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Sport Publié le mercredi 4 février 2009 | Notre Voie

Me Moroko Appolinaire (Ex-Pdt du CO Bouaflé) : "Je fais confiance à la nouvelle équipe dirigeante"

Me Moroko Appolinaire a rendu son tablier dimanche dernier à la tête du CO Bouaflé, et une nouvelle équipe dirigeante s’est installée. Notre Voie l’a rencontré à l’occasion de l’assemblée générale ordinaire qui a vu l’élection de Tchin Michel.


Notre Voie : Des informations ont fait état de ce que vous étiez très malade. Comment vous portez-vous aujourd’hui?

Moroko Appolinaire : Je me sens un peu mieux grâce à Dieu. J’ai été victime d’une attaque cardio vasculaire qui m’a fatigué pendant deux ans. Je suis diminué physiquement. Raison pour laquelle je passe le flambeau au jeune frère Tchin Michel pour continuer le travail.


N.V. : Vous partez en laissant le club à une nouvelle équipe dirigeante. N’avez-vous pas peur que le COB disparaisse ?

M.A. : Non. Je n’ai pas peur. Parce que je connais les membres de l’équipe qui arrive. Ce sont des jeunes passionnés de football. Ils connaissent le football. Ils ont les moyens de leur politique. Je leur fais confiance. Au départ, j’avais peur. Mais la peur s’est dissipée lorsque j’ai eu des informations sérieuses sur eux. Je suis rassuré.


N.V. : Qu’attendez-vous d’eux ?

M.A. : C’est la montée. Quand j’ai été élu en novembre 2000, l’équipe est montée en D1 en 6 mois après avoir passé 13 ans en D2. Ils sont passionnés comme moi. Je sais que l’équipe peut revenir rapidement parmi l’élite.


N.V. : Vous connaissez bien le terrain. Selon vous, que doivent-il faire pour réussir leur mission ?

M.A. : Je leur demanderai d’être patients. Mais surtout de faire attention. Qu’ils mettent en place leur propre stratégie. Ils doivent éviter d’écouter Pierre ou Paul. Il y aura beaucoup de gens qui vont les adopter et beaucoup d’autres les rejetteront. Vous savez, quand j’ai atteint mes objectifs, des jaloux disaient que je n’étais pas de la ville. Ils ont pourri l’atmosphère. Il ne suffit pas d’être de la ville. On peut venir d’ailleurs et réaliser de belles choses. Cela dit, je souhaite bonne chance à mes jeunes frères.


Entretien réalisé par Ephrem Touboui
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