travail depuis plusieurs jours.
Pierre Djessane Gervais djessane@yahoo.fr