Laurent Dona Fologo, président du Conseil économique et social (CES), a répondu dimanche à M. Mambé, président de la commission électorale indépendante (CEI), depuis son village de Péguékaha, dans la région de Korhogo, au nord de la Côte d’Ivoire. «Nul ne peut dire avec exactitude quand prendra fin l’opération d’enrôlement», a-t-il affirmé à la presse juste après s’être fait enrôler dans son village. Et cela, en réaction à un communiqué de la CEI fixant la fin de l’opération au 28 février prochain. Pour lui, «il faut que chacun sache que nous reprenons tout à zéro. D’où l’ampleur et la complexité de l’opération».
Le président du CES pense donc qu’il est aléatoire de fixer une fin à l’opération dans la mesure où c’est la première fois, selon lui, que les Ivoiriens sont appelés à se déplacer pour se faire enrôler et que la majorité d’entre eux est analphabète et donc ne voit pas toujours l’importance de la chose. «Même ceux qui sont sur le terrain ignorent les dates prises par les responsables dans les bureaux. Nous sommes sur le terrain où la majorité est analphabète. C’est la première fois que l’ivoirien est obligé de se déplacer pour aller se faire recenser. Jusqu’ici, pendant les 30 premières années de l’indépendance et même au-delà, ce sont les recenseurs qui passaient dans les villages, dans nos résidences. Aujourd’hui, quel que soit votre âge, vous devez vous déplacer pour aller vous faire enrôler. C’est ça qui est nouveau. Nous voulons surtout dire aux paysans que tous les papiers qu’ils ont eus jusqu'à présent sont considérés comme caducs. Nous recommençons tout à zéro. C’est très important et c’est pourquoi j’ai dit au président de la CEI qu’il était hasardeux de fixer des dates. Parce que cette situation ne peut être appréciée ni à partir de New York aux Nations unies, ni à partir de Londres, ni encore ailleurs, et surtout pas à partir d’Abidjan. Elle ne peut être appréciée que sur le terrain. Les paysans ne sont pas habitués à cela. Deuxièmement, le paysan qui a 75 ans dans un village est vieux. Il marche à peine parce qu’à 75 ans, en ville, vous êtes encore comme un jeune homme. Sinon dans les petits villages, à 75 ans, vous êtes vieux. Et les paysans ne sont pas forcément obligés de comprendre la nécessité de l’enrôlement. Beaucoup d’entre eux ne sortent pas de leur village. Même quand vous leur dites qu’ils obtiendront une carte d’identité, ce n’est pas évident. C’est nous les cadres qui devons les convaincre. Et c’est nous les cadres qui devrons les aider à avoir des photocopies. Un paysan ne sait pas ce que c’est qu’une photocopie. Il n’a jamais vu une photocopieuse. C’est nous qui avons tout vus. Les cadres ont un rôle capital à jouer dans un milieu analphabète», a témoigné le président Fologo.
Sur la question de la fraude sur l’identité, il s’est montré déterminé à combattre la fraude. «Nous combattrons les fraudeurs jusqu’au bout. Comme le président de la République l’a dit, plusieurs paramètres existent pour dénicher les tricheurs, même en fin de parcours. Nous avons cette garantie, il faut que les ivoiriens aient confiance en cela», a-t-il rassuré.
Par ailleurs, le président du rassemblement pour la paix, le progrès et le partage s’est prononcé sur la situation des ordures qui jonchent les rues d’Abidjan. «Je suis pour que les ivoiriens n’acceptent pas la saleté, parce que c’est source de maladie. Et je ne suis pas fier quand je reçois des étrangers à Abidjan», a-t-il soutenu. Pour lui, c’est vrai que la Côte d’Ivoire a connu des moments difficiles, mais il y a des choses qu’elle peut faire sans attendre l’accord du FMI ou de la banque mondiale. «Ce sont des choses à notre portée. Repeindre les façades, nettoyer la ville. Je souhaite qu’une solution soit trouvée à cela bien que nous soyons dans une période préélectorale. Il faut qu’on accepte de travailler. Rien ne peut réussir sans le travail et la discipline», a encore conseillé le président Fologo.
