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Politique Publié le mardi 3 février 2009 | Le Temps

Difficultes des populations a se faire enroler avant le 28 fevrier - L’appel d’Eugène Djué aux structures et aux cadres

L`opération de l`identification et de l`enrôlement a débuté la semaine dernière, dans certaines localités de l`intérieur. Mais que de problèmes rencontrés par les populations paysannes.
Avoir des pièces administratives pour se faire identifier et se faire enrôler relève du parcours de combattant. La tournée qu`effectuait le Maréchal Eugène Kouadio Djué dans la région de Bouaké, a permis à ce dernier de toucher du doigt, les difficultés auxquelles les populations sont confrontées. D`abord dans la commune de Bouaké, les villages environnants, et les trois sous-préfectures du nouveau département de Botro qui comprend Diabo, Brobo, Languibonou et Djébonoua, Eugène Djué a recensé une panoplie d`obstacles. En effet, bon nombre des sites indiqués sur la cartographie électorale ne sont pas opérationnels. Ce qui donne l`impression qu`ils ont été sélectionnés sans que les structures en charge du processus électoral n`aient tenu compte des réalités du terrain. Ce ne sont que des écoles ou des salles de classe décoiffées, sans tables bancs et sans électricité ; des établissements fictifs qui ont le mérite de n`exister que sur la cartographie. Et quand on décide de les déplacer et de les doter de groupes électrogènes, il se pose le récurrent problème de carburant. Malgré le volontariat des chefs traditionnels lesquels s`organisent pour alimenter les groupes électrogènes, ce n`est pas toujours qu`ils ont de l`argent. Une fois cet obstacle franchi, les populations doivent faire face à des agents recenseurs complètement dépaysés et livrés à eux-mêmes sans aucune ressource. Fils de la région, Eugène Djué en a fait l`amer constat, lui qui est sollicité depuis qu`il a décidé d`établir ses quartiers à Diabo et de parcourir la région de Bouaké au contact des populations. Il lui est arrivé de débourser de l`argent, les deux premiers jours après le lancement de l`opération. De l`argent qu`il met à la disposition des familles qui acceptent d`accueillir sous leurs toits les agents, pour ne pas que ces derniers refusent de travailler. C`est dans cet esprit qu`il a reçu à déjeuner la centaine de membres de la délégation des structures qui ont pris part à la cérémonie officielle de lancement qui a eu lieu à Diabo. Pour Eugène Djué, s`il est vrai que le processus est irréversible, de réels efforts doivent être consentis sur le terrain non seulement en direction des populations mais aussi à l`endroit des jeunes gens recrutés par les structures chargées de l`opération. " Le processus avance et il est irréversible, mais il faut que les cadres se mobilisent pour venir en aide à l`Etat. Trêve de bavardages ! Il faut qu`on critique moins et qu`on agisse beaucoup. Il faut multiplier les contacts avec les populations et régler leurs problèmes de pièces administratives. Parce que pour une simple question de timbre, on est obligé d`intervenir, nos parents n`ont pas d`argent. J`appelle les cadres à être présents sur le terrain. " Pour toutes ces raisons, Eugène Djué estime que la Cei devrait repousser la date de l`arrêt de l`opération prévue pour le 28 février prochain. " Les responsables des structures à Bouaké, Botro, Languibonou, Brobo, Diabo et partout à l`intérieur du pays doivent être réalistes. Je voudrais que le président Beugré Mambé effectue une visite sur le terrain pour constater de lui-même. Je suis convaincu que ce sera un très bon test pour prendre des décisions qui découleront des réalités du terrain."

S. Allard
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