Il y a quelques jours, Robert Beugré Mambé, président de la Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé le démarrage de l’enrôlement et l’identification des Ivoiriens vivant à l’étranger. Il est vrai, la Côte d’Ivoire n’ira aux élections qu’après recensement de tous les électeurs. Les Ivoiriens vivant à l’étranger y compris. Pour éviter qu’on parle d’exclusion à la fin de l’opération. Etant donné que l’une des raisons évoquées par ceux qui ont pris les armes le 19 septembre 2002 est liée à l’exclusion de certains ivoiriens et sachant que les mêmes causes produisent les mêmes effets, les dispositions doivent être prises pour mettre le pays à l’abri d’une autre aventure meurtrière.
Malheureusement les Ivoiriens qui suivent au quotidien Robert Mambé et la CEI sont conscients des atermoiements de la structure organisatrice des élections en Côte d’Ivoire. Ils savent que l’opération d’enrôlement n’est pas conduite avec méthode et rigueur. Que Robert Mambé travaille dans la précipitation et l’impréparation. Résultat, l’opération d’enrôlement et d’identification piétine. Et les dates fixées ne sont jamais respectées dans les centres d’enrôlement. Robert Mambé sait que l’opérateur technique Sagem sécurité n’a pu respecter ses engagements. Malgré les dizaines de milliards sortis des caisses de l’Etat par la faute des Forces nouvelles et leurs alliés du RHDP. Toutes les valises ne sont jamais arrivées à Abidjan malgré le grand retard mis pour leur convoyage. Ainsi donc, tous les centres n’ont pas été couverts. A cela il faut ajouter le manque de photocopieuses dans les centres ou de carburant pour l’alimentation des groupes électrogènes. La fermeture régulière des centres pour non-paiement des salaires des agents recenseurs. Le retard mis pour la reconstitution des registres de l’état civil. Le difficile déplacement des populations vers les centres d’enrôlement.
Autant d’obstacles qui retardent la conduite normale de l’opération. Après près de 4 mois à peine 4 millions de personnes ont pu se faire enrôler sur une population cible estimée à 8 663 149. La fin de l’opération étant prévue le 28 février, il ne reste plus que 24 jours à la CEI pour enrôler 4 999 291 personnes qui majoritairement font partie de la population rurale. Au lieu de réfléchir aux conditions d’enrôlement de cette population, Robert Mambé s’empresse d’annoncer le lancement de l’opération à l’extérieur du pays. Comme s’il n’avait pas assez de problèmes ici. Tout porte à croire qu’il ne prend pas suffisamment conscience de l’enjeu des élections à venir. Il ne tient même pas compte des difficultés du terrain. Il aurait été bien indiqué que Robert Mambé concentre ses énergies pour réussir l’opération à l’intérieur du pays. Et puis attaquer l’extérieur après. Lafontaine nous enseigne qu’“il ne sert à rien de courir, il faut aller à point”.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
Malheureusement les Ivoiriens qui suivent au quotidien Robert Mambé et la CEI sont conscients des atermoiements de la structure organisatrice des élections en Côte d’Ivoire. Ils savent que l’opération d’enrôlement n’est pas conduite avec méthode et rigueur. Que Robert Mambé travaille dans la précipitation et l’impréparation. Résultat, l’opération d’enrôlement et d’identification piétine. Et les dates fixées ne sont jamais respectées dans les centres d’enrôlement. Robert Mambé sait que l’opérateur technique Sagem sécurité n’a pu respecter ses engagements. Malgré les dizaines de milliards sortis des caisses de l’Etat par la faute des Forces nouvelles et leurs alliés du RHDP. Toutes les valises ne sont jamais arrivées à Abidjan malgré le grand retard mis pour leur convoyage. Ainsi donc, tous les centres n’ont pas été couverts. A cela il faut ajouter le manque de photocopieuses dans les centres ou de carburant pour l’alimentation des groupes électrogènes. La fermeture régulière des centres pour non-paiement des salaires des agents recenseurs. Le retard mis pour la reconstitution des registres de l’état civil. Le difficile déplacement des populations vers les centres d’enrôlement.
Autant d’obstacles qui retardent la conduite normale de l’opération. Après près de 4 mois à peine 4 millions de personnes ont pu se faire enrôler sur une population cible estimée à 8 663 149. La fin de l’opération étant prévue le 28 février, il ne reste plus que 24 jours à la CEI pour enrôler 4 999 291 personnes qui majoritairement font partie de la population rurale. Au lieu de réfléchir aux conditions d’enrôlement de cette population, Robert Mambé s’empresse d’annoncer le lancement de l’opération à l’extérieur du pays. Comme s’il n’avait pas assez de problèmes ici. Tout porte à croire qu’il ne prend pas suffisamment conscience de l’enjeu des élections à venir. Il ne tient même pas compte des difficultés du terrain. Il aurait été bien indiqué que Robert Mambé concentre ses énergies pour réussir l’opération à l’intérieur du pays. Et puis attaquer l’extérieur après. Lafontaine nous enseigne qu’“il ne sert à rien de courir, il faut aller à point”.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
