Diégou Bailly vient de décéder. Que retenez-vous de lui, vous qui avez travaillé avec lui et surtout mis en scène deux de ses pièces de théâtre, Monoko-Zohi et Heremankono ?
C’est le genre d’homme avant qui j’aurais voulu disparaître afin qu’il porte un témoignage sur ma vie. C’était un frère, un ami d’une discrétion inouïe, d’une lucidité exceptionnelle par rapport à tout ce qui l’entoure. Il était aussi d’une fidélité sans faille dans l’amitié. Je ne connais pas d’homme de presse qui puisse me connaître comme lui, depuis les années 70 jusqu’à sa mort. Il me connaissait en tant que créateur, savait ma folie créatrice. Diégou Bailly était aussi un grand dramaturge. Je n’ai jamais vu une œuvre aussi construite et bien structurée que « Monoko-Zohi ». J’espère qu’elle sera diffusée à la télé à 20h et non à 23 h. C’est une pièce avant-gardiste, il va le plus loin possible, plus que n’importe quel auteur. Dans cette pièce, il a traité de tous les problèmes de la Côte d’Ivoire dans un petit village, allant du mythe gréco-romain et de l’ancien Egypte à sa culture bété. Diégou Bailly m’a toujours fasciné. C’était un homme d’une grande culture, sans exubérance. Présentement au Palais de la culture, nous jouons sa deuxième pièce « Hêrêmankono ».Venez voir sa philosophie, ce qu’il avait envie d’entendre. Il est venu récemment me remettre sa dernière sa pièce, « Ramsès III » et il me l’a dédicacé. C’est du géant. Ça traite de tout le problème de l’Afrique. C’est un gros témoin de ma vie qui est parti avant moi. C’était un grand homme qui aimait l’Afrique, avec beaucoup de pudeur, qui aimait vraiment son pays. L’homme était au-dessus du tribalisme, des querelles intestines qui nous minent et continuent de nous diviser dans ce pays.
Les icônes de la culture ont été récemment récompensés à la soirée des « Haut de gamme ». Curieusement vous n’avez pas aussi été distingué. Comment considérez-vous cela ? Comme un oubli ou une volonté manifeste de vous ignorer ?
Oui ou non. C’était finalement une bonne chose que je ne sois pas distingué, parce que cette cérémonie était une mascarade qui n’a pas trop de sens, et manque de professionnalisme. Cela dit, je pense que les jeunes comédiens de la troupe du Palais de la culture n’ont rien à envier à ceux qui ont été distingués. Ne pas tenir compte d’eux dénote d’un sentiment de rejet. Pour ma part, je n’ai pas besoin d’être cité à cette soirée pour qu’on sache que je suis une icône dans ce domaine. Partout, à l’extérieur du pays, aussi bien en Afrique qu’en Occident, les gens m’abordent dans la rue pour me témoigner leur sympathie. Certaines personnes n’hésitent même pas à me dire que je suis leur icône. Cela dépasse la reconnaissance de mon pays. Pour revenir à votre question, je ne pense pas que ça soit un oubli. C’est leur inconscient qui a parlé. Je réalise hélas que mon pays est encore malade d’une maladie qui nous a amené à la guerre, c’est une incapacité de s’aimer vraiment. On m’a évité, clairement.
