«Ce n’est être généreux ou hospitalier que d’aider les fraudeurs”. C’est en ces termes que Justin Koné Katinan s’est adressé aux populations qu’il a rencontrées les vendredi, samedi et dimanche à Tafiré, Niakara et Korhogo. Directeur départemental de campagne (DDC) du président Laurent Gbagbo à Katiola, Koné Katinan a mis à profit le week-end dernier pour mener une campagne de mobilisation des populations pour l’enrôlement. Il en a profité pour se faire enrôler au foyer des jeunes de Niakara au centre de collecte 005, tenu par Henriette Touré Kolo, chef dudit centre. Après, il a demandé aux agents de privilégier leur fibre nationaliste en ayant une haute idée de cette opération qui doit être dépouillée de toutes les irrégularités. Pour Katinan, les Ivoiriens doivent aller au-delà des aspects électoralistes pour sauver la Côte d’Ivoire du péril que constitue la fraude. L’enjeu de l’enrôlement est donc capital à l’en croire. «Quel que soit le parti politique, nous devons préserver notre nationalité. C’est l’enjeu. Quand quelqu’un a la nationalité, il a tous les droits dont la terre. Vous devez avoir conscience du danger qui guette le pays. C’est donc notre avenir qui se joue», a fait savoir le DDC aux agents. Les invitant avec insistance à être plus regardants concernant la conduite de l’opération.
Il a par ailleurs déploré le fait que l’identification soit couplée à l’enrôlement. La veille, le vendredi, il était à Tafiré où il a mis en ordre de bataille, les responsables des structures du Front po-pulaire ivoirien (FPI) relativement à l’enrôlement qui n’a pas encore commencé à Tafiré.
Rappelons que l’opération a débuté dans la commune de Niakara le 21 décembre avec 6 centres ouverts. De Niakara, il a mis le cap sur Nédiékaha, une nouvelle sous-préfecture, où il a livré le même message. Koné Katinan a expliqué aux populations combien l’enrôlement et l’identification sont importants dans le processus de sortie de crise qui sera couronné par les élections. Il a vivement exhorté les villageois à ne pas se faire complices des fraudeurs qui se bousculent pour se faire enrôler. La fraude selon le directeur de campagne, est un fléau qui fait peser sur la Côte d’Ivoire de graves dangers.
Après Nédiékaha, c’est au tour du village de Badiokaha de recevoir Katinan à 20h. Là, il a demandé à ses hôtes de presser les pas pour aller se faire enrôler. Selon lui, un Ivoirien n’a pas de raison de brader son pays. Saisissant l’occasion, un intervenant a souligné que l’un des maux que la guerre fait venir en Côte d’Ivoire est la destruction des registres de l’état civil. Avant de demander à savoir comment les populations dont les registres ont disparu pourront se faire enrôler. Le DDC a apaisé les cœurs sur ces inquiétudes. En indiquant que le gouvernement a pris des dispositions pour reconstituer les registres totalement détruits ou disparus. Ce processus, a-t-il rassuré, permettra aux Ivoiriens de refaire leurs extraits afin de se faire enrôler.
Dimanche, le DDC s’est rendu à Korhogo pour échanger avec le mouvement baptisé : «Le peuple Sénoufo pour Gbagbo». Association dirigée par Oumou Diallo. Celle-ci et ses membres ont d’abord accopagné l’invité au quartier Koko pour des civilités au chef dudit quartier. Ensuite ils sont allés au quartier Sozorobougou. Dans ce quartier, le comité de base du mouvement a battu le rappel de ses membres pour écouter le message de leur hôte. Qui demande que l’on soutienne Gbagbo.
