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Société Publié le mercredi 28 janvier 2009 | Notre Voie

Grève dans le secondaire public : Les enseignants durcissent le ton à Aboisso

L'appel à la reprise des cours dans le secondaire, lancé sur les ondes de la RTl, dimanche dernier, par des responsables syndicaux et le coordonnateur général du l'éducation nationale, n'a pas été entendu à Aboisso. Les enseignants poursuivent leur grève et entendent la faire jusqu'au vendredi 30 janvier. La reprise des cours, selon eux, est pour le lundi 2 février prochain. Deux réunions se sont tenues les lundi 26 et mardi 27 janvier pour analyser la situation et appeler à la reprise. Il en ressort que les enseignants, notamment ceux du lycée rnoderne, n'entendent pas lever le mot d'ordre. L'administration du lycée moderne a rencontré, le lundi 26 janvier, les grévistes afin qu'il mettent un peu d'eau dans leur vin. Mais rien n'y fit. Le directeur régional de l'éducation nationale (DREN), M. Jacques Haoulé Zirimba, les a rencontrés, le lendemain, pour les convaincre de reprendre les cours, tout en les rassurant que des dispositions sont en train d'être prises pour tenir compte de leurs revendications. Echec encore. Finalement, le DREN a fait passer un communiqué sur les ondes des radios locales invitant les élèves, les professeurs et les éducateurs à reprendre le travail ce mercredi.

S'iI n'y a aucune reprise, il est fort à parier que les responsables de l'école passent à la phase de sanction. Une liste, apprend-on, sera ouverte pour que les enseignants désireux de reprendre le travail s'y inscrivent. Au collège moderne, la quasi-totalité des enseignants est prête à travailler. Toutefois, ils relèvent qu'ils ne sont pas en sécurité sur leur lieu du travail. En effet, des élèves se réclamant de la FESCI ont, à maintes reprises, perturbé les cours dans cet établissement. Ils n'admettent pas que leurs camarades élèves des autres établissements prennent cours, tandis que ceux du lycée moderne sont à la maison. Par mesure de sécurité, les établissements privés ont préféré fermer jusqu'à lundi prochain. A Tiapoum, Maféré, Ayamé, Adiaké, Bonoua et Bassam, la situation est identique. La plupart des lycées et collèges sont toujours fermés.

Le bureau local de la Coordination des enseignants du secondaire (CES-CI) a rendu sa démission au bureau national de la CES-CI. M. Akouaty Nguia, ex-responsable de la CES-CI, estime que le bureau national n'a pas joué franc-jeu avec lui, surtout après la ponction qu'il a subie sur son salaire d'octobre. En plus, il condamne l'attitude du secrétaire national de la CES-CI à une assemblée générale au cours de laquelle, lui, Akouaty n'avait pas été soutenu par le bureau national.

Sam K.D. à Aboisso
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