N’empêche, l’un des présentateurs de la soirée Claudy Siar vous a fait un clin d’œil…
Quand Claudy m’a rendu hommage, ma petite sœur (Ndlr : Awa Ehoura, la co-présentatrice) aurait du prendre le relais pour montrer aux étrangers qui nous regardaient (à travers le satellite) que c’était un petit oubli et que nous sommes chauvins nationalistes. Heureusement que le réalisateur Koné Siriki Sil m’a soutenu côté image en faisant des gros plans sur moi. Je pense que, l’Ivoirien est tout sauf chauvin. Il est individualiste, tribaliste. Voila ce que je ressens. Figurez-vous que le ministre de la Culture et de la Francophonie (Kouadio Komoé Augustin, Ndlr) a fait son discours sans saluer le Chef du village. C’est incorrect. Culturellement, ce n’est pas africain. Je sais d’où il vient. Je suis né dans l’Indénié et je sais ce que représente là-bas, le respect de la tradition. Il l’a fait exprès. Il n’y a pas eu d’oubli, c’est le mépris. On ne peut pas diriger un pays avec des rancœurs. Il pouvait ne pas dire le nom de Sidiki Bakaba, si ça le dérangeait, mais il devait au moins saluer le directeur du Palais de la culture, qui nettoie, entretient cet espace. Et pendant la cérémonie, aucun des artistes et des différents orateurs, n’a eu la courtoisie de saluer l’équipe du Palais de la culture. De même, personne n’a eu une pensée pour le cinéaste Désiré Ecaré qui était au même moment dans le coma.
En parlant de mascarade, contestez-vous la légitimité des personnes honorées ?
Non. Mais on ne mélange pas des chèvres et des poules parce que c’est une bouillabaisse. Ces distinctions ont été faites sur fond de règlements de comptes. C’est tellement mesquin et petit que tu ne peux rien faire. Ils sont petits. Sur la dizaine de prix qui m’ont été décernés partout dans le monde, je n’ai pas reçu plus de deux de mes mains. Très souvent, je n’étais même pas là-bas. On m’ appelait pour me le dire. Ce que j’ai vu ici, ce n’est pas une famille d’artistes, c’est des règlements de compte. Toutefois, je tiens à préciser que quelques jours après la soirée, l’Administrateur provisoire du Burida (Bureau ivoirien du Droit d’auteur), M. Obou Armand, est venu me présenter ses excuses.
Avez-vous le sentiment que ceux qui vous méprisent sont jaloux de votre riche carrière ?
Je vais finir par le croire. Ils ronchonnent quand je créé des pièces au Palais de la culture. Mais, quand je suis parti de la Côte d’Ivoire en abandonnant mon boulot d’enseignant au début des années 80, ils sont mis des années à monter une pièce. Ici, j’en monte chaque année.
Mais vous avez pour ami le Chef de l’Etat qui vous donne les moyens de créer…
C’est ce qu’on dit. Mais attendez, j’ai aligné ici, dans les années 90, des pièces comme « Maître Harold », « l’Empereur Jones », ou encore « Zoo Story ». Je n’ai pas attendu d’être au Palais de la culture pour monter ces créations. Je venais avec les moyens pour le faire. Les moyens, c’est relatif, quand les gens prennent le temps à se jalouser, à se faire des crocs-en-jambe, ils vieillissent dans la rancœur. Ma seule réponse, c’est assieds-toi et regarde.
Quelle analyse faites-vous de la sanction contre Billy Billy ?
Il y a de l’hypocrisie dans cette affaire. A cette soirée, des filles ont défilé pratiquement nues, personne n’a bronché. Ceux qui ont sanctionné Billy Billy ne sont pas des artistes. C’est peut-être des gens qui font de l’art. Vous savez, on peut être bon chanteur sans être un artiste. Par contre on peut être un docteur en médecine et avoir une âme d’artiste. Si c’était des artistes, ils n’auraient jamais sanctionné ce garçon. Il ne faut pas lui donner le sentiment qu’il a fait quelque chose de mal. In n’a rien fait de mal. C’est un griot, pourquoi ne voulez-vous pas qu’il appelle un chat, un chat. C’est son destin, c’est divin. On n’étouffe pas un artiste. Laissez l’enfant mûrir, s’épanouir et rendez-lui ses prix. Si ce qu’il a dit vous fait mal, c’est votre problème.
justement que pensez-vous de la décision du Chef de l’Etat de céder le Burida aux artistes ?
