La jeunesse, en toute légitimité, ne veut pas voir se rompre la chaine des Générations. Ils, les jeunes, revendiquent, à juste titre, une place, leur place, dans la construction du destin de notre pays.
Comme normal est le noble dessein. Comme juste est leur implication dans les débats qui doivent conduire à des voies nouvelles pour bâtir la Nation Ivoirienne. Le monde d'aujourd'hui appartient aux Jeunes. Car en effet, la Mondialisation et la Globalisation des systèmes de gestion du Monde offrent à chacun et à tous, des capacités de s'exprimer. Et les Jeunes veulent leur place en Politique. C'est tout honneur à eux. C'est l'expression de beaucoup de responsabilité. Mais de quels Jeunes parle t-on ? Après les indépendances, des mouvements de Jeunesse inféodés au Parti au Pouvoir d'alors, constituèrent la Jeunesse. Le Pouvoir, après les avoir mis à l'Ecole, leur a donné, dans un premier temps, des prébendes, puis de réelles responsabilités.
La caractéristique de cette Jeunesse embrigadée, malgré tout, fut qu'elle est allée à l'Ecole. Pour ce qui est de la Côte d'Ivoire, nous avons connu le célèbre Mouvement des Elèves et Etudiants de Côte d'Ivoire, le MEECI. Les animateurs de ce mouvement sont allés à l'Ecole et sont aujourd'hui, à quarante cinq ou cinquante ans, des Professeurs d'Université et de collèges ; des Magistrats respectés de par le Monde, des Médecins, des Economistes de renom ; d'éminents hommes de culture…bref, d'honnêtes hommes et de Femmes qui, pour être allés à l'Ecole, ont porté des "briques" fermes pour l'édification du Pays.
Une certaine jeunesse, née en 1989, voit ses "métastases" gangréner la Société, après l'avoir désagrégée pour l'accès au Pouvoir de Maîtres qui n'avaient soif que du Pouvoir.
En ces temps-là, le problème n'était pas d'aller à l'Ecole. Des Maîtres vous assuraient les diplômes, pourvu que vous soyez sur les barricades et dans la rue. Le cas d'une fausse Licence d'Anglais illustrera mes assertions. Et il y en a d'autres. Une certaine Génération de Jeunes, sans être allée à l'Ecole, a bénéficié de largesses inouïes de Maîtres obsédés par le Pouvoir, qui en ont fait des Gendarmes, des Policiers, des Douaniers, des Préfets et Sous-Préfets, des Opérateurs économiques, des Médecins, des Instituteurs et que sais-je encore …en leur octroyant des diplômes de "militantisme" pour hauts faits de violence et d'organisation de la violence et du désordre! Cette Génération irrigue la Société ivoirienne depuis presque vingt ans, de son incompétence et dans la violence, dans son arrogance et dans sa triste faiblesse.
Le fait notoire est de constater que la plupart de ces jeunes sont dans des " structures et organisations de Défense de l'Ordre Public" !
Ils sont là, partout. Ils se croient être investis, pour déterminer l'Avenir de la Côte d'Ivoire en participant activement au maintien d'un certain Ordre qu'ils croient être l'Ordre. Point n'est besoin de souligner que leur Ordre, c'est celui qui doit coûte que coûte maintenir leur Mentor au Pouvoir, en parlant de manière fallacieuse de Défense des Institutions qu'ils ont laminées depuis 1989.
Le Pouvoir aux Jeunes, clament-ils. Mais à quels Jeunes ? Le fait qu'ils soient partout, leur donne des illusions. Ils sont donc partout, avec, pour certains, des gardes du corps, affectés par notre Armée, payés par nous, pauvres contribuables. Dans l'affaire, certains sont des " élus", des privilégiés. D'autres ne sont pas épargnés des brûlures de la bastonnade. Les moyens de l'Etat ne manquent pas aux premiers. Ils ont même pris la place des Politiques, dans leur volonté d'être au Pouvoir par procuration. Hélas, pour leurs commanditaires ! Ils font en effet campagne, non point pour la Jeunesse, mais pour ceux qui leur procurent la pitance.
Le Pouvoir aux jeunes, d'accord. Mais le masque tombe dès lors que les campagnes de ces Jeunes pour l'accession au pouvoir ne se résout qu'à l'hymne pour la gloire et la pérennisation du Maître.
Nous nous retrouvons curieusement dans l'état d'esprit d'il y a vingt ans. Ils sont au pouvoir, après tout ce qui fut fait depuis 1989, dans la chienlit.
Pour conserver le Pouvoir, ils jouent aux opposants, en se prononçant contre toute mesure qui doit permettre à la Côte d'Ivoire de sortir de l'ornière, de sortir de la crise. Lomé, Dakar, Marcoussis, Pretoria, Accra, Yamoussoukro. Ils sont contre. Ils ont été contre.
