En faisant sienne la maxime du président Houphouët-Boigny :"On peut servir à tous les postes pourvu qu'on y mette son cœur", N'zébo Léon est en train de tracer de belles pages de l'histoire du Stella club d'Abidjan avec la section féminine de volley-ball du club dont il est le président. Dans cette interview accordée au journal "Le Repère", il dévoile les secrets de sa réussite, exprime sa satisfaction personnelle et indique ses ambitions et les perspectives de sa formation.
Où l'aventure avec le Stella volley-ball a-t-elle commencée ?
J'ai les sports de main, précisément la section féminine de volley-ball, au terme de l'assemblée générale du Stella du 7 janvier 2007. Toutes les sommités et les fondateurs du club étaient là. Abdoulaye Diallo, Dicko Souleymane, N'koumo Mobio malade, mais présent. Le vieil Abdoulaye Diallo m'avait demandé de retirer ma candidature au profit de Salif Bictogo. Pour ne pas détruire la famille vert et blanc, j'ai accepté le compromis. On m'a mis aux sports de main et on m'a demandé de travailler avec Salif Bictogo. On pensait que c'était une façon de me mettre au garage. Mais je suis en train de prouver quelque chose. Chose que j'ai acceptée volontiers. Quand j'arrivais, le seul sport de main qui fonctionnait était le volley-ball. Il n'y avait pratiquement pas d'effectif et d'animation. J'ai insufflé un peu de vie et on a terminé vice-champion et finaliste de la coupe nationale à la fin de la saison 2007. Puis en 2008, j'ai fait un bon recrutement. J'ai pris la meilleure joueuse du championnat, Danon Diane, et Anta Niasse, toutes de l'ASEC Mimosas, Abiet Marina de l'INJS. Avec ces recrues, on a pu atteindre le niveau qu'on a pour remporter tous les titres de la saison 2008. (…).
Une œuvre humaine n'est jamais parfaite. Je ne suis pas totalement satisfait. ça me donne un peu de baume au cœur. Au plan national, j'ai raflé tout. Cependant la super coupe disputée à Daloa nous a échappé. La grande satisfaction viendra cette année où on va affronter la scène internationale qui organise les coupes des clubs champions et des vainqueurs des coupes. En plus, il y a aura le championnat et la coupe nationale. Quand j'aurai les résultats probants, je pourrai dire que je suis satisfait. Pour l'instant, ma joie est mitigée. Je suis venu bousculer la hiérarchie. De sorte que le Stella club et l'Asec Mimosas sont désormais les clubs phares du volley-ball ivoirien.
Si vous aviez réussi à prendre le Stella (football) par un coup de force, croyez-vous que vous auriez obtenu le même résultat, à présent, avec la section volley-ball ?
Ce n'était pas un coup de force. Le comité sortant était en fin de mandat. C'était statutaire. Quand on finit un mandat, on fait une assemblée générale dans toutes les activités associatives. Si j'avais pris le football, ce serait le même enthousiasme et le même résultat. Si à la fin, je veux être candidat, j'aurai assez d'arguments pour dire : voilà mes résultats. Pour l'heure, on travaille pour améliorer nos performances. Celui qui peut vendre une poule, peut vendre une vache.
Comment préparez-vous l'intersaison et la Coupe d'Afrique ?
Nous avons repris les entraînements depuis le mois de décembre 2008. Il s'agit de la préparation des compétitions nationales. Dès que la saison de volley-ball sera ouverte, le public verra nos recrues et donc le nouvel effectif du Stella. C'est la manière d'aborder les compétitions qui permet aux autres de juger nos forces et appréhender nos ambitions. On pourra savoir si nous sommes en train de faire du bon travail. J'ai recruté le meilleur entraîneur Tapé Lohoré qui paraît anonyme. Mais l'anonymat étant relatif car il tient à Dieu. J'ai deux médecins pour les soins des joueuses et un kiné.
Avez-vous renforcé les différentes lignes de l'équipe en vue de la prochaine saison ?
Oui ! J'ai recruté trois joueuses, soit une par ligne. Ca permet d'équilibrer le groupe. J'ai même une internationale togolaise qui est arrivée. La fédération togolaise m'a déjà envoyé les papiers de son transfert pour la qualifier au Stella-club. Lors des jeux de Yamoussoukro, elle avait effectué les deux services (tie-break) qui ont éliminé la Côte d'Ivoire. Elle portait le n°7 du Togo. Elle nous sera utile en coupe d'Afrique, je l'espère. Elle s'entraîne comme toutes les anciennes. C'est une puissante athlète. Les joueuses travaillent durement. Notre entraînement que je vous invite à voir est d'un haut niveau. Je pense qu'on pourra être prêt pour faire une bonne campagne africaine. On ne fera pas de la figuration. Soyez-en rassurés.
