Satisfaction pour l’un des leaders de la galaxie patriotique. Le “maréchal” Djué Eugène l’a exprimée, hier, après le démarrage de l’identification et de l’enrôlement à Diabo, à 23 km de Bouaké. «L’enrôlement est une réalité maintenant à Diabo. Tout se déroule bien. Le processus de sortie de crise est en route. Certes il est lent. Mais nous avançons», a-t-il indiqué. Le président de l’Union pour la libération totale de Côte d’Ivoire (Upltci), originaire de la région, venait de se faire enrôler dans l’un des 5 sites de collecte ouverts sur les 50, après le passage du chef de canton de Diabo, Nanan Kouamé Yoman Léonard. Le maréchal a lancé un appel aux populations et aux hommes politiques afin que l’opération se déroule dans le calme. «Il faut se départir des calculs politiques. Que tout le monde fasse le dernier sacrifice qui nous reste. Ce n’est pas les élections qui vont nous sortir de la crise. Mais, c’est la sortie de crise qui va nous donner les élections. Il faut donc s’inscrire dans toutes les étapes», a-t-il suggéré. À propos de la sanction de l’Onu qui le frappe il explique : «Je veux dire à la communauté internationale que Djué Eugène ne peut pas aller en Europe. Mais, Djué circule dans les zones ex-rebelles. Aujourd’hui, des ex-rebelles marchent, mangent, boivent et dorment avec nous. Alors qu’on nous fasse confiance». Concernant la fin de l’opération, le président de l’Upltci estime que le délai du 28 février est bon. «Nous allons travailler à le faire respecter», a-t-il annoncé. Généreux, Djué Eugène prend en charge le séjour et l’alimentation des 5 équipes déployées par la Cei. Par la suite, a-t-il rassuré, les chefs de village prendront le relais. Au niveau des sites, le président local de la Cei, Koné Mamadou reconnait qu’il y a des problèmes d’électricité. Ce qui fait que des centres sont délocalisés dans des domiciles en attendant les réparations.
Allah Kouamé
Correspondant régional
Allah Kouamé
Correspondant régional