Coulibaly Zié Oumar Source : Service de communication du président Fologo
Le président du CES pense donc qu’il est aléatoire de fixer une fin à l’opération dans la mesure où c’est la première fois, selon lui, que les Ivoiriens sont appelés à se déplacer pour se faire enrôler et que la majorité d’entre eux est analphabète et donc ne voit pas toujours l’importance de la chose. «Même ceux qui sont sur le terrain ignorent les dates prises par les responsables dans les bureaux. Nous sommes sur le terrain où la majorité est analphabète. C’est la première fois que l’ivoirien est obligé de se déplacer pour aller se faire recenser. Jusqu’ici, pendant les 30 premières années de l’indépendance et même au-delà, ce sont les recenseurs qui passaient dans les villages, dans nos résidences. Aujourd’hui, quel que soit votre âge, vous devez vous déplacer pour aller vous faire enrôler. C’est ça qui est nouveau. Nous voulons surtout dire aux paysans que tous les papiers qu’ils ont eus jusqu'à présent sont considérés comme caducs. Nous recommençons tout à zéro. C’est très important et c’est pourquoi j’ai dit au président de la CEI qu’il était hasardeux de fixer des dates. Parce que cette situation ne peut être appréciée ni à partir de New York aux Nations unies, ni à partir de Londres, ni encore ailleurs, et surtout pas à partir d’Abidjan. Elle ne peut être appréciée que sur le terrain. Les paysans ne sont pas habitués à cela. Deuxièmement, le paysan qui a 75 ans dans un village est vieux. Il marche à peine parce qu’à 75 ans, en ville, vous êtes encore comme un jeune homme. Sinon dans les petits villages, à 75 ans, vous êtes vieux. Et les paysans ne sont pas forcément obligés de comprendre la nécessité de l’enrôlement. Beaucoup d’entre eux ne sortent pas de leur village. Même quand vous leur dites qu’ils obtiendront une carte d’identité, ce n’est pas évident. C’est nous les cadres qui devons les convaincre. Et c’est nous les cadres qui devrons les aider à avoir des photocopies. Un paysan ne sait pas ce que c’est qu’une photocopie. Il n’a jamais vu une photocopieuse. C’est nous qui avons tout vus. Les cadres ont un rôle capital à jouer dans un milieu analphabète», a témoigné le président Fologo.
Sur la question de la fraude sur l’identité, il s’est montré déterminé à combattre la fraude. «Nous combattrons les fraudeurs jusqu’au bout. Comme le président de la République l’a dit, plusieurs paramètres existent pour dénicher les tricheurs, même en fin de parcours. Nous avons cette garantie, il faut que les ivoiriens aient confiance en cela», a-t-il rassuré.
Par ailleurs, le président du rassemblement pour la paix, le progrès et le partage s’est prononcé sur la situation des ordures qui jonchent les rues d’Abidjan. «Je suis pour que les ivoiriens n’acceptent pas la saleté, parce que c’est source de maladie. Et je ne suis pas fier quand je reçois des étrangers à Abidjan», a-t-il soutenu. Pour lui, c’est vrai que la Côte d’Ivoire a connu des moments difficiles, mais il y a des choses qu’elle peut faire sans attendre l’accord du FMI ou de la banque mondiale. «Ce sont des choses à notre portée. Repeindre les façades, nettoyer la ville. Je souhaite qu’une solution soit trouvée à cela bien que nous soyons dans une période préélectorale. Il faut qu’on accepte de travailler. Rien ne peut réussir sans le travail et la discipline», a encore conseillé le président Fologo.
Coulibaly Zié Oumar Source : Service de communication du président Fologo