Et nous nous retrouvons depuis huit ans, sans Administration fiable et crédible ; sans Forces de Défense et de Sécurité Républicaines. Nous connaissons les plus horribles détournements de deniers publics, le racket institutionnalisé, les trafics d'influence ; une Justice aux ordres, des médias d'Etat caporalisés, et…et la criminelle affaire des déchets toxiques.
Ils sont partout. Est arrivée, l'heure de leur génération. Tout à fait d'accord. Le Monde d'aujourd'hui appartient aux Jeunes. Mais, depuis 1990, de leur génération, certains sont restés besogneux. Ils sont allés à l'Ecole. Point ici, en Côte d'Ivoire, puisque l'Ecole leur était interdite. Nombreux sont donc ceux et celles qui ont émigré, à la sueur du front de leurs parents, pour aller à l'Ecole…ailleurs.
Une Organisations terroriste règne sur l'Ecole et en fixe le destin, en Côte d'Ivoire. Mais où donc est l'Etat ?
Les Maîtres et Responsables de l'Ecole sont devenus des vassaux, dans une complicité qui n'en est pas une, puisqu'ils sortent, pour nombreux d'entre eux, des " métastases " de 1989.
Les " parias " sont donc allés à l'extérieur, dans la sous-région; ailleurs en Afrique, en Europe, en Amérique, au Canada, en quête d'Ecole. Depuis 2000.
Mais huit ans ou dix ans après, le bachelier, en trois ans, est devenu Licencié. Il a eu sa Maîtrise en quatre ans. Il a fait son Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) un an après. Il a été, deux ans après Docteur de troisième cycle. Doctorat unique ou Doctorat d'Etat, deux ans après, il est Docteur d'Etat.
C'est dire l'existence du gisement de compétences dont dispose la Côte d'Ivoire, dans ce qui est convenu d'être appelé la Diaspora… La Diaspora des compétences. Ceux-là ne cherchent plus de carte de séjour. On les sollicite. On les utilise. Et, depuis 2000, nombreux sont celles et ceux qui travaillent…pour le développement… ailleurs, à leur corps défendant, puisqu'ils sont malheureux de ne point pouvoir venir ici, en Côte d'Ivoire, se mettre au service du Pays avec leurs compétences, leur savoir-faire et leur PATRIOTISME. Le retour pour eux veut dire, en ce monde d'aujourd'hui, que la BONNE GOUVERNANCE est de règle. Ils sont orphelins de BONNE GOUVERNANCE.
Le Monde est globalisé. Les Investisseurs ne confient leurs " sous " qu'aux pays de Droit ; dans des pays où la Justice fonctionne, où les responsables de leurs entreprises savent…pour avoir appris. Notre pays aujourd'hui s'est donné des responsables. Ils parlent au nom de la Côte d'Ivoire dans les instances internationales. On les regarde avec commisération pour la plupart. Ils ne sont pas allés à l'Ecole. Cela se voit, cela se sent. Ici, sur place et chez nous, d'autres et trop de "responsables" Jeunes autoproclamés, autorévelés, pensent nous conduire à l'Eden, sans être allés à l'Ecole. Or l'Eden n'est que par l'Ecole, c'est-à-dire par la Connaissance. L'Eden est juste au sortir de l'Ecole. Ils parlent, ils brassent de l'air dans les Médias d'Etat. Des négatifs de "petits Goebbels !" Ils veulent inventer le Monde avec, reconnaissons-le, l'honnêteté de dire toujours qu'ils travaillent pour, non point la cause des Jeunes, mais pour quelqu'un d'une génération lointaine, née en 1990. Sont donc embarqués nos Jeunes, dans une aventure que des "gourous" maîtrisent. Aventure que seul l'argent nourrit. Ces Jeunes-là ont un Patron qui alimente leur cerveau par l'argent.
Le Monde d'aujourd'hui appartient aux Jeunes propres, instruits, qui doivent être capables de dire combien d'heures ils ont passé dans les amphithéâtres, combien de temps ils ont passé avec leurs Professeurs pour des mémoires et leur validation.
Qui et que sont aujourd'hui les LEADEARS DES JEUNES ? Des modèles de travail ? Des modèles pour le respect du Maître ? Des modèles d'humilité, de vérité, de solidarité et de partage ? Ce sont des questions auxquelles doivent répondre celles et ceux qui parlent de la Génération des Jeunes, avant de parler de l'impérieuse nécessité de voir les jeunes au Pouvoir. Les Jeunes de Côte d'Ivoire doivent avoir conscience de cet état des choses.
Des médiocres pourraient par extraordinaire arriver au Pouvoir. Sauf si le Peuple accepte la médiocrité ! L'histoire nous en donne des exemples, en même temps qu'elle nous étale les drames de l'exercice de ce Pouvoir, par des incompétents. Comme est venu le temps du réveil !
