Le journaliste-écrivain Jérôme Diégou Bailly est mort. Toute la presse ivoirienne, tous ceux qui l’ont connu et l’association des écrivains de Côte d’Ivoire regrettent cette disparition survenue dimanche dernier à Tunis.
Foua Ernest de Saint Sauveur, président de l’AECI, fait remarquer : “Nous pleurons Diégou Bailly parce que nous ne le verrons plus jamais, mais nous nous réjouissons parce qu’il est allé jusqu’au bout de son métier en ce sens qu’il a formé beaucoup de jeunes gens qui ont choisi le journalisme. C’était une icône, un professionnel de qualité, un modèle achevé, un écrivain de talent”. Ce talent s’est fait apprécier quand Diégou a produit non seulement des romans, mais également des œuvres théâtrales. A cet effet, Sidiki Bakaba peut dire : “Diégou Bailly s’est en allé, c’est une partie de moi-même qui disparaît. Je suis profondément touché. Un moment, j’avais décidé de tout abandonner. Grâce à lui, je suis resté. Il m’a dédié sa toute dernière pièce intitulée “Ramsès III” et je vois qu’il n’est plus revenu. Sa première pièce que j’ai mise en scène est prémonitoire, “Monoko-Zohi, le jugement des morts”. Diégou Bailly était un grand homme de culture”.
L’un des monstres des planches Bienvenu Neba ne tarit pas d’éloges à propos de l’illustre disparu. “Ils étaient un certain nombre dont nous les comédiens avions peur. Et Diégou était le plus têtu, le plus accrocheur. Un jour, raconte Bienvenu Neba, on devait jouer la pièce “On se chamaille pour un siège” de Hyacinthe Kacou au théâtre de la Cité. Dès que j’ai aperçu Diégou, j’ai eu le trac . Sur scène, j’ai eu un trou de mémoire et j’ai commencé à bégayer, m’étant mis subitement dans un rôle de bégayeur ! Cela s’est passé dans les années 80 ?”
Jérôme Diégou, le révolté au sens noble du terme, a fait ses premiers pas dans le sanctuaire de la connaissance au Petit séminaire Saint Dominique Savio de Gagnoa dans les années 60.
Puis il s’est retrouvé quelque temps plus tard au lycée classique de Bingerville. Après le Bac, Bailly a été orienté en médecine. Cette orientation ne lui plaît pas. Il entre à l’université d’Abidjan où il étudie l’histoire, la géographie et la sociologie. Mais il a préféré aller au département d’histoire et, là, ses études ont été sanctionnées par une licence. Diégou Bailly, ne voulant pas écourter ou trahir ses ambitions, a embrassé le métier de journalisme après une brillante formation à Lille (France).
Azo Vauguy
Foua Ernest de Saint Sauveur, président de l’AECI, fait remarquer : “Nous pleurons Diégou Bailly parce que nous ne le verrons plus jamais, mais nous nous réjouissons parce qu’il est allé jusqu’au bout de son métier en ce sens qu’il a formé beaucoup de jeunes gens qui ont choisi le journalisme. C’était une icône, un professionnel de qualité, un modèle achevé, un écrivain de talent”. Ce talent s’est fait apprécier quand Diégou a produit non seulement des romans, mais également des œuvres théâtrales. A cet effet, Sidiki Bakaba peut dire : “Diégou Bailly s’est en allé, c’est une partie de moi-même qui disparaît. Je suis profondément touché. Un moment, j’avais décidé de tout abandonner. Grâce à lui, je suis resté. Il m’a dédié sa toute dernière pièce intitulée “Ramsès III” et je vois qu’il n’est plus revenu. Sa première pièce que j’ai mise en scène est prémonitoire, “Monoko-Zohi, le jugement des morts”. Diégou Bailly était un grand homme de culture”.
L’un des monstres des planches Bienvenu Neba ne tarit pas d’éloges à propos de l’illustre disparu. “Ils étaient un certain nombre dont nous les comédiens avions peur. Et Diégou était le plus têtu, le plus accrocheur. Un jour, raconte Bienvenu Neba, on devait jouer la pièce “On se chamaille pour un siège” de Hyacinthe Kacou au théâtre de la Cité. Dès que j’ai aperçu Diégou, j’ai eu le trac . Sur scène, j’ai eu un trou de mémoire et j’ai commencé à bégayer, m’étant mis subitement dans un rôle de bégayeur ! Cela s’est passé dans les années 80 ?”
Jérôme Diégou, le révolté au sens noble du terme, a fait ses premiers pas dans le sanctuaire de la connaissance au Petit séminaire Saint Dominique Savio de Gagnoa dans les années 60.
Puis il s’est retrouvé quelque temps plus tard au lycée classique de Bingerville. Après le Bac, Bailly a été orienté en médecine. Cette orientation ne lui plaît pas. Il entre à l’université d’Abidjan où il étudie l’histoire, la géographie et la sociologie. Mais il a préféré aller au département d’histoire et, là, ses études ont été sanctionnées par une licence. Diégou Bailly, ne voulant pas écourter ou trahir ses ambitions, a embrassé le métier de journalisme après une brillante formation à Lille (France).
Azo Vauguy