Le Président Laurent Gbagbo, en procédant, hier, à la remise d’un car ultra-moderne de retransmission, a annoncé des réformes.
Le Chef de l’Etat a profité de la cérémonie de remise officielle du car de transmission numérique audiovisuelle à la direction générale de la radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), pour annoncer de nouvelles réformes, au-delà de la libéralisation audiovisuelle, tout en stigmatisant l’offre du média de service public, en terme de contenu des programmes.
Ainsi, évoquant le dossier de l’ouverture imminente de l’espace télévisuel en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo affirme que cela se fera dans un environnement plus conciliant. Il dira en substance : «On va ouvrir (Ndlr, le paysage audiovisuel), mais j’attends que les passions soient apaisées ». Avant de soutenir que « la plus grande réforme ne consiste pas à dégager les faisceaux hertziens (…) Le plus important est de capter la culture de chaque région ». A juste titre, et c’est cela la teneur des réformes annoncées par le Président, qui dit attendre que le ministre de l’Intérieur lui confirme la dernière mouture du projet de « création de 10 régions administratives viables en Côte d’Ivoire». Et Laurent Gbagbo d’argumenter que «chaque région aura son antenne régionale de radiotélévi-sion».
Pour fiabiliser et répondre aux attentes du public, le président plaide pour une refonte en profondeur des contenus proposés par la Rti. Il stigmatise, en l’occurrence la vision simpliste de la culture qui y est offerte avec un soupçon accru d’indécence et d’atteintes aux bonnes mœurs. A contrario, Gbagbo, dans sa vision d’une télévision délocalisée à travers ses 10 pôles régionaux, souhaite une mise en valeur efficiente de nos richesses culturelles, à même de léguer aux futures générations « un sens, une signification» sur leur patrimoine sociologique et historique. Mieux, il estime que «la plus grande réforme est celle d’une télévision et d’une radio qui réconcilie les Ivoiriens». A l’en croire, c’est cette posture qui a guidé la mise en œuvre du Plan d’urgence de la Rti sur fonds propres de l’Etat.
Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, explique que ce programme, entamé en février 2006, vise à réhabiliter les infrastructures et à mettre le média de service public au diapason de l’évolution technologique rapide et permanente du secteur, en dépit «du rythme qui n’est pas toujours soutenu». Mais, précise et rappelle le ministre : «entièrement financé par la Côte d’Ivoire». D’où le sentiment de «fierté», par lui affiché, de réceptionner le car de transmission, «concentration électronique pour la transmission radiotélévisée en toute sécurité et outil d’indépendance de la Rti, d’une valeur de 1, 3 milliard Fcfa Ttc». Et cela, dans le sillage des 2 Fly Away (pupitres de retransmission numérique terrestre), acquis par l’Etat à la faveur de «La flamme de la paix à Bouaké».
Le directeur général, Brou Amessan Pierre Israël, au nom de tout le personnel et les instances dirigeantes de la Rti, a promis un usage optimal de cet outil et exprimé, par ailleurs, la gratitude de tous. Toutefois, le directeur général, au nom du Comité de direction et du Conseil d’administration, a émis le souhait de l’annulation par l’Etat, de « la dette fiscale de l’ordre de 9 milliards Fcfa » sur un montant global de 15 milliards Fcfa avec des avoirs quasi-nuls.
Rémi Coulibaly
Le Chef de l’Etat a profité de la cérémonie de remise officielle du car de transmission numérique audiovisuelle à la direction générale de la radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), pour annoncer de nouvelles réformes, au-delà de la libéralisation audiovisuelle, tout en stigmatisant l’offre du média de service public, en terme de contenu des programmes.
Ainsi, évoquant le dossier de l’ouverture imminente de l’espace télévisuel en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo affirme que cela se fera dans un environnement plus conciliant. Il dira en substance : «On va ouvrir (Ndlr, le paysage audiovisuel), mais j’attends que les passions soient apaisées ». Avant de soutenir que « la plus grande réforme ne consiste pas à dégager les faisceaux hertziens (…) Le plus important est de capter la culture de chaque région ». A juste titre, et c’est cela la teneur des réformes annoncées par le Président, qui dit attendre que le ministre de l’Intérieur lui confirme la dernière mouture du projet de « création de 10 régions administratives viables en Côte d’Ivoire». Et Laurent Gbagbo d’argumenter que «chaque région aura son antenne régionale de radiotélévi-sion».
Pour fiabiliser et répondre aux attentes du public, le président plaide pour une refonte en profondeur des contenus proposés par la Rti. Il stigmatise, en l’occurrence la vision simpliste de la culture qui y est offerte avec un soupçon accru d’indécence et d’atteintes aux bonnes mœurs. A contrario, Gbagbo, dans sa vision d’une télévision délocalisée à travers ses 10 pôles régionaux, souhaite une mise en valeur efficiente de nos richesses culturelles, à même de léguer aux futures générations « un sens, une signification» sur leur patrimoine sociologique et historique. Mieux, il estime que «la plus grande réforme est celle d’une télévision et d’une radio qui réconcilie les Ivoiriens». A l’en croire, c’est cette posture qui a guidé la mise en œuvre du Plan d’urgence de la Rti sur fonds propres de l’Etat.
Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, explique que ce programme, entamé en février 2006, vise à réhabiliter les infrastructures et à mettre le média de service public au diapason de l’évolution technologique rapide et permanente du secteur, en dépit «du rythme qui n’est pas toujours soutenu». Mais, précise et rappelle le ministre : «entièrement financé par la Côte d’Ivoire». D’où le sentiment de «fierté», par lui affiché, de réceptionner le car de transmission, «concentration électronique pour la transmission radiotélévisée en toute sécurité et outil d’indépendance de la Rti, d’une valeur de 1, 3 milliard Fcfa Ttc». Et cela, dans le sillage des 2 Fly Away (pupitres de retransmission numérique terrestre), acquis par l’Etat à la faveur de «La flamme de la paix à Bouaké».
Le directeur général, Brou Amessan Pierre Israël, au nom de tout le personnel et les instances dirigeantes de la Rti, a promis un usage optimal de cet outil et exprimé, par ailleurs, la gratitude de tous. Toutefois, le directeur général, au nom du Comité de direction et du Conseil d’administration, a émis le souhait de l’annulation par l’Etat, de « la dette fiscale de l’ordre de 9 milliards Fcfa » sur un montant global de 15 milliards Fcfa avec des avoirs quasi-nuls.
Rémi Coulibaly