Le président de la Fédération ivoirienne de Judo, Me Isaac Angbo, dans cet entretien, évoque ses grands chantiers après deux ans de règne.
Quelles sont vos priorités, cette saison ?
Cette année, nous mettrons tout en œuvre pour remporter des médailles africaines. C`est dans cette perspective-là que nous avons concocté un programme d`entraînement pour entretenir, de façon permanente, une équipe nationale. Nous travaillons à cela depuis le mois d`octobre. Les athlètes s`entraînent cinq fois par semaine à hauteur de deux séances par jour. Des compétitions tests nous aiguillons sur leurs formes comme cela a été le cas en décembre, à Ouagadougou.
Pour s`imposer sur l`échiquier international, il en faut plus…
Ce n`est pas tout. Il y aura un grand regroupement sous-régional, toujours à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 2 au 17 mars prochain. Huit pays africains (Guinée, Niger, Mali, Bénin, Ghana, Côte d`Ivoire…) se retrouveront pour se frotter entre eux pendant deux semaines. A la fin de chaque semaine, il est prévu une évaluation. Et à la fin du stage, nous ferons un autre match test. En deux semaines, nous ferons trois compétitions qui seront assez suffisantes pour remettre sur pied nos athlètes.
Combien d`athlètes seront au regroupement du Burkina ?
Nous comptons partir avec une présélection d`une vingtaine d`athlètes. Au finish, ce sont les quatorze meilleurs qui seront sélectionnés. Mais cette saison, nous allons nous focaliser plus sur la qualité que le nombre. C`est vous dire combien de fois nous tenons aux résultats internationaux. Je compte sur l`encadrement technique pour réussir ce pari.
Il y a aussi le rendez-vous de Divo…
Divo sera une fête. C`est l`un des bastions du judo. C`est pour marquer le retour du judo ivoirien à l`intérieur du pays. Depuis deux ans que nous sommes à la tête du judo, toutes nos activités se sont concentrées à Abidjan. Nous avons une salle entièrement rénovée à Bouaké, nous en avons à Niakara. Il y aura, très prochainement l`ouverture de la salle de Duékoué où nous avons déjà envoyé des tapis. L`objectif de pratiquer le judo dans 12 villes avant la fin de mon mandat peut être atteint. Après Divo, ce sera Bouaké, ainsi de suite.
Peut-on dire que le judo ivoirien a une nouvelle orientation avec le stage de formation des journalistes organisé samedi dernier ?
C`est vrai que l`idée vient de prendre corps mais elle n`est pas nouvelle. La collaboration avec les journalistes sportifs est tel qu`il fallait franchir un pas. C`est ce qui vient d`être fait en dehors de nos compétitions. Il est prévu un autre rendez-vous avec tous les journalistes sportifs, pas seulement ceux qui couvrent nos manifestations.
Entretien réalisé par Eugène Djabia
Quelles sont vos priorités, cette saison ?
Cette année, nous mettrons tout en œuvre pour remporter des médailles africaines. C`est dans cette perspective-là que nous avons concocté un programme d`entraînement pour entretenir, de façon permanente, une équipe nationale. Nous travaillons à cela depuis le mois d`octobre. Les athlètes s`entraînent cinq fois par semaine à hauteur de deux séances par jour. Des compétitions tests nous aiguillons sur leurs formes comme cela a été le cas en décembre, à Ouagadougou.
Pour s`imposer sur l`échiquier international, il en faut plus…
Ce n`est pas tout. Il y aura un grand regroupement sous-régional, toujours à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 2 au 17 mars prochain. Huit pays africains (Guinée, Niger, Mali, Bénin, Ghana, Côte d`Ivoire…) se retrouveront pour se frotter entre eux pendant deux semaines. A la fin de chaque semaine, il est prévu une évaluation. Et à la fin du stage, nous ferons un autre match test. En deux semaines, nous ferons trois compétitions qui seront assez suffisantes pour remettre sur pied nos athlètes.
Combien d`athlètes seront au regroupement du Burkina ?
Nous comptons partir avec une présélection d`une vingtaine d`athlètes. Au finish, ce sont les quatorze meilleurs qui seront sélectionnés. Mais cette saison, nous allons nous focaliser plus sur la qualité que le nombre. C`est vous dire combien de fois nous tenons aux résultats internationaux. Je compte sur l`encadrement technique pour réussir ce pari.
Il y a aussi le rendez-vous de Divo…
Divo sera une fête. C`est l`un des bastions du judo. C`est pour marquer le retour du judo ivoirien à l`intérieur du pays. Depuis deux ans que nous sommes à la tête du judo, toutes nos activités se sont concentrées à Abidjan. Nous avons une salle entièrement rénovée à Bouaké, nous en avons à Niakara. Il y aura, très prochainement l`ouverture de la salle de Duékoué où nous avons déjà envoyé des tapis. L`objectif de pratiquer le judo dans 12 villes avant la fin de mon mandat peut être atteint. Après Divo, ce sera Bouaké, ainsi de suite.
Peut-on dire que le judo ivoirien a une nouvelle orientation avec le stage de formation des journalistes organisé samedi dernier ?
C`est vrai que l`idée vient de prendre corps mais elle n`est pas nouvelle. La collaboration avec les journalistes sportifs est tel qu`il fallait franchir un pas. C`est ce qui vient d`être fait en dehors de nos compétitions. Il est prévu un autre rendez-vous avec tous les journalistes sportifs, pas seulement ceux qui couvrent nos manifestations.
Entretien réalisé par Eugène Djabia