C’est une bonne chose, si ça ne devient pas un lieu de règlement de comptes. Je les entends dire qu’ils vont danser à la présidence pour lui dire merci. C’est des danseurs du ventre, c’est-à-dire des gens qui dansent pour manger. Si le Chef de l’Etat lit bien ce symbole, il comprendra que ces gens ne l’aiment pas. Sinon, ils ne rejetteraient pas une personne que le Chef de l’Etat a nommée. Je ne les nommerai pas, mais ils se reconnaîtront à travers ces lignes s’ils les lisent. Il s ne sont pas contents parce que le Chef de l’Etat m’a nommé. Ils n’aiment pas le Président Gbagbo parce qu’il a nommé Bakaba au Palais de la culture. Je les connais. Avec eux, c’est des faux sourires, et beaucoup d’hypocrisie et de médisance.
Justement vous êtes l’ami du Président, mais on ne vous a pas vu à la présentation des vœux au Palais présidentiel…
Dans l’entourage du Chef d’Etat, il y a beaucoup de gens qui attendent que je fasse un faux pas pour qu’ils me fassent ce qu’ils ont fait à Al Moustapha et Djué Eugène (ndlr : tous deux ont été battus par des éléments de la garde présidentielle). Je ne leur donnerai pas cette occasion. Des citoyens de tout bord m’ont appelé et même ceux qui vivent à l’étranger parce que ça les avait choqué et surpris que je n’y sois pas. Cela dit, je me pose moi aussi des questions. Avant qu’il ne soit le Président de la république, je le voyais beaucoup. Depuis 2004, je ne lui présente plus mes vœux. Nous n’avons plus trop accès au Palais. Pourtant, nous avons écrit à la Présidence en tant qu’institution pour exprimer notre souhait de participer à la cérémonie de présentation des vœux au Chef de l’Etat. Mais, on a reçu un avis défavorable. Maintenant, si en tant que frère, je ne peux pas me frayer un chemin pour aller lui présenter mes voeux, ce n’est pas grave. Je profite de vos colonnes pour lui adresser mes vœux de bonne année, ainsi qu’au Président Bédié, au Président Ouattara et au Premier ministre Soro. Je leur souhaite beaucoup d’amour pour que notre pays arrive aux élections. Et que le meilleur gagne. Je n’oublie pas le camarade président du Faso, Blaise Compaoré.
Réalisée par Y. Sangaré
C’est le genre d’homme avant qui j’aurais voulu disparaître afin qu’il porte un témoignage sur ma vie. C’était un frère, un ami d’une discrétion inouïe, d’une lucidité exceptionnelle par rapport à tout ce qui l’entoure. Il était aussi d’une fidélité sans faille dans l’amitié. Je ne connais pas d’homme de presse qui puisse me connaître comme lui, depuis les années 70 jusqu’à sa mort. Il me connaissait en tant que créateur, savait ma folie créatrice. Diégou Bailly était aussi un grand dramaturge. Je n’ai jamais vu une œuvre aussi construite et bien structurée que « Monoko-Zohi ». J’espère qu’elle sera diffusée à la télé à 20h et non à 23 h. C’est une pièce avant-gardiste, il va le plus loin possible, plus que n’importe quel auteur. Dans cette pièce, il a traité de tous les problèmes de la Côte d’Ivoire dans un petit village, allant du mythe gréco-romain et de l’ancien Egypte à sa culture bété. Diégou Bailly m’a toujours fasciné. C’était un homme d’une grande culture, sans exubérance. Présentement au Palais de la culture, nous jouons sa deuxième pièce « Hêrêmankono ».Venez voir sa philosophie, ce qu’il avait envie d’entendre. Il est venu récemment me remettre sa dernière sa pièce, « Ramsès III » et il me l’a dédicacé. C’est du géant. Ça traite de tout le problème de l’Afrique. C’est un gros témoin de ma vie qui est parti avant moi. C’était un grand homme qui aimait l’Afrique, avec beaucoup de pudeur, qui aimait vraiment son pays. L’homme était au-dessus du tribalisme, des querelles intestines qui nous minent et continuent de nous diviser dans ce pays.
Les icônes de la culture ont été récemment récompensés à la soirée des « Haut de gamme ». Curieusement vous n’avez pas aussi été distingué. Comment considérez-vous cela ? Comme un oubli ou une volonté manifeste de vous ignorer ?
