BOUAKE - La Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne, en charge du recensement en vue de la présidentielle, a promis mercredi des séances de "rattrapage" après la fin des opérations prévue le 28 février, a constaté un correspondant de l'AFP.
La CEI a "prévu de finir" les opérations d'identification et de recensement le 28 février, a rappelé son président Robert Beugré Mambé, à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre Guillaume Soro à Bouaké (centre), fief de l'ex-rébellion dont il est le chef.
Après cette date, la commission mettra en place "un mode de rattrapage"
pour ceux qui auront acquis au dernier moment les documents d'état-civil nécessaires à l'opération, a-t-il ajouté devant la presse.
La date du 28 février a fait débat ces dernières semaines, un autre organisme officiel, la Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI), la jugeant "aléatoire" en raison de "dysfonctionnements" sur le terrain.
Alors que la date de l'élection présidentielle, sans cesse repoussée depuis 2005, n'est toujours pas connue, M. Mambé a affirmé que la CEI était "en train d'établir le chronogramme" (calendrier) du scrutin.
"Nous avons une idée mais il y a des éléments qu'on ne maîtrise pas assez bien pour l'instant", a-t-il expliqué, citant "la durée du traitement des contentieux" qui suivront la publication des listes électorales.
Selon plusieurs sources proches du dossier, les principaux responsables ivoiriens devraient se retrouver prochainement autour du médiateur, le président burkinabè Blaise Compaoré, pour fixer la date de la présidentielle.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord, complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes.
La CEI a "prévu de finir" les opérations d'identification et de recensement le 28 février, a rappelé son président Robert Beugré Mambé, à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre Guillaume Soro à Bouaké (centre), fief de l'ex-rébellion dont il est le chef.
Après cette date, la commission mettra en place "un mode de rattrapage"
pour ceux qui auront acquis au dernier moment les documents d'état-civil nécessaires à l'opération, a-t-il ajouté devant la presse.
La date du 28 février a fait débat ces dernières semaines, un autre organisme officiel, la Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI), la jugeant "aléatoire" en raison de "dysfonctionnements" sur le terrain.
Alors que la date de l'élection présidentielle, sans cesse repoussée depuis 2005, n'est toujours pas connue, M. Mambé a affirmé que la CEI était "en train d'établir le chronogramme" (calendrier) du scrutin.
"Nous avons une idée mais il y a des éléments qu'on ne maîtrise pas assez bien pour l'instant", a-t-il expliqué, citant "la durée du traitement des contentieux" qui suivront la publication des listes électorales.
Selon plusieurs sources proches du dossier, les principaux responsables ivoiriens devraient se retrouver prochainement autour du médiateur, le président burkinabè Blaise Compaoré, pour fixer la date de la présidentielle.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord, complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes.
