L’Agence de développement du grand Nord (ADGN), a rendu publiques les réflexions de son séminaire récemment organisé sur le processus d’identification des populations du Nord. C’était jeudi dernier, à la salle de mariage de la mairie du Plateau. A cette occasion, Mme Faber Maïmouna Koné, président de l’ADGN, a interpellé les politiques quant à leur responsabilité dans la réussite de cette opération qui doit se tenir dans un climat apaisé. En effet, des hommes politiques dont les propos sont relayés par une certaine presse, racontent à longueur de journées que des fraudes à grande échelle seraient organisées dans la partie septentrionale du pays. Des affirmations gratuites qui ne sont pas de nature à apaiser les esprits, à en croire Mme Faber. Elle précise en outre que les accusations sans fondements font le lit de la fracture sociale. « J’interpelle les hommes politiques sur ce fait, car présenter les ressortissants d’une partie du pays comme des citoyens qui encouragent la fraude sur l’état civil, c’est préparer une nouvelle poudrière. Cela donne une image du nordiste aux citoyens du sud. L’ADGN en appelle à l’esprit civique des hommes politiques et leur demande d’arrêter leurs accusations non fondées de fraude au nord, lesquelles sont de nature à accentuer la fracture sociale», a-t-elle plaidé.
Par contre, l’ADGN a relevé, au cours de son séminaire, des difficultés qui entravent le bon déroulement du processus d’enrôlement en zone ex-assiégée. Selon Konaté Yacouba, secrétaire général adjoint de la structure, les problèmes auxquels les populations du Nord sont confrontées sont multiformes. Entre autres, la mauvaise gestion et la destruction partielle de l’état-civil, l’absence de l’administration judiciaire, l’insuffisance de l’électrification rurale, l’insuffisance des infrastructures routières et le manque de sensibilisation des populations sont autant d’obstacles à surmonter. Il a également noté que la méconnaissance de l’importance de l’extrait de naissance par certaines personnes, l’indisponibilité et la surenchère dans la vente des timbres, sont autant de facteurs responsables des difficultés que connaît l’opération dans le Nord. Le séminaire ne s’est pas contenté de dénoncer les tares de l’opération dans le Nord. Il a proposé en guise de solutions, la sensibilisation des populations sur l’importance de l’extrait, le redéploiement de l’administration, la reconstitution des registres au plus vite, la mise à disposition des timbres aux services compétents.
Ibrahima B. Kamagaté
Par contre, l’ADGN a relevé, au cours de son séminaire, des difficultés qui entravent le bon déroulement du processus d’enrôlement en zone ex-assiégée. Selon Konaté Yacouba, secrétaire général adjoint de la structure, les problèmes auxquels les populations du Nord sont confrontées sont multiformes. Entre autres, la mauvaise gestion et la destruction partielle de l’état-civil, l’absence de l’administration judiciaire, l’insuffisance de l’électrification rurale, l’insuffisance des infrastructures routières et le manque de sensibilisation des populations sont autant d’obstacles à surmonter. Il a également noté que la méconnaissance de l’importance de l’extrait de naissance par certaines personnes, l’indisponibilité et la surenchère dans la vente des timbres, sont autant de facteurs responsables des difficultés que connaît l’opération dans le Nord. Le séminaire ne s’est pas contenté de dénoncer les tares de l’opération dans le Nord. Il a proposé en guise de solutions, la sensibilisation des populations sur l’importance de l’extrait, le redéploiement de l’administration, la reconstitution des registres au plus vite, la mise à disposition des timbres aux services compétents.
Ibrahima B. Kamagaté
