Le "débranchement" d'Eluana, l'Italienne dans le coma depuis 17 ans qui a été transférée dans une clinique acceptant de la laisser mourir, équivaut à un "abominable assassinat", a estimé mardi le ministre de la Santé du Vatican, dans le journal La Repubblica. Arrêter cet assassinat!", a lancé le cardinal Javier Lozano Barragan dans le quotidien. "Interrompre l'alimentation et l'hydratation d'Eluana équivaut à un abominable assassinat et l'Eglise ne cessera pas de le clamer à voix haute (...) Je ne vois pas comment on pourrait définir autrement le fait de ne pas donner à manger à quelqu'un", a estimé le cardinal. Evoquant la décision judiciaire autorisant l'arrêt de l'alimentation, confirmée par la Cour de cassation en novembre, Mgr Barragan a expliqué que "la position de l'Eglise, qui défend la vie, reste la même et ne peut pas changer en raison d'un verdict rendu par des juges". Eluana Englaro est arrivée à l'aube mardi à la clinique "La Quiete" d'Udine (nord-est) où elle sera "débranchée" dans trois jours, selon ses médecins cités par la presse.
Elle était maintenue en état végétatif dans une clinique près de Milan (nord) depuis l'accident de la circulation qui l'avait plongée dans le coma en janvier 1992. Malgré les pressions de l'Eglise catholique, du Vatican, du gouvernement de centre-droit de Silvio Berlusconi et de responsables politiques régionaux, l'établissement d'Udine a indiqué en janvier qu'il était prêt à accueillir Eluana pour qu'elle y vive ses derniers moments.
AFP
Elle était maintenue en état végétatif dans une clinique près de Milan (nord) depuis l'accident de la circulation qui l'avait plongée dans le coma en janvier 1992. Malgré les pressions de l'Eglise catholique, du Vatican, du gouvernement de centre-droit de Silvio Berlusconi et de responsables politiques régionaux, l'établissement d'Udine a indiqué en janvier qu'il était prêt à accueillir Eluana pour qu'elle y vive ses derniers moments.
AFP