Oui ou non. C’était finalement une bonne chose que je ne sois pas distingué, parce que cette cérémonie était une mascarade qui n’a pas trop de sens, et manque de professionnalisme. Cela dit, je pense que les jeunes comédiens de la troupe du Palais de la culture n’ont rien à envier à ceux qui ont été distingués. Ne pas tenir compte d’eux dénote d’un sentiment de rejet. Pour ma part, je n’ai pas besoin d’être cité à cette soirée pour qu’on sache que je suis une icône dans ce domaine. Partout, à l’extérieur du pays, aussi bien en Afrique qu’en Occident, les gens m’abordent dans la rue pour me témoigner leur sympathie. Certaines personnes n’hésitent même pas à me dire que je suis leur icône. Cela dépasse la reconnaissance de mon pays. Pour revenir à votre question, je ne pense pas que ça soit un oubli. C’est leur inconscient qui a parlé. Je réalise hélas que mon pays est encore malade d’une maladie qui nous a amené à la guerre, c’est une incapacité de s’aimer vraiment. On m’a évité, clairement.
N’empêche, l’un des présentateurs de la soirée Claudy Siar vous a fait un clin d’œil…
Quand Claudy m’a rendu hommage, ma petite sœur (Ndlr : Awa Ehoura, la co-présentatrice) aurait du prendre le relais pour montrer aux étrangers qui nous regardaient (à travers le satellite) que c’était un petit oubli et que nous sommes chauvins nationalistes. Heureusement que le réalisateur Koné Siriki Sil m’a soutenu côté image en faisant des gros plans sur moi. Je pense que, l’Ivoirien est tout sauf chauvin. Il est individualiste, tribaliste. Voila ce que je ressens. Figurez-vous que le ministre de la Culture et de la Francophonie (Kouadio Komoé Augustin, Ndlr) a fait son discours sans saluer le Chef du village. C’est incorrect. Culturellement, ce n’est pas africain. Je sais d’où il vient. Je suis né dans l’Indénié et je sais ce que représente là-bas, le respect de la tradition. Il l’a fait exprès. Il n’y a pas eu d’oubli, c’est le mépris. On ne peut pas diriger un pays avec des rancœurs. Il pouvait ne pas dire le nom de Sidiki Bakaba, si ça le dérangeait, mais il devait au moins saluer le directeur du Palais de la culture, qui nettoie, entretient cet espace. Et pendant la cérémonie, aucun des artistes et des différents orateurs, n’a eu la courtoisie de saluer l’équipe du Palais de la culture. De même, personne n’a eu une pensée pour le cinéaste Désiré Ecaré qui était au même moment dans le coma.
En parlant de mascarade, contestez-vous la légitimité des personnes honorées ?
Non. Mais on ne mélange pas des chèvres et des poules parce que c’est une bouillabaisse. Ces distinctions ont été faites sur fond de règlements de comptes. C’est tellement mesquin et petit que tu ne peux rien faire. Ils sont petits. Sur la dizaine de prix qui m’ont été décernés partout dans le monde, je n’ai pas reçu plus de deux de mes mains. Très souvent, je n’étais même pas là-bas. On m’ appelait pour me le dire. Ce que j’ai vu ici, ce n’est pas une famille d’artistes, c’est des règlements de compte. Toutefois, je tiens à préciser que quelques jours après la soirée, l’Administrateur provisoire du Burida (Bureau ivoirien du Droit d’auteur), M. Obou Armand, est venu me présenter ses excuses.
Avez-vous le sentiment que ceux qui vous méprisent sont jaloux de votre riche carrière ?
Je vais finir par le croire. Ils ronchonnent quand je créé des pièces au Palais de la culture. Mais, quand je suis parti de la Côte d’Ivoire en abandonnant mon boulot d’enseignant au début des années 80, ils sont mis des années à monter une pièce. Ici, j’en monte chaque année.
