La Cnsi était, hier, en atelier pour proposer sa recette aux fins de booster le processus d’identification et tenir la date du 28 février. «Quelles solutions pour un déroulement réglementaire et harmonieux du processus d’identification en Côte d’Ivoire ?». Tel est le thème de l’atelier qui s’est tenu, hier, au siège de la Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi).
Objectif ? Sauver le 28 février, date butoir de l’identification. L’atelier a réuni des représentants de la Cnsi, des structures techniques chargées du processus (Cei, Oni, Ins, Sagem), de la primature, de l’Onuci, des partis politiques… Les travaux ont porté, entre autres, sur le déroulement réglementaire et harmonieux du processus; le bilan chiffré à quelques semaines de la date annoncée pour la fin de l’opération; l’ensemble des dysfonctionnements constatés; tirer les leçons des difficultés rencontrées dans le cadre du processus; le volume du travail restant à exécuter; les solutions adéquates pour surmonter les dysfonctionnements. Les réflexions se sont donc articulées autour de cinq sous-thèmes : ‘‘Le mode opératoire du processus d’identification des populations et du recensement électoral’’, ‘‘La logistique des opérateurs techniques et leur déploiement sur le terrain’’, ‘‘Les documents requis pour l’enrôlement des populations et la gestion des réclamations’’, ‘‘Traitements des données recueillies’’ et ‘‘Communication et la sensibilisation’’. Notons que tous les thèmes ont été traités par des experts de la Cnsi. La Cnsi s’était réunie le 23 janvier à Abidjan pour analyser le déroulement du processus d’identification et de recensement électoral lancé le 15 septembre 2008 à Yamoussoukro. Elle a relevé qu’à ce jour, 3395 centres de collecte fonctionnent sur un total de 11.009 prévus, avec 3.663.853 personnes enrôlées sur une population cible estimée à 8.663.149. Si, la Cnsi s’est félicitée du lancement de l’opération d’identification, certains dysfonctionnements liés au non respect du mode opératoire, a-t-elle noté, entravent son bon fonctionnement. Ce sont: l’absence sur le terrain de la totalité des valises de Sagem et des ordinateurs de l’Ins; les pannes récurrentes des valises de Sagem et des ordinateurs de l’Ins; la non ouverture de la majorité des centres de collecte programmés; le non déchargement des valises de Sagem dans les centres de coordination; le non traitement quotidien des données recueillies; le non fonctionnement des sites secondaires; le non fonctionnement du site de back-up, destiné à recevoir au quotidien, par voie satellitaire, les données recueillies et traitées sur le site central de l’opération par Sagem. Toute chose qui, selon la Cnsi, ne lui permet pas de procéder au contrôle et vérification de certaines données, conformément au mode opératoire; la perturbation de nombreux centres de collecte par des personnes se réclamant des partis politiques; la difficile collaboration constatée dans certains centres de collecte entre les agents superviseurs de la Cnsi et les agents de la Cei; l’accès difficile des populations aux pièces requises pour l’enrôlement; l’absence ou l’insuffisance de la sensibilisation des populations; les nombreuses perturbations liées aux revendications des personnels employés pour l’opération. K.
Marras. D
Objectif ? Sauver le 28 février, date butoir de l’identification. L’atelier a réuni des représentants de la Cnsi, des structures techniques chargées du processus (Cei, Oni, Ins, Sagem), de la primature, de l’Onuci, des partis politiques… Les travaux ont porté, entre autres, sur le déroulement réglementaire et harmonieux du processus; le bilan chiffré à quelques semaines de la date annoncée pour la fin de l’opération; l’ensemble des dysfonctionnements constatés; tirer les leçons des difficultés rencontrées dans le cadre du processus; le volume du travail restant à exécuter; les solutions adéquates pour surmonter les dysfonctionnements. Les réflexions se sont donc articulées autour de cinq sous-thèmes : ‘‘Le mode opératoire du processus d’identification des populations et du recensement électoral’’, ‘‘La logistique des opérateurs techniques et leur déploiement sur le terrain’’, ‘‘Les documents requis pour l’enrôlement des populations et la gestion des réclamations’’, ‘‘Traitements des données recueillies’’ et ‘‘Communication et la sensibilisation’’. Notons que tous les thèmes ont été traités par des experts de la Cnsi. La Cnsi s’était réunie le 23 janvier à Abidjan pour analyser le déroulement du processus d’identification et de recensement électoral lancé le 15 septembre 2008 à Yamoussoukro. Elle a relevé qu’à ce jour, 3395 centres de collecte fonctionnent sur un total de 11.009 prévus, avec 3.663.853 personnes enrôlées sur une population cible estimée à 8.663.149. Si, la Cnsi s’est félicitée du lancement de l’opération d’identification, certains dysfonctionnements liés au non respect du mode opératoire, a-t-elle noté, entravent son bon fonctionnement. Ce sont: l’absence sur le terrain de la totalité des valises de Sagem et des ordinateurs de l’Ins; les pannes récurrentes des valises de Sagem et des ordinateurs de l’Ins; la non ouverture de la majorité des centres de collecte programmés; le non déchargement des valises de Sagem dans les centres de coordination; le non traitement quotidien des données recueillies; le non fonctionnement des sites secondaires; le non fonctionnement du site de back-up, destiné à recevoir au quotidien, par voie satellitaire, les données recueillies et traitées sur le site central de l’opération par Sagem. Toute chose qui, selon la Cnsi, ne lui permet pas de procéder au contrôle et vérification de certaines données, conformément au mode opératoire; la perturbation de nombreux centres de collecte par des personnes se réclamant des partis politiques; la difficile collaboration constatée dans certains centres de collecte entre les agents superviseurs de la Cnsi et les agents de la Cei; l’accès difficile des populations aux pièces requises pour l’enrôlement; l’absence ou l’insuffisance de la sensibilisation des populations; les nombreuses perturbations liées aux revendications des personnels employés pour l’opération. K.
Marras. D