Pour le DDC de Katiola, ceux qui ont un sentiment de haine vis-à-vis de Gbagbo, jugent la personne à partir des clichés, car selon lui, Laurent Gbagbo est pour la nouvelle génération, ce que fut Houphouët pour les jeunes de son époque. Avant d’ajouter que le président de la République a fait plus pour les musulmans que ses prédécesseurs. Il leur a demandé de ne pas écouter les mauvaises langues qui veulent coûte que coûte salir la personne du chef de l’Etat. «Faites-vous enrôler pour être utiles à Gbagbo en votant pour lui. Que ceux qui veulent devenir ivoiriens nous saisissent pour les aider à se naturaliser», a conseillé le DDC. Un jeune a plaidé pour la création de l’emploi car, a-t-il témoigné, faute d’activité, les jeunes passent tout le temps à boire du thé. S’agissant de cette requête, Katinan a expliqué que c’est la guerre qui a brisé l’élan du chef de l’Etat dans son ambition pour les Ivoiriens. Ils ont fait visiter leur mosquée et demandé que le DDC les aide à achever la construction de leur édifice religieux. Il leur a donné l’assurance qu’il continuera de les aider à finir la mosquée pour laquelle il a déjà fait un premier geste. Enfin, ils se sont rendus au quartier Petit-Paris 2 connu sous l’appellation de Ochiéné pour présenter une autre base que préside Soro Adama. Koné Katinan, visiblement content du soutien dont bénéficie son candidat, a promis de retourner à Korhogo pour animer un meeting en compagnie d’une autre personnalité du FPI.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
Il a par ailleurs déploré le fait que l’identification soit couplée à l’enrôlement. La veille, le vendredi, il était à Tafiré où il a mis en ordre de bataille, les responsables des structures du Front po-pulaire ivoirien (FPI) relativement à l’enrôlement qui n’a pas encore commencé à Tafiré.
Rappelons que l’opération a débuté dans la commune de Niakara le 21 décembre avec 6 centres ouverts. De Niakara, il a mis le cap sur Nédiékaha, une nouvelle sous-préfecture, où il a livré le même message. Koné Katinan a expliqué aux populations combien l’enrôlement et l’identification sont importants dans le processus de sortie de crise qui sera couronné par les élections. Il a vivement exhorté les villageois à ne pas se faire complices des fraudeurs qui se bousculent pour se faire enrôler. La fraude selon le directeur de campagne, est un fléau qui fait peser sur la Côte d’Ivoire de graves dangers.
Après Nédiékaha, c’est au tour du village de Badiokaha de recevoir Katinan à 20h. Là, il a demandé à ses hôtes de presser les pas pour aller se faire enrôler. Selon lui, un Ivoirien n’a pas de raison de brader son pays. Saisissant l’occasion, un intervenant a souligné que l’un des maux que la guerre fait venir en Côte d’Ivoire est la destruction des registres de l’état civil. Avant de demander à savoir comment les populations dont les registres ont disparu pourront se faire enrôler. Le DDC a apaisé les cœurs sur ces inquiétudes. En indiquant que le gouvernement a pris des dispositions pour reconstituer les registres totalement détruits ou disparus. Ce processus, a-t-il rassuré, permettra aux Ivoiriens de refaire leurs extraits afin de se faire enrôler.
Dimanche, le DDC s’est rendu à Korhogo pour échanger avec le mouvement baptisé : «Le peuple Sénoufo pour Gbagbo». Association dirigée par Oumou Diallo. Celle-ci et ses membres ont d’abord accopagné l’invité au quartier Koko pour des civilités au chef dudit quartier. Ensuite ils sont allés au quartier Sozorobougou. Dans ce quartier, le comité de base du mouvement a battu le rappel de ses membres pour écouter le message de leur hôte. Qui demande que l’on soutienne Gbagbo.
Pour le DDC de Katiola, ceux qui ont un sentiment de haine vis-à-vis de Gbagbo, jugent la personne à partir des clichés, car selon lui, Laurent Gbagbo est pour la nouvelle génération, ce que fut Houphouët pour les jeunes de son époque. Avant d’ajouter que le président de la République a fait plus pour les musulmans que ses prédécesseurs. Il leur a demandé de ne pas écouter les mauvaises langues qui veulent coûte que coûte salir la personne du chef de l’Etat. «Faites-vous enrôler pour être utiles à Gbagbo en votant pour lui. Que ceux qui veulent devenir ivoiriens nous saisissent pour les aider à se naturaliser», a conseillé le DDC. Un jeune a plaidé pour la création de l’emploi car, a-t-il témoigné, faute d’activité, les jeunes passent tout le temps à boire du thé. S’agissant de cette requête, Katinan a expliqué que c’est la guerre qui a brisé l’élan du chef de l’Etat dans son ambition pour les Ivoiriens. Ils ont fait visiter leur mosquée et demandé que le DDC les aide à achever la construction de leur édifice religieux. Il leur a donné l’assurance qu’il continuera de les aider à finir la mosquée pour laquelle il a déjà fait un premier geste. Enfin, ils se sont rendus au quartier Petit-Paris 2 connu sous l’appellation de Ochiéné pour présenter une autre base que préside Soro Adama. Koné Katinan, visiblement content du soutien dont bénéficie son candidat, a promis de retourner à Korhogo pour animer un meeting en compagnie d’une autre personnalité du FPI.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