Mais vous avez pour ami le Chef de l’Etat qui vous donne les moyens de créer…
C’est ce qu’on dit. Mais attendez, j’ai aligné ici, dans les années 90, des pièces comme « Maître Harold », « l’Empereur Jones », ou encore « Zoo Story ». Je n’ai pas attendu d’être au Palais de la culture pour monter ces créations. Je venais avec les moyens pour le faire. Les moyens, c’est relatif, quand les gens prennent le temps à se jalouser, à se faire des crocs-en-jambe, ils vieillissent dans la rancœur. Ma seule réponse, c’est assieds-toi et regarde.
Quelle analyse faites-vous de la sanction contre Billy Billy ?
Il y a de l’hypocrisie dans cette affaire. A cette soirée, des filles ont défilé pratiquement nues, personne n’a bronché. Ceux qui ont sanctionné Billy Billy ne sont pas des artistes. C’est peut-être des gens qui font de l’art. Vous savez, on peut être bon chanteur sans être un artiste. Par contre on peut être un docteur en médecine et avoir une âme d’artiste. Si c’était des artistes, ils n’auraient jamais sanctionné ce garçon. Il ne faut pas lui donner le sentiment qu’il a fait quelque chose de mal. In n’a rien fait de mal. C’est un griot, pourquoi ne voulez-vous pas qu’il appelle un chat, un chat. C’est son destin, c’est divin. On n’étouffe pas un artiste. Laissez l’enfant mûrir, s’épanouir et rendez-lui ses prix. Si ce qu’il a dit vous fait mal, c’est votre problème.
justement que pensez-vous de la décision du Chef de l’Etat de céder le Burida aux artistes ?
C’est une bonne chose, si ça ne devient pas un lieu de règlement de comptes. Je les entends dire qu’ils vont danser à la présidence pour lui dire merci. C’est des danseurs du ventre, c’est-à-dire des gens qui dansent pour manger. Si le Chef de l’Etat lit bien ce symbole, il comprendra que ces gens ne l’aiment pas. Sinon, ils ne rejetteraient pas une personne que le Chef de l’Etat a nommée. Je ne les nommerai pas, mais ils se reconnaîtront à travers ces lignes s’ils les lisent. Il s ne sont pas contents parce que le Chef de l’Etat m’a nommé. Ils n’aiment pas le Président Gbagbo parce qu’il a nommé Bakaba au Palais de la culture. Je les connais. Avec eux, c’est des faux sourires, et beaucoup d’hypocrisie et de médisance.
Justement vous êtes l’ami du Président, mais on ne vous a pas vu à la présentation des vœux au Palais présidentiel…
Dans l’entourage du Chef d’Etat, il y a beaucoup de gens qui attendent que je fasse un faux pas pour qu’ils me fassent ce qu’ils ont fait à Al Moustapha et Djué Eugène (ndlr : tous deux ont été battus par des éléments de la garde présidentielle). Je ne leur donnerai pas cette occasion. Des citoyens de tout bord m’ont appelé et même ceux qui vivent à l’étranger parce que ça les avait choqué et surpris que je n’y sois pas. Cela dit, je me pose moi aussi des questions. Avant qu’il ne soit le Président de la république, je le voyais beaucoup. Depuis 2004, je ne lui présente plus mes vœux. Nous n’avons plus trop accès au Palais. Pourtant, nous avons écrit à la Présidence en tant qu’institution pour exprimer notre souhait de participer à la cérémonie de présentation des vœux au Chef de l’Etat. Mais, on a reçu un avis défavorable. Maintenant, si en tant que frère, je ne peux pas me frayer un chemin pour aller lui présenter mes voeux, ce n’est pas grave. Je profite de vos colonnes pour lui adresser mes vœux de bonne année, ainsi qu’au Président Bédié, au Président Ouattara et au Premier ministre Soro. Je leur souhaite beaucoup d’amour pour que notre pays arrive aux élections. Et que le meilleur gagne. Je n’oublie pas le camarade président du Faso, Blaise Compaoré.
Réalisée par Y. Sangaré