Interview réalisée par Marc Koffi
Où l'aventure avec le Stella volley-ball a-t-elle commencée ?
J'ai les sports de main, précisément la section féminine de volley-ball, au terme de l'assemblée générale du Stella du 7 janvier 2007. Toutes les sommités et les fondateurs du club étaient là. Abdoulaye Diallo, Dicko Souleymane, N'koumo Mobio malade, mais présent. Le vieil Abdoulaye Diallo m'avait demandé de retirer ma candidature au profit de Salif Bictogo. Pour ne pas détruire la famille vert et blanc, j'ai accepté le compromis. On m'a mis aux sports de main et on m'a demandé de travailler avec Salif Bictogo. On pensait que c'était une façon de me mettre au garage. Mais je suis en train de prouver quelque chose. Chose que j'ai acceptée volontiers. Quand j'arrivais, le seul sport de main qui fonctionnait était le volley-ball. Il n'y avait pratiquement pas d'effectif et d'animation. J'ai insufflé un peu de vie et on a terminé vice-champion et finaliste de la coupe nationale à la fin de la saison 2007. Puis en 2008, j'ai fait un bon recrutement. J'ai pris la meilleure joueuse du championnat, Danon Diane, et Anta Niasse, toutes de l'ASEC Mimosas, Abiet Marina de l'INJS. Avec ces recrues, on a pu atteindre le niveau qu'on a pour remporter tous les titres de la saison 2008. (…).
Une œuvre humaine n'est jamais parfaite. Je ne suis pas totalement satisfait. ça me donne un peu de baume au cœur. Au plan national, j'ai raflé tout. Cependant la super coupe disputée à Daloa nous a échappé. La grande satisfaction viendra cette année où on va affronter la scène internationale qui organise les coupes des clubs champions et des vainqueurs des coupes. En plus, il y a aura le championnat et la coupe nationale. Quand j'aurai les résultats probants, je pourrai dire que je suis satisfait. Pour l'instant, ma joie est mitigée. Je suis venu bousculer la hiérarchie. De sorte que le Stella club et l'Asec Mimosas sont désormais les clubs phares du volley-ball ivoirien.
Si vous aviez réussi à prendre le Stella (football) par un coup de force, croyez-vous que vous auriez obtenu le même résultat, à présent, avec la section volley-ball ?
Ce n'était pas un coup de force. Le comité sortant était en fin de mandat. C'était statutaire. Quand on finit un mandat, on fait une assemblée générale dans toutes les activités associatives. Si j'avais pris le football, ce serait le même enthousiasme et le même résultat. Si à la fin, je veux être candidat, j'aurai assez d'arguments pour dire : voilà mes résultats. Pour l'heure, on travaille pour améliorer nos performances. Celui qui peut vendre une poule, peut vendre une vache.
Comment préparez-vous l'intersaison et la Coupe d'Afrique ?
Nous avons repris les entraînements depuis le mois de décembre 2008. Il s'agit de la préparation des compétitions nationales. Dès que la saison de volley-ball sera ouverte, le public verra nos recrues et donc le nouvel effectif du Stella. C'est la manière d'aborder les compétitions qui permet aux autres de juger nos forces et appréhender nos ambitions. On pourra savoir si nous sommes en train de faire du bon travail. J'ai recruté le meilleur entraîneur Tapé Lohoré qui paraît anonyme. Mais l'anonymat étant relatif car il tient à Dieu. J'ai deux médecins pour les soins des joueuses et un kiné.
Avez-vous renforcé les différentes lignes de l'équipe en vue de la prochaine saison ?
Oui ! J'ai recruté trois joueuses, soit une par ligne. Ca permet d'équilibrer le groupe. J'ai même une internationale togolaise qui est arrivée. La fédération togolaise m'a déjà envoyé les papiers de son transfert pour la qualifier au Stella-club. Lors des jeux de Yamoussoukro, elle avait effectué les deux services (tie-break) qui ont éliminé la Côte d'Ivoire. Elle portait le n°7 du Togo. Elle nous sera utile en coupe d'Afrique, je l'espère. Elle s'entraîne comme toutes les anciennes. C'est une puissante athlète. Les joueuses travaillent durement. Notre entraînement que je vous invite à voir est d'un haut niveau. Je pense qu'on pourra être prêt pour faire une bonne campagne africaine. On ne fera pas de la figuration. Soyez-en rassurés.
Interview réalisée par Marc Koffi
