Humour : Adama Dahico à la conquête de la couronne d’Angleterre

L’humoriste ivoirien, le plus doué de sa génération, Dolo Adama alias Adama Dahico, s’envole ce week-end pour Londres en Angleterre, où il se produira en un « one man show », le 7 février prochain, au Old Kent Road. Cette prestation attendue Outre-Manche, est placée sous la présidence de l’ambassadeur ivoirien au Royaume-Uni, SEM. Djangoné Bi. Seront présentes des célébrités africaines du football qui y font figure d’icônes mondiales, Didier Drogba, Kolo Touré, Salomon Kalou, Emmanuel Adebayor…
L’information a été donnée, mercredi, au siège du « Dôrômikan », sa structure de production, par l’artiste lui-même qui animait un point de presse. Il explique qu’en plus de sa prestation inédite dans cette salle d’un millier de places au profit des diasporas africaines établies au Royaume-Uni, il a été coopté par plusieurs médias british pour des captations sur son parcours et son relatif succès sur les planches et écrans africains et francophones. Cette invitation fait suite à la distinction d’Adama Dahico à la deuxième édition des «Haut de gamme » du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), le 17 janvier dernier, en tant que «Meilleur humoriste de l’année » et « Artiste modèle ». Des distinctions, parmi tant d’autres dont la décoration dans l’Ordre du mérite par le Président Laurent Gbagbo, qui le fondent, à l’en croire, à communiquer au public et à la nation, le programme de son calendrier annuel par devoir de professionnalisme et de reconnaissance. A son retour de la capitale britannique, le Coluche ivoirien animera une conférence de presse, le 17 février pour annoncer les innovations du Festival international du rire d’Abidjan (Fira), les sorties de ses albums (un inédit et un best of), de son nouveau livre, de la pièce intitulée «Diagnostic», adaptée à la scène par Elie Liazéré ; la mise sur pied de son site Internet (www.adamadahico.net) et les dates de ses shows ici comme ailleurs, au titre de l’année 2009. Vaste chantier donc pour le «président» Dahico, en perspective.




R. Coulibaly