La commission nationale de supervision de l’identification (CNSI) recommande «le démarrage sans délai du traitement des données recueillies pour éviter des pertes de données et des retards dans le traitement». C’est l’une des recommandations phares que l’atelier de revue diagnostique de l’identification de la population et du recensement électoral a faites hier à la fin de ses travaux dans un rapport communiqué à la presse. Cet atelier qui a duré toute la journée d’hier a eu pour objectif de proposer au gouvernement des solutions aux dysfonctionnements que la CNSI elle-même avait identifié dans un communiqué rendu public le 23 janvier dernier.
Pour le magistrat hors hiérarchie, Yua Koffi, président de la CNSI, «si rien n’est fait, nous risquons de perdre toutes les données qui ont été recueillies sur les sites d’enrôlement». En effet, selon lui, dans le mode opératoire, il est mentionné qu’après les centres de collecte (site d’enrôlement), les données recueillies doivent être transmises aux centres de coordination (de chaque département) pour traitement informatif. «Il s’agissait à ce niveau de procéder à un premier dédoublonnage c'est-à-dire, voir le cas de double inscriptions. Malheureu-sement, ces centres de coordinations ne sont pas fonctionnels jusqu’à ce jour», a dénoncé le président Yua Koffi. Après cette étape, les données sont en principe transmises au site central logé à Abidjan qui reçoit l'ensemble des données venant des sites de coordination. A ce niveau, poursuit l’orateur, il y a un autre contrôle pour retirer les éventuels doubles inscriptions avant de transmettre les données dans le site secondaire de l’ONI pour le volet identification et celui des élections à la CEI. Toutefois, toutes les informations sont transmises sur un site de back-up c'est-à-dire de sauvegarde. Tout ce travail, selon le mode opératoire, devait se faire au jour le jour afin d’éviter comme l’a souligné plus haut le président Yua Koffi, la perte des données avec leurs accumulation. Malheureusement, fait-il remarquer, rien de tout cela, n’a encore été réalisé alors que la CEI annonce la fin de l’opération pour le 28 février prochain.
Toujours dans le sens de trouver des solutions aux dysfonctionnements constatés dans le processus d’identification, la CNSI propose également la mise en service effective de l’ensemble des sites de coordination, condition première pour le traitement des données à la base. C’est pourquoi, au titre du traitement des données recueillies l’atelier recommande : de rendre opérationnels les différents sites (centres de coordination, site principal, site de back-up et sites secondaires) afin de démarrer effectivement le traitement de données; de recruter et former le personnel prévu pour ces sites.
L’une des observations majeures de la CNSI sur le processus d’identification, est qu’elle estime que ces dysfonctionnements existent parce que l’opérateur SAGEM sécurité ne respect pas le mode opératoire. Dans son rapport qui sanctionne son atelier, la CNSI recommande, le respect du mode opératoire par toutes les structures en charge de l’opération. De même, la CNSI demande le démarrage de l’enrôlement des ivoiriens vivant à l’étranger. Au titre de la logistique des opérateurs techniques et leur déploiement sur le terrain, l’atelier a recommandé le déploiement effectif sur les différents sites des équipes et de tout le matériel prévu. Il a été constaté à ce niveau que tout le personnel technique pour faire le travail d’analyse des données n’est pas effectif. La CNSI souhaite par ailleurs, l’approvisionnement régulier en carburant des groupes électrogènes et le paiement régulier des agents déployés sur le terrain afin d’éviter des blocages dans le processus.
Pour les documents requis pour l’enrôlement des populations et la gestion des réclamations, les participants à l’atelier ont demandé que la délivrance d’actes de naissances soit exemptés de timbre et portant la mention «en vue de l’identification». Et cela, dans le but d’accélérer le processus d’obtention de l’acte de naissance. De même, l’atelier propose que le redéploiement de l’administration en vue de rendre les centres d’état civil véritablement opérationnel pour produire avec célérité les documents nécessaires à l’enrôlement soit effectif. Dans la même logique, la CNSI souhaite l’accélération de l’opération de reconstitution des registres d’état-civil qui doit être réconcilié avec le processus d’enrôlement. Pour gérer les contentieux au mieux, l’atelier a préconisé l’accessibilité de la CNSI aux documents collectés lors de l’enrôlement.
