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Sport Publié le mercredi 4 février 2009 | Fraternité Matin

Football : “Nous maintenons notre position jusqu’à la restitution de notre argent”

Le classique Asec-Africa, considéré comme la finale de la coupe Houphouet-Boigny, n’aura peut-être pas lieu, dimanche. L’Africa Sports reste ferme sur sa décision. Si la Fédération ivoirienne de football (Fif) ne lui restitue pas son argent, l’équipe ne disputera pas la finale de la Coupe Félix Houphouet-Boigny, dimanche, contre l’Asec Mimosas. «Nous avons écrit à la FIF pour trois problèmes précis. Il s’agit du problème des six millions de FCFA, l’affaire des secrétaires de Doré et la réserve de l’Africa contre Gagnoa (1-1) lors de la 20e journée du championnat écoulé (Ndlr :voir encadré). Pour ce qui est du premier point, notre position n’a pas varié. En plus de notre prime de champion (six millions de francs CFA), la Fif doit nous restituer la somme de onze millions qu’elle avait retenue, de manière illégale, sur notre subvention de 2007 pour la donner aux deux secrétaires de l’Africa sous l’ère Doré Lanciné. Si elle ne le fait pas, nous ne jouerons pas contre l’Asec, dimanche. La FIF n’est pas un service de recouvrement», martèle Vagba Alexis, vice-président du club vert et rouge, au sortir d’une réunion avec la Fédération, lundi dernier. Et de poursuivre que s’il est avéré que l’Africa doit à Gbonké ou à une tierce personne, la FIF n’a pas le droit de payer à sa place. Pour lui, quand il y a conflit entre deux parties, c’est la justice ivoirienne, par le truchement de son tribunal du travail, qui s’en occupe et non la Fif. «La fédération peut, toutefois, s’autosaisir. Dans ce cas, elle reçoit les parties en conflit pour s’entendre sur quelque chose de précis. Le Ghanéen Nicolas Datsun était dans la même situation que Gbonké. Nous avons discuté avec lui pour nous mettre d’accord sur le mode de remboursement. Aujourd’hui, nous ne lui devons plus rien. L’Africa a épongé sa dette vis-à-vis de ce technicien. Nous allons nous entendre avec Gbonké. Il ne revient pas à la fédération de faire de la rétention sur nos subventions ou prime pour rembourser telle ou telle personne, sans notre consentement. En clair, quel que soit le résultat de nos discussions avec Gbonké, il faut que la fédération nous remette notre argent. C’est un préalable non négociable».
Au moment où nous mettions sous presse, Gbonké et l’Africa étaient en pleine discussion à la Fif.

Jean-Baptiste Béhi



Enfin, la vérité éclate

La nouvelle a surpris tout le monde. L’Africa Sports est sortie victorieuse de sa réserve formulée contre le Sporting Club de Gagnoa, lors de la 15e journée du championnat national écoulé. C’est lundi dernier, lors d’une rencontre, que la FIF l’a signifié aux responsables de l’Africa. Qui n’en revenaient pas du tout. De quoi s’agissait-il ? Lors de ce match, le Sporting qui recevait, avait aligné deux joueurs de catégorie cadette (15 ans). Dans la vérification des licences, les Aiglons ont constaté que les licences des joueurs susclassés ne sont pas accompagnées de certificats médicaux dûment signés par un médecin, comme le stipulent les règlements. L’Africa a donc profité de cette faille pour formuler sa réserve. La Commission chargée des litiges à la FIF déboute, en première instance, le club vert et rouge ; arguant que (sans tenir compte de la date exacte de la naissance des deux joueurs) «les deux joueurs sont âgés de 17 ans. Et qu’avec cet âge (17 ans) Gagnoa n’a pas besoin d’accompagner les licences de certificats médicaux». Non satisfait, l’Africa fait appel pour indiquer que vu (à cette période) les dates complètes de naissance, les deux joueurs n’ont pas 17 ans révolus. «Conformément aux textes, il faut avoir 17 ans révolus pour évoluer en Séniors sans certificat médical. Ce n’est pas le cas dans le cas d’espèce. Conformément aux textes, l’Africa devait savoir le verdict de cette réserve formulée en septembre 2008, 15 jours après. Plusieurs fois, nous avons écrit à la FIF pour en savoir davantage. En vain ! Et c’est pratiquement cinq mois après qu’elle donne le verdict, à notre demande, s’il vous plaît. C’est incroyable !», explique, le cœur lacéré de douleur, Vagba Alexis, vice-président de l’Africa. Et d’ajouter que si l’Asec avait été déclarée champion, la FIF serait-elle en mesure de donner ce verdict ?
Au cours de la réunion, selon toujours notre interlocuteur, le président de la Ligue professionnelle de football, Sory Diabaté s’est excusé auprès des dirigeants de l’Africa. «Quand j’ai été saisi de l’appel de l’Africa, j’ai mis la pression sur la Commission d’appel qui a finalement statué en donnant raison à l’Africa. Je ne comprends pas, pourquoi, par la suite, le verdict n’a pas été communiqué officiellement», aurait soutenu Sory.
A la suite du président de la Ligue professionnelle, les vice-présidents de la FIF, Feh Kessé Lambert et Idriss Diallo, se seraient excusés avant de dire que le classement final du championnat sera modifié un peu en rajoutant deux autres points au nombre de points de l’Africa, champion 2008. «Ce genre de pratiques ternissent l’image de notre instance suprême. Ce n’est pas du tout bien. Nous laissons le monde du football apprécier un tel comportement qui frustre et discrédite la FIF», a conclu Vagba, visiblement en colère.

J-B Béhi
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