Professeur Alassane Salif N'Diaye
Comme normal est le noble dessein. Comme juste est leur implication dans les débats qui doivent conduire à des voies nouvelles pour bâtir la Nation Ivoirienne. Le monde d'aujourd'hui appartient aux Jeunes. Car en effet, la Mondialisation et la Globalisation des systèmes de gestion du Monde offrent à chacun et à tous, des capacités de s'exprimer. Et les Jeunes veulent leur place en Politique. C'est tout honneur à eux. C'est l'expression de beaucoup de responsabilité. Mais de quels Jeunes parle t-on ? Après les indépendances, des mouvements de Jeunesse inféodés au Parti au Pouvoir d'alors, constituèrent la Jeunesse. Le Pouvoir, après les avoir mis à l'Ecole, leur a donné, dans un premier temps, des prébendes, puis de réelles responsabilités.
La caractéristique de cette Jeunesse embrigadée, malgré tout, fut qu'elle est allée à l'Ecole. Pour ce qui est de la Côte d'Ivoire, nous avons connu le célèbre Mouvement des Elèves et Etudiants de Côte d'Ivoire, le MEECI. Les animateurs de ce mouvement sont allés à l'Ecole et sont aujourd'hui, à quarante cinq ou cinquante ans, des Professeurs d'Université et de collèges ; des Magistrats respectés de par le Monde, des Médecins, des Economistes de renom ; d'éminents hommes de culture…bref, d'honnêtes hommes et de Femmes qui, pour être allés à l'Ecole, ont porté des "briques" fermes pour l'édification du Pays.
Une certaine jeunesse, née en 1989, voit ses "métastases" gangréner la Société, après l'avoir désagrégée pour l'accès au Pouvoir de Maîtres qui n'avaient soif que du Pouvoir.
En ces temps-là, le problème n'était pas d'aller à l'Ecole. Des Maîtres vous assuraient les diplômes, pourvu que vous soyez sur les barricades et dans la rue. Le cas d'une fausse Licence d'Anglais illustrera mes assertions. Et il y en a d'autres. Une certaine Génération de Jeunes, sans être allée à l'Ecole, a bénéficié de largesses inouïes de Maîtres obsédés par le Pouvoir, qui en ont fait des Gendarmes, des Policiers, des Douaniers, des Préfets et Sous-Préfets, des Opérateurs économiques, des Médecins, des Instituteurs et que sais-je encore …en leur octroyant des diplômes de "militantisme" pour hauts faits de violence et d'organisation de la violence et du désordre! Cette Génération irrigue la Société ivoirienne depuis presque vingt ans, de son incompétence et dans la violence, dans son arrogance et dans sa triste faiblesse.
Le fait notoire est de constater que la plupart de ces jeunes sont dans des " structures et organisations de Défense de l'Ordre Public" !
Ils sont là, partout. Ils se croient être investis, pour déterminer l'Avenir de la Côte d'Ivoire en participant activement au maintien d'un certain Ordre qu'ils croient être l'Ordre. Point n'est besoin de souligner que leur Ordre, c'est celui qui doit coûte que coûte maintenir leur Mentor au Pouvoir, en parlant de manière fallacieuse de Défense des Institutions qu'ils ont laminées depuis 1989.
Le Pouvoir aux Jeunes, clament-ils. Mais à quels Jeunes ? Le fait qu'ils soient partout, leur donne des illusions. Ils sont donc partout, avec, pour certains, des gardes du corps, affectés par notre Armée, payés par nous, pauvres contribuables. Dans l'affaire, certains sont des " élus", des privilégiés. D'autres ne sont pas épargnés des brûlures de la bastonnade. Les moyens de l'Etat ne manquent pas aux premiers. Ils ont même pris la place des Politiques, dans leur volonté d'être au Pouvoir par procuration. Hélas, pour leurs commanditaires ! Ils font en effet campagne, non point pour la Jeunesse, mais pour ceux qui leur procurent la pitance.
Le Pouvoir aux jeunes, d'accord. Mais le masque tombe dès lors que les campagnes de ces Jeunes pour l'accession au pouvoir ne se résout qu'à l'hymne pour la gloire et la pérennisation du Maître.
Nous nous retrouvons curieusement dans l'état d'esprit d'il y a vingt ans. Ils sont au pouvoir, après tout ce qui fut fait depuis 1989, dans la chienlit.
Pour conserver le Pouvoir, ils jouent aux opposants, en se prononçant contre toute mesure qui doit permettre à la Côte d'Ivoire de sortir de l'ornière, de sortir de la crise. Lomé, Dakar, Marcoussis, Pretoria, Accra, Yamoussoukro. Ils sont contre. Ils ont été contre.
