La crise qui secoue le noble art ivoirien semble prendre une autre tournure. Celle de l’apaisement des dissidents après des actes de vandalisme. Au cours d’un entretien a nous accordé le vendredi 30 juillet 2010, le président du comité Ad’ hoc, Sahin Emmanuel a appelé le président Arsène Yoboué a discuté ensemble des problèmes qui minent la boxe ivoirienne. « Le premier magistrat de ce pays a dit ‘’Asseyons nous et discutons’’. Le président Yoboué refuse de s’asseoir avec ses collaborateurs présidents de clubs. Depuis la première crise, le président Yoboué aurait dû appeler ses collaborateurs afin de s’asseoir et de discuter des problèmes autour d’une table et gérer les problèmes de la fédération. Le président doit maintenant songer à cette phase. S’il ne se reproche rien, il n’y a aucun problème à discuter ? Mais comme il se reproche quelque chose, il refuse de s’asseoir avec ses collaborateurs. Ce que je lui demande, c’est d’appeler les présidents de clubs, les boxeurs professionnels et amateurs afin de les écouter », a lancé le président du comité ad’ hoc de la FIB 2010. Les hommes de Sahin, sont décidés à mettre de l’eau dans leur vin d’autant plus qu’ils ont suspendu leur participation à une émission télé qui était prévue pour le samedi 31 juillet 2010. À en croire le président du comité ad’ hoc, c’est grâce à l’intervention du ministère des sports que l’émission prévue pour le Samedi 31 juillet 2010 à 15h 30 n’a eu lieu. Selon Sahin Emmanuel, si l’émission devrait avoir lieu, le président Yoboué serait mis à ‘’nu’’ devant toute la nation Ivoirienne. Et c’est dans cet esprit d’apaisement qu’ils ont décidé de se soumettre au ministère des sports. Pour rappel, depuis le 19 juillet 2010, les acteurs de la boxe ivoirienne ont demandé le départ du président Arsène Yoboué. Ces derniers lui reprochent d’avoir exclu sans motif, 23 clubs sur 32 qui l’ont porté à la tête de la fédération, de dilapider les fonds alloués à la FIB à ses fins personnels, et pour finir, le manque de compétitions aussi bien locales qu’internationales, toute chose qui entraîne le noble art dans le déclin. Actuellement, l’affaire est au niveau de la Direction générale des sports
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