A la cérémonie de démantèlement des milices de l’ouest, le samedi 19 mai 2007, le chef de l’Etat avait, dans son discours, rendu un vibrant hommage à ses «amis qui ont pris les armes à l’Ouest pour défendre leurs champs et leurs villages». Il les a félicités d’avoir déposé les armes. Nous vous proposons à nouveau, de larges extraits de son discours.
« (…) Il est prévu aussi qu’on doit faire le désarmement au Centre et au Nord.
Aujourd’hui, nous sommes à l’Ouest, à Guiglo. Nos amis, qui ont pris les armes à l’Ouest pour défendre leurs champs et leurs villages, nous ont invités pour déposer dans nos mains leurs armes. Dans l’Accord de Ouagadougou, il est écrit que les armes doivent être déposées dans vos mains. Je vous les remets (…) Dans les Accords de Ouagadougou, c’est l’ONUCI qui doit recevoir les armes. C’est pourquoi, tout là l’heure, symboliquement, j’ai remis la kalachnikov et le fusil (Ndlr calibre 12) à Abou Moussa. Nous avons, aujourd’hui, un total de 1027 armes : 782 fusils de calibre 12, 241 fusils d’assaut, 3 RPG 7 et un mortier de 80 mm. Je remets toutes ces armes entre les mains d’Abou Moussa. Je lui remets cette feuille et c’est à lui de décider du sort de ces armes. Je crois savoir que nous allons faire un bûcher de quelques armes. (…) Chers amis, chers frères du Moyen-Cavally et du grand ouest, vous dire que je suis heureux aujourd’hui, est une tautologie. Mais je reviendrai une autre fois pour faire la fête.
Aujourd’hui, je suis venu parce que Maho Glofiéi et ses amis m’ont fait dire : «dites au Président Gbagbo de venir parce que nous voulons déposer les armes entre ses mains». Je ne pouvais pas ne pas venir parce que c’est moi qui ai signé les Accords de Ouagadougou pour qu’il y ait la paix. Si sur une partie du territoire national, on veut, pour avancer, que je sois présent, je viendrai. Maho, toi et tes amis et tes frères, je vous salue.
Je vous salue. Je salue le FLGO, l’AP-Wê, l’UPRGO, le MILOCI, les Forces spéciales LIMA. Je vous salue parce que vous avez déposé les armes.
Parce que la guerre est finie. Chez nous les Bété, on dit : «To ya biè». Et vous dites la même chose. La guerre est finie, ce n’est pas la peine de la faire traîner pour rien. Ce n’est pas du tout la peine de la faire traîner. (…) Je m’en vais et je reviendrai pour faire la fête. Mais je m’en vais vous dire, aux jeunes gens qui sont en face de moi, que je compte sur vous pour la paix. Mais moi, je ne vous oublierai pas. Je ne vous oublierai pas. Et bientôt, très bientôt, comme Maho l’a rappelé tout à l’heure, nous viendrons, ici-même, pour implanter des centres de service civique. Je suis avec vous, soyez avec moi. Croyez en ce que je dis ; moi, je crois en ce que vous dites. Aujourd’hui, je suis venu voir. Je dis, ces enfants m’ont dit de venir pour me donner les fusils. Si je vais et qu’ils ne me donnent pas les fusils, alors ça va être gâté entre nous. Je suis venu, effectivement, vous avez déposé les armes, je vous suis très reconnaissant. Je vais suivre maintenant Abou Moussa et nous allons, peut-être, brûler quelques armes avant de se quitter. Mais je reviens bientôt, je reviens très bientôt.».
« (…) Il est prévu aussi qu’on doit faire le désarmement au Centre et au Nord.
Aujourd’hui, nous sommes à l’Ouest, à Guiglo. Nos amis, qui ont pris les armes à l’Ouest pour défendre leurs champs et leurs villages, nous ont invités pour déposer dans nos mains leurs armes. Dans l’Accord de Ouagadougou, il est écrit que les armes doivent être déposées dans vos mains. Je vous les remets (…) Dans les Accords de Ouagadougou, c’est l’ONUCI qui doit recevoir les armes. C’est pourquoi, tout là l’heure, symboliquement, j’ai remis la kalachnikov et le fusil (Ndlr calibre 12) à Abou Moussa. Nous avons, aujourd’hui, un total de 1027 armes : 782 fusils de calibre 12, 241 fusils d’assaut, 3 RPG 7 et un mortier de 80 mm. Je remets toutes ces armes entre les mains d’Abou Moussa. Je lui remets cette feuille et c’est à lui de décider du sort de ces armes. Je crois savoir que nous allons faire un bûcher de quelques armes. (…) Chers amis, chers frères du Moyen-Cavally et du grand ouest, vous dire que je suis heureux aujourd’hui, est une tautologie. Mais je reviendrai une autre fois pour faire la fête.
Aujourd’hui, je suis venu parce que Maho Glofiéi et ses amis m’ont fait dire : «dites au Président Gbagbo de venir parce que nous voulons déposer les armes entre ses mains». Je ne pouvais pas ne pas venir parce que c’est moi qui ai signé les Accords de Ouagadougou pour qu’il y ait la paix. Si sur une partie du territoire national, on veut, pour avancer, que je sois présent, je viendrai. Maho, toi et tes amis et tes frères, je vous salue.
Je vous salue. Je salue le FLGO, l’AP-Wê, l’UPRGO, le MILOCI, les Forces spéciales LIMA. Je vous salue parce que vous avez déposé les armes.
Parce que la guerre est finie. Chez nous les Bété, on dit : «To ya biè». Et vous dites la même chose. La guerre est finie, ce n’est pas la peine de la faire traîner pour rien. Ce n’est pas du tout la peine de la faire traîner. (…) Je m’en vais et je reviendrai pour faire la fête. Mais je m’en vais vous dire, aux jeunes gens qui sont en face de moi, que je compte sur vous pour la paix. Mais moi, je ne vous oublierai pas. Je ne vous oublierai pas. Et bientôt, très bientôt, comme Maho l’a rappelé tout à l’heure, nous viendrons, ici-même, pour implanter des centres de service civique. Je suis avec vous, soyez avec moi. Croyez en ce que je dis ; moi, je crois en ce que vous dites. Aujourd’hui, je suis venu voir. Je dis, ces enfants m’ont dit de venir pour me donner les fusils. Si je vais et qu’ils ne me donnent pas les fusils, alors ça va être gâté entre nous. Je suis venu, effectivement, vous avez déposé les armes, je vous suis très reconnaissant. Je vais suivre maintenant Abou Moussa et nous allons, peut-être, brûler quelques armes avant de se quitter. Mais je reviens bientôt, je reviens très bientôt.».