C’est par l’entremise du Conseil national de la Communication de l’Audiovisuel qu’il dirige que la Côte d’Ivoire s’est vu confier, du 17 au 24 août 2008, l’organisation du 10è anniversaire de la naissance du RIARC (Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication). Une manifestation inédite en Côte d’Ivoire, dira-t-il à l’ouverture au Palais de la Culture à Treichville. Pour ce rendez-vous, le CNCA en collaboration avec le ministère de la Communication parviendra à faire participer, pendant une semaine à Abidjan et à Yamoussoukro, 150 délégués et journalistes venus d’une trentaine de pays africains, européens et américains à la célébration des dix ans du réseau. Les 20 et 21 août, à Yamoussoukro, ils échangeront autour du thème « Régulation, démocratie et bonne gouvernance ». De ce thème, il en sortira la nécessité de réguler. Un besoin qui pose, en retour, la difficulté de le faire par rapport à certaines données, tel internet, ne pouvant être maîtrisé. Du 10è anniversaire, les responsables du réseau, l’Ambassadeur Luc Adolphe TIAO du Burkina Faso, le président Ahmed Ghazali (Maroc), le président Ali Zato du Bénin, obtiendront du président Laurent Gbagbo, en guise de relance du RIARC, son parrainage pour les rendez-vous à venir du réseau. A ses visiteurs, Diégou Bailly dira qu’ils n’ont pas écouté, « en dépit des légendes sordides colportées à nos dépens ces dernières années », les chants des sirènes et des oiseaux de mauvais augure. Des visiteurs qui sont repartis avec chacun la réalité de ce qu’ils ont vu en Côte d’Ivoire, un pays qui sort de la crise.
K.S
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