Coulibaly Zié Oumar
Pour le magistrat hors hiérarchie, Yua Koffi, président de la CNSI, «si rien n’est fait, nous risquons de perdre toutes les données qui ont été recueillies sur les sites d’enrôlement». En effet, selon lui, dans le mode opératoire, il est mentionné qu’après les centres de collecte (site d’enrôlement), les données recueillies doivent être transmises aux centres de coordination (de chaque département) pour traitement informatif. «Il s’agissait à ce niveau de procéder à un premier dédoublonnage c'est-à-dire, voir le cas de double inscriptions. Malheureu-sement, ces centres de coordinations ne sont pas fonctionnels jusqu’à ce jour», a dénoncé le président Yua Koffi. Après cette étape, les données sont en principe transmises au site central logé à Abidjan qui reçoit l'ensemble des données venant des sites de coordination. A ce niveau, poursuit l’orateur, il y a un autre contrôle pour retirer les éventuels doubles inscriptions avant de transmettre les données dans le site secondaire de l’ONI pour le volet identification et celui des élections à la CEI. Toutefois, toutes les informations sont transmises sur un site de back-up c'est-à-dire de sauvegarde. Tout ce travail, selon le mode opératoire, devait se faire au jour le jour afin d’éviter comme l’a souligné plus haut le président Yua Koffi, la perte des données avec leurs accumulation. Malheureusement, fait-il remarquer, rien de tout cela, n’a encore été réalisé alors que la CEI annonce la fin de l’opération pour le 28 février prochain.
Toujours dans le sens de trouver des solutions aux dysfonctionnements constatés dans le processus d’identification, la CNSI propose également la mise en service effective de l’ensemble des sites de coordination, condition première pour le traitement des données à la base. C’est pourquoi, au titre du traitement des données recueillies l’atelier recommande : de rendre opérationnels les différents sites (centres de coordination, site principal, site de back-up et sites secondaires) afin de démarrer effectivement le traitement de données; de recruter et former le personnel prévu pour ces sites.
L’une des observations majeures de la CNSI sur le processus d’identification, est qu’elle estime que ces dysfonctionnements existent parce que l’opérateur SAGEM sécurité ne respect pas le mode opératoire. Dans son rapport qui sanctionne son atelier, la CNSI recommande, le respect du mode opératoire par toutes les structures en charge de l’opération. De même, la CNSI demande le démarrage de l’enrôlement des ivoiriens vivant à l’étranger. Au titre de la logistique des opérateurs techniques et leur déploiement sur le terrain, l’atelier a recommandé le déploiement effectif sur les différents sites des équipes et de tout le matériel prévu. Il a été constaté à ce niveau que tout le personnel technique pour faire le travail d’analyse des données n’est pas effectif. La CNSI souhaite par ailleurs, l’approvisionnement régulier en carburant des groupes électrogènes et le paiement régulier des agents déployés sur le terrain afin d’éviter des blocages dans le processus.
Pour les documents requis pour l’enrôlement des populations et la gestion des réclamations, les participants à l’atelier ont demandé que la délivrance d’actes de naissances soit exemptés de timbre et portant la mention «en vue de l’identification». Et cela, dans le but d’accélérer le processus d’obtention de l’acte de naissance. De même, l’atelier propose que le redéploiement de l’administration en vue de rendre les centres d’état civil véritablement opérationnel pour produire avec célérité les documents nécessaires à l’enrôlement soit effectif. Dans la même logique, la CNSI souhaite l’accélération de l’opération de reconstitution des registres d’état-civil qui doit être réconcilié avec le processus d’enrôlement. Pour gérer les contentieux au mieux, l’atelier a préconisé l’accessibilité de la CNSI aux documents collectés lors de l’enrôlement.
Coulibaly Zié Oumar