Débutée le 4 décembre 2008, l’opération d’enrôlement et d’identification est arrêtée à Vavoua depuis, le 10 janvier 2009. Les responsables de l’INS qui estiment que le délai de 45 jours imparti pour l’opération est épuisé, ont décidé de retirer leur représentant du terrain. Or selon notre source jointe sur place par téléphone hier, ce sont 5000 pétitionnaires pour la sous-préfecture et 12000 pour la commune qui ont été enrôlés. Notre source indique que l’opération a connu un début de démarrage difficile parce que les conditions n’étaient pas réunies par la CEI pour un enrôlement dans la circonscription administrative de Vavoua.
De plus, les structures techniques n’étaient pas toutes représentées en même temps. Par exemple, l’ONI n’avait pas de représentant dans certains centres. Notre source fait remarquer qu’il a fallu une semaine pour que cette lacune soit comblée. A côté de cette difficulté majeure qui a retardé l’opération, la CEI a, selon notre informateur, choisi des sites sans consulter l’administration préfectorale ou sous-préfectorale. Or ces sites choisis n’étaient pas opérationnels.
A cela se sont ajoutés les moyens logistiques promis et qui ne sont jamais arrivés à destination. «La CEI s’est fondée sur le rapport des sites déterminés par l’ONUCI. Or le sous-préfet étant en place, il aurait été sage d’avoir son avis sur le choix des sites d’enrôlement. Il y a des sites qui ne disposaient pas du minimum. Les véhicules promis ne sont jamais arrivés», explique notre source.
Les difficultés de Vavoua ne se sont pas arrêtées là. Puisque les groupes électrogènes étaient soit en panne soit sans carburant. De source proche de l’opération, seul le centre du village de Tiaouo n’a pas connu d’interruption sur les 36 que compte Vavoua. 17 centres en sous-préfecture et 19 en commune. Malgré toutes ces difficultés, environ 17 000 pétitionnaires ont été enrôlés. Le 10 janvier, les agents de l’INS marquent un arrêt de travail pour salaires non payés. Deux semaines plus tard, soit le samedi 24 janvier, l’ONI paie ses agents. Mais elle suspend sa participation à l’opération de façon unilatérale à Vavoua, selon notre source. Parce que, justifient les responsables de l’INS, «l’opération était prévue pour une durée de 45 jours dans la région au terme du contrat signé».
Les autorités administratives qui prennent la décision de l’INS très au sérieux ont déjà engagé le dialogue. Le sous-préfet de Vavoua que nous avons pu joindre à ce sujet a estimé qu’il s’agit de la vie de la Nation. «Nous allons discuter avec les responsables de l’INS pour trouver une issue heureuse. C’est la vie de notre pays qui se joue en ce moment. Nous devons être solidaires et conjuguer nos efforts pour un avenir serein de la Côte d’Ivoire», a-t-il dit.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
De plus, les structures techniques n’étaient pas toutes représentées en même temps. Par exemple, l’ONI n’avait pas de représentant dans certains centres. Notre source fait remarquer qu’il a fallu une semaine pour que cette lacune soit comblée. A côté de cette difficulté majeure qui a retardé l’opération, la CEI a, selon notre informateur, choisi des sites sans consulter l’administration préfectorale ou sous-préfectorale. Or ces sites choisis n’étaient pas opérationnels.
A cela se sont ajoutés les moyens logistiques promis et qui ne sont jamais arrivés à destination. «La CEI s’est fondée sur le rapport des sites déterminés par l’ONUCI. Or le sous-préfet étant en place, il aurait été sage d’avoir son avis sur le choix des sites d’enrôlement. Il y a des sites qui ne disposaient pas du minimum. Les véhicules promis ne sont jamais arrivés», explique notre source.
Les difficultés de Vavoua ne se sont pas arrêtées là. Puisque les groupes électrogènes étaient soit en panne soit sans carburant. De source proche de l’opération, seul le centre du village de Tiaouo n’a pas connu d’interruption sur les 36 que compte Vavoua. 17 centres en sous-préfecture et 19 en commune. Malgré toutes ces difficultés, environ 17 000 pétitionnaires ont été enrôlés. Le 10 janvier, les agents de l’INS marquent un arrêt de travail pour salaires non payés. Deux semaines plus tard, soit le samedi 24 janvier, l’ONI paie ses agents. Mais elle suspend sa participation à l’opération de façon unilatérale à Vavoua, selon notre source. Parce que, justifient les responsables de l’INS, «l’opération était prévue pour une durée de 45 jours dans la région au terme du contrat signé».
Les autorités administratives qui prennent la décision de l’INS très au sérieux ont déjà engagé le dialogue. Le sous-préfet de Vavoua que nous avons pu joindre à ce sujet a estimé qu’il s’agit de la vie de la Nation. «Nous allons discuter avec les responsables de l’INS pour trouver une issue heureuse. C’est la vie de notre pays qui se joue en ce moment. Nous devons être solidaires et conjuguer nos efforts pour un avenir serein de la Côte d’Ivoire», a-t-il dit.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
