CONAKRY - Le chanteur ivoirien de reggae Tiken Jah Facoly, très engagé politiquement, a déclaré vendredi avoir rencontré le chef la junte au pouvoir en Guinée depuis le 23 décembre et avoir obtenu sa promesse qu'il abandonnerait le pouvoir "dans les plus brefs délais".
Tiken Jah Facoly a rencontré jeudi le capitaine Moussa Dadis Camara au camp militaire Alpha Yaya Diallo, dans la banlieue de Conakry.
"J'ai rencontré le capitaine Camara, parce que c'est le but de mon voyage (en Guinée), je lui ai dit de respecter sa parole, d'abandonner le pouvoir dans les plus brefs délais", a déclaré la star internationale du reggae à des journalistes.
"Il m'a promis fermement le faire, je le prends au mot", a-t-il ajouté. "Je repars. S'il ne fait pas ce qu'il a dit, je vais rentrer en studio dire ce que j'ai à dire".
Les militaires ont pris le pouvoir le 23 décembre 2008, au lendemain de la mort du général Lansana Conté qui dirigeait le pays sans partage depuis 1984.
"J'ai dit en son temps (le 30 décembre) que ce coup d'Etat était salutaire parce qu'il ne fallait pas faire du +Conté sans Conté+ avec ses héritiers", a rappelé Tiken Jah Facoly. "Mais, je n'ai pas le droit de soutenir des militaires putschistes", a-t-il ajouté.
Tiken Jah Facoly, qui a quitté vendredi Conakry pour Abidjan via Bamako, est très engagé depuis le début de sa carrière en 1991. Dans sa chanson à succès, "Quitte le pouvoir", il poussait vers la sortie les chefs d'Etat africains au pouvoir depuis des années voire des décennies.
Tiken Jah Facoly a rencontré jeudi le capitaine Moussa Dadis Camara au camp militaire Alpha Yaya Diallo, dans la banlieue de Conakry.
"J'ai rencontré le capitaine Camara, parce que c'est le but de mon voyage (en Guinée), je lui ai dit de respecter sa parole, d'abandonner le pouvoir dans les plus brefs délais", a déclaré la star internationale du reggae à des journalistes.
"Il m'a promis fermement le faire, je le prends au mot", a-t-il ajouté. "Je repars. S'il ne fait pas ce qu'il a dit, je vais rentrer en studio dire ce que j'ai à dire".
Les militaires ont pris le pouvoir le 23 décembre 2008, au lendemain de la mort du général Lansana Conté qui dirigeait le pays sans partage depuis 1984.
"J'ai dit en son temps (le 30 décembre) que ce coup d'Etat était salutaire parce qu'il ne fallait pas faire du +Conté sans Conté+ avec ses héritiers", a rappelé Tiken Jah Facoly. "Mais, je n'ai pas le droit de soutenir des militaires putschistes", a-t-il ajouté.
Tiken Jah Facoly, qui a quitté vendredi Conakry pour Abidjan via Bamako, est très engagé depuis le début de sa carrière en 1991. Dans sa chanson à succès, "Quitte le pouvoir", il poussait vers la sortie les chefs d'Etat africains au pouvoir depuis des années voire des décennies.