« Ce sont des éléments qui ont attaqué la patrouille. Il y a certains qui ont pu être identifiés et qui sont en cavale. Nous ferons tout pour mettre la main sur eux ». Ce sont là un extrait des propos tenus par le commandant de la zone 6 Losseni Fofana dans un entretien sur le site des Forces nouvelles après l’attaque de sa base par des insurgés. Ainsi donc, le patron des FAFN de la ville de Man avait promis, à travers cette déclaration, mettre le grappin sur les assaillants. C’est chose faite depuis le mardi 3 février 2009. Selon des sources concordantes et rapportées par Onuci-Fm , le système de ratissage mis en place par le commandant Losseni a permis de mettre aux arrêts plus d’une vingtaine de personnes. Mais pour parvenir à cette fin, il a été mis en place un dispositif sécuritaire renforcé dans les points stratégiques de la ville. De fait, les axes reliant Man aux différentes villes que sont Biankouma, Danané, Kouibly et Facobly ainsi qu’Abidjan ont été scrupuleusement gardés par le chef de sécurité du commandant Losseni Fofana. En plus de cela, des patrouilles se sont multipliées dans les différents quartiers de la ville en vue de dissuader les assaillants. Exaspérées par ces nombreuses manifestations suivies de coups de fusils, les populations ont exprimé leur indignation. «Nous avons vécu la guerre pour la première fois. Si cela doit se répéter entre eux-mêmes, ça nous écoeure. On n’arrive pas à trouver à manger et s’il faut encore rester dans les maisons à cause des armes, ça devient encore plus difficile », a déclaré un habitant de la ville de Man sous le sceau de l’anonymat. Pour rappel, des affrontements à l’arme lourde ont eu lieu dans la nuit du 1er au 2 février entre des éléments du Commandant Losseni et des insurgés. Bilan de ces affrontements, 3 morts et plusieurs blessés.
T.A.B
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