Et nous nous retrouvons depuis huit ans, sans Administration fiable et crédible ; sans Forces de Défense et de Sécurité Républicaines. Nous connaissons les plus horribles détournements de deniers publics, le racket institutionnalisé, les trafics d'influence ; une Justice aux ordres, des médias d'Etat caporalisés, et…et la criminelle affaire des déchets toxiques.
Ils sont partout. Est arrivée, l'heure de leur génération. Tout à fait d'accord. Le Monde d'aujourd'hui appartient aux Jeunes. Mais, depuis 1990, de leur génération, certains sont restés besogneux. Ils sont allés à l'Ecole. Point ici, en Côte d'Ivoire, puisque l'Ecole leur était interdite. Nombreux sont donc ceux et celles qui ont émigré, à la sueur du front de leurs parents, pour aller à l'Ecole…ailleurs.
Une Organisations terroriste règne sur l'Ecole et en fixe le destin, en Côte d'Ivoire. Mais où donc est l'Etat ?
Les Maîtres et Responsables de l'Ecole sont devenus des vassaux, dans une complicité qui n'en est pas une, puisqu'ils sortent, pour nombreux d'entre eux, des " métastases " de 1989.
Les " parias " sont donc allés à l'extérieur, dans la sous-région; ailleurs en Afrique, en Europe, en Amérique, au Canada, en quête d'Ecole. Depuis 2000.
Mais huit ans ou dix ans après, le bachelier, en trois ans, est devenu Licencié. Il a eu sa Maîtrise en quatre ans. Il a fait son Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) un an après. Il a été, deux ans après Docteur de troisième cycle. Doctorat unique ou Doctorat d'Etat, deux ans après, il est Docteur d'Etat.
C'est dire l'existence du gisement de compétences dont dispose la Côte d'Ivoire, dans ce qui est convenu d'être appelé la Diaspora… La Diaspora des compétences. Ceux-là ne cherchent plus de carte de séjour. On les sollicite. On les utilise. Et, depuis 2000, nombreux sont celles et ceux qui travaillent…pour le développement… ailleurs, à leur corps défendant, puisqu'ils sont malheureux de ne point pouvoir venir ici, en Côte d'Ivoire, se mettre au service du Pays avec leurs compétences, leur savoir-faire et leur PATRIOTISME. Le retour pour eux veut dire, en ce monde d'aujourd'hui, que la BONNE GOUVERNANCE est de règle. Ils sont orphelins de BONNE GOUVERNANCE.
Le Monde est globalisé. Les Investisseurs ne confient leurs " sous " qu'aux pays de Droit ; dans des pays où la Justice fonctionne, où les responsables de leurs entreprises savent…pour avoir appris. Notre pays aujourd'hui s'est donné des responsables. Ils parlent au nom de la Côte d'Ivoire dans les instances internationales. On les regarde avec commisération pour la plupart. Ils ne sont pas allés à l'Ecole. Cela se voit, cela se sent. Ici, sur place et chez nous, d'autres et trop de "responsables" Jeunes autoproclamés, autorévelés, pensent nous conduire à l'Eden, sans être allés à l'Ecole. Or l'Eden n'est que par l'Ecole, c'est-à-dire par la Connaissance. L'Eden est juste au sortir de l'Ecole. Ils parlent, ils brassent de l'air dans les Médias d'Etat. Des négatifs de "petits Goebbels !" Ils veulent inventer le Monde avec, reconnaissons-le, l'honnêteté de dire toujours qu'ils travaillent pour, non point la cause des Jeunes, mais pour quelqu'un d'une génération lointaine, née en 1990. Sont donc embarqués nos Jeunes, dans une aventure que des "gourous" maîtrisent. Aventure que seul l'argent nourrit. Ces Jeunes-là ont un Patron qui alimente leur cerveau par l'argent.
Le Monde d'aujourd'hui appartient aux Jeunes propres, instruits, qui doivent être capables de dire combien d'heures ils ont passé dans les amphithéâtres, combien de temps ils ont passé avec leurs Professeurs pour des mémoires et leur validation.
Qui et que sont aujourd'hui les LEADEARS DES JEUNES ? Des modèles de travail ? Des modèles pour le respect du Maître ? Des modèles d'humilité, de vérité, de solidarité et de partage ? Ce sont des questions auxquelles doivent répondre celles et ceux qui parlent de la Génération des Jeunes, avant de parler de l'impérieuse nécessité de voir les jeunes au Pouvoir. Les Jeunes de Côte d'Ivoire doivent avoir conscience de cet état des choses.
Des médiocres pourraient par extraordinaire arriver au Pouvoir. Sauf si le Peuple accepte la médiocrité ! L'histoire nous en donne des exemples, en même temps qu'elle nous étale les drames de l'exercice de ce Pouvoir, par des incompétents. Comme est venu le temps du réveil !
Professeur Alassane Salif N'Diaye
