Beaucoup de filet des éléments de la police de Soubré. Ils ont intercepté le mardi 28 janvier dernier, aux environs de 20 heures, un camion remorque de 35 tonnes avec à son bord plusieurs tonnes de marchandises frauduleuses d’origine étrangère.
Composées de cartouches de cigarettes, de 35 colis de produits pharmaceutiques non enregistrés, de 3 motos cross, de 10 télévisieurs écran 14, de nombreux cartons de pâtes dentifrice, de 294 sacs de sucre brésilien, des effets vestimentaires, des ustensiles de cuisine, des sacs de lampes, torchess et de divers autres objets, ces marchandises de contre-façon, au dire du commissaire Bailly Fallé de ladite ville, ont été saisies lors des patrouilles initiées par la direction nationale de la police afin de lutter contre le grand banditisme dans les régions du pays. “Nous avons reçu des instructions de notre hiérarchie pour organiser des patrouilles dans la ville. C’est ainsi que dans la nuit du mardi 28 janvier nous avons intercepté un camion remorque de 35 tonnes d’origine togolaise et immatriculé TG 3098 AC non loin du grand marché où les commerçants déchargent les colis pour les stocker dans une garderie d’enfants devenue pour la circonstance un dépôt de marchandises. Lorsque nous avons interrogé le convoyeur, il nous a laissé entendre que ces produits provenaient d’Abidjan. Après les enquêtes nous nous sommes aperçus que les marchandises venaient des pays limitrophes et appartiennent à des commerçants étrangers qui résident pour certains à Gagnoa, Issia, Yabayo, Lakota, Soubré et pour d’autres à San Pedro, Méagui, Sinfra et Gabiagui”, a-t-il expliqué.
Poursuivant, il a indiqué que ces produits déversés nuitamment sur le territoire ivoirien sont dangereux au plan sanitaire et ont un impact sur l’économie du pays. Il a promis de continuer la bataille engagée contre le grand bandistime. Interrogé, Mohamed Lemine, commerçant à Méagui, a soutenu que les marchandises en provenance du Burkina Faso ou d’Abidjan sont vendues hors taxe à Bouaké. D’où la ruée des commerçants vers cette ville. Quant à Brou Kouao, convoyeur desdites marchandises, il a précisé qu’au corridor de Tiébissou, de Yamoussoukro, de Daloa et de Gagnoa, les agents de douane ont perçu de l’argent afin de faciliter le convoyage.
Il faut signaler que les éléments de la police de Soubré et ceux de la douane de San Pedro ont procédé à l’inventaire des marchandises saisies.
Robalé Symphorien
Composées de cartouches de cigarettes, de 35 colis de produits pharmaceutiques non enregistrés, de 3 motos cross, de 10 télévisieurs écran 14, de nombreux cartons de pâtes dentifrice, de 294 sacs de sucre brésilien, des effets vestimentaires, des ustensiles de cuisine, des sacs de lampes, torchess et de divers autres objets, ces marchandises de contre-façon, au dire du commissaire Bailly Fallé de ladite ville, ont été saisies lors des patrouilles initiées par la direction nationale de la police afin de lutter contre le grand banditisme dans les régions du pays. “Nous avons reçu des instructions de notre hiérarchie pour organiser des patrouilles dans la ville. C’est ainsi que dans la nuit du mardi 28 janvier nous avons intercepté un camion remorque de 35 tonnes d’origine togolaise et immatriculé TG 3098 AC non loin du grand marché où les commerçants déchargent les colis pour les stocker dans une garderie d’enfants devenue pour la circonstance un dépôt de marchandises. Lorsque nous avons interrogé le convoyeur, il nous a laissé entendre que ces produits provenaient d’Abidjan. Après les enquêtes nous nous sommes aperçus que les marchandises venaient des pays limitrophes et appartiennent à des commerçants étrangers qui résident pour certains à Gagnoa, Issia, Yabayo, Lakota, Soubré et pour d’autres à San Pedro, Méagui, Sinfra et Gabiagui”, a-t-il expliqué.
Poursuivant, il a indiqué que ces produits déversés nuitamment sur le territoire ivoirien sont dangereux au plan sanitaire et ont un impact sur l’économie du pays. Il a promis de continuer la bataille engagée contre le grand bandistime. Interrogé, Mohamed Lemine, commerçant à Méagui, a soutenu que les marchandises en provenance du Burkina Faso ou d’Abidjan sont vendues hors taxe à Bouaké. D’où la ruée des commerçants vers cette ville. Quant à Brou Kouao, convoyeur desdites marchandises, il a précisé qu’au corridor de Tiébissou, de Yamoussoukro, de Daloa et de Gagnoa, les agents de douane ont perçu de l’argent afin de faciliter le convoyage.
Il faut signaler que les éléments de la police de Soubré et ceux de la douane de San Pedro ont procédé à l’inventaire des marchandises saisies.
Robalé Symphorien