Officiellement centré sur le développement des infrastructures, le 12e sommet a été dominé, à l’ouverture, par les divisions des Etats membres sur l’avenir de l’organisation et les crises politiques, notamment celle en cours à Madagascar. Sans cérémonie officielle d’ouverture, apprend-on par Afp, ce sommet a débuté par un huis clos. Une vingtaine de Chefs d’Etat sur les 53 que compte l’UA ont planché sur la situation à Madagascar, en Somalie, Mauritanie et Guinée.
Le président de la Commission de l’UA, Jean Ping, au regard de la dégradation de la situation politique à Madagascar, a averti que «tout changement de pouvoir anticonstitutionnel sera condamné». Le maire d’Antanarivo, Andry Rajoelina, réclame la destitution du Chef de l’Etat, Marc Ravalomanana. Qui, selon lui, n’a pas correctement rempli ses fonctions avec le gouvernement. Aussi, a-t-il décidé unilatéralement de diriger le pays à partir d’aujourd’hui. Ce que le Président Ravalomanana réfute. Jean Ping aussi. «Nous avons des principes très clairs, a-t-il martelé à l’Afp. Ce sont toujours les mêmes. C’est-à-dire qu’il est interdit d’accéder au pouvoir par des voies qui ne sont pas constitutionnelles». A Addis Abeba, Madagascar, qui doit accueillir le prochain sommet de l’UA en juillet, était représenté par son Premier ministre, Charles Rabemananjara. En Guinée, la junte au pouvoir a pris l’engagement d’organiser des élections avant fin juin 2009. De fait, le sommet a adopté un assouplissement vis-à-vis de ce pays. Ce qui n’est pas le cas pour la Mauritanie. En effet, l’UA et ses partenaires dont l’Union européenne (UE) ont reporté samedi, au 20 février leur réunion prévue le 5 février et consacrée à la crise en Mauritanie. En vue de prendre d’éventuelles sanctions ciblées après le coup d’Etat du 6 août.
Concernant le Zimbabwe, les assises du 12e sommet ont demandé la levée des sanctions imposées par l’Europe et les Etats-Unis «afin d’améliorer la situation humanitaire». Au motif que le président Robert Mugabe et son principal opposant, Morgan Tsvangirai, ont convenus d’un accord en vue de la constitution d’un gouvernement d’union nationale.
Autre sujet abordé par les participants, l’instauration d’un «gouvernement de l’Union», réclamé par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Cette idée, qui inquiète bon nombre de Chefs d’Etat peu soucieux de transférer à l’UA une partie de leur souveraineté, n’a pas évolué depuis le dernier sommet de l’organisation panafricaine à Charm El Cheikh, en Egypte. A ce sommet, il a été demandé à l’UA de définir les modalités de la formation d’un gouvernement des Etats-Unis d’Afrique.
De nombreux dirigeants africains n’on pas caché, dimanche, leur inquiétude face à une baisse de l’aide internationale qui contribue à financer les infrastructures. La veille, le président de la Commission avait assuré les Chefs d’Etat que «les économies et les populations africaines s’apprêtent à subir de plein fouet les conséquences» de cette crise «dont elles ne sont nullement responsables».
Au plan international, les élections en Irak ont retenu l’attention du sommet. Qui a apprécié cette avancée dans la vie politique de ce pays.
Ernest Aka Simon
Le président de la Commission de l’UA, Jean Ping, au regard de la dégradation de la situation politique à Madagascar, a averti que «tout changement de pouvoir anticonstitutionnel sera condamné». Le maire d’Antanarivo, Andry Rajoelina, réclame la destitution du Chef de l’Etat, Marc Ravalomanana. Qui, selon lui, n’a pas correctement rempli ses fonctions avec le gouvernement. Aussi, a-t-il décidé unilatéralement de diriger le pays à partir d’aujourd’hui. Ce que le Président Ravalomanana réfute. Jean Ping aussi. «Nous avons des principes très clairs, a-t-il martelé à l’Afp. Ce sont toujours les mêmes. C’est-à-dire qu’il est interdit d’accéder au pouvoir par des voies qui ne sont pas constitutionnelles». A Addis Abeba, Madagascar, qui doit accueillir le prochain sommet de l’UA en juillet, était représenté par son Premier ministre, Charles Rabemananjara. En Guinée, la junte au pouvoir a pris l’engagement d’organiser des élections avant fin juin 2009. De fait, le sommet a adopté un assouplissement vis-à-vis de ce pays. Ce qui n’est pas le cas pour la Mauritanie. En effet, l’UA et ses partenaires dont l’Union européenne (UE) ont reporté samedi, au 20 février leur réunion prévue le 5 février et consacrée à la crise en Mauritanie. En vue de prendre d’éventuelles sanctions ciblées après le coup d’Etat du 6 août.
Concernant le Zimbabwe, les assises du 12e sommet ont demandé la levée des sanctions imposées par l’Europe et les Etats-Unis «afin d’améliorer la situation humanitaire». Au motif que le président Robert Mugabe et son principal opposant, Morgan Tsvangirai, ont convenus d’un accord en vue de la constitution d’un gouvernement d’union nationale.
Autre sujet abordé par les participants, l’instauration d’un «gouvernement de l’Union», réclamé par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Cette idée, qui inquiète bon nombre de Chefs d’Etat peu soucieux de transférer à l’UA une partie de leur souveraineté, n’a pas évolué depuis le dernier sommet de l’organisation panafricaine à Charm El Cheikh, en Egypte. A ce sommet, il a été demandé à l’UA de définir les modalités de la formation d’un gouvernement des Etats-Unis d’Afrique.
De nombreux dirigeants africains n’on pas caché, dimanche, leur inquiétude face à une baisse de l’aide internationale qui contribue à financer les infrastructures. La veille, le président de la Commission avait assuré les Chefs d’Etat que «les économies et les populations africaines s’apprêtent à subir de plein fouet les conséquences» de cette crise «dont elles ne sont nullement responsables».
Au plan international, les élections en Irak ont retenu l’attention du sommet. Qui a apprécié cette avancée dans la vie politique de ce pays.
Ernest Aka Simon