Le Collectif des agents et travailleurs du ministère de l’Agriculture (Minagra) n’est pas pour qu’on fourvoie l’ensemble des travailleurs dudit ministère en lui imposant un projet de décret unilatéral. Ces agents ont décidé, au cours d’une assemblée générale tenue hier au 23ème étage de la Caistab, de maintenir leur grève jusqu’à ce que le projet de décret unilatéral soit retiré de la table du ministre de la Fonction publique et remplacé par le projet rédigé de façon consensuelle. “Nous n’allons pas suspendre notre mot d’ordre de grève, nous allons continuer la lutte parce que le décret unilatéral ne nous arrange pas. Il faut revenir au décret consensuel et tenir compte de nos avis et propositions”, a martelé le président du collectif, Irié Bi Irié Benjamin. Cette grève entamée depuis le 26 janvier et qui dure depuis une dizaine de jours constitue une entrave au bon fonctionnement du ministère. “Nous sommes arrivés à une phase décisive de notre lutte et nous avons vraiment besoin de nos primes et nos souhaits sont qu’elles soient payées au grand tard en mars pour ne pas que on n’arrive à une autre étape», a-t-il dit.
Selon lui, le projet de décret élaboré unilatéralement et déposé sur le bureau du ministre de la Fonction publique et qui, dit-on, est inspiré d’un décret du ministère du Commerce pour un projet semblable, est une insulte à l’ensemble du personnel du Minagri. «Nous sommes indignés par l’élaboration unilatérale d’un autre projet et qui n’a rien à voir avec celui que nous avons rédigé de façon consensuelle. Ce projet de 15 articles déposé au ministère de la Fonction publique contient des injustices et des parties pouvant engendrer des polémiques notamment en son article 2 et de 8 à 10», a-t-il relevé.
Pour le président du collectif, les travailleurs et agents ne doivent pas être les parents pauvres du Minagri, dont la source pourrait provenir de ce projet qui les dépouille presque de leurs droits et crée un clivage entre les travailleurs. “Nous ne savons pas ce qui sera mobilisé comme ressource et nous souhaitons qu’il y ait un comité de suivi et de gestion du fond et qu’une plate-forme de discussion soit mise en place pour tenir compte de nos propositions et avis“, a-t-il indiqué.
Il a souhaité que les travailleurs se mobilisent afin que le projet de décret unilatéral soit rejeté. Par ailleurs, une rencontre avec le directeur de cabinet du ministre de tutelle a été prévue au sortir de cette assemblée générale et une autre AG est projetée le lundi prochain.
Djè Abel
Selon lui, le projet de décret élaboré unilatéralement et déposé sur le bureau du ministre de la Fonction publique et qui, dit-on, est inspiré d’un décret du ministère du Commerce pour un projet semblable, est une insulte à l’ensemble du personnel du Minagri. «Nous sommes indignés par l’élaboration unilatérale d’un autre projet et qui n’a rien à voir avec celui que nous avons rédigé de façon consensuelle. Ce projet de 15 articles déposé au ministère de la Fonction publique contient des injustices et des parties pouvant engendrer des polémiques notamment en son article 2 et de 8 à 10», a-t-il relevé.
Pour le président du collectif, les travailleurs et agents ne doivent pas être les parents pauvres du Minagri, dont la source pourrait provenir de ce projet qui les dépouille presque de leurs droits et crée un clivage entre les travailleurs. “Nous ne savons pas ce qui sera mobilisé comme ressource et nous souhaitons qu’il y ait un comité de suivi et de gestion du fond et qu’une plate-forme de discussion soit mise en place pour tenir compte de nos propositions et avis“, a-t-il indiqué.
Il a souhaité que les travailleurs se mobilisent afin que le projet de décret unilatéral soit rejeté. Par ailleurs, une rencontre avec le directeur de cabinet du ministre de tutelle a été prévue au sortir de cette assemblée générale et une autre AG est projetée le lundi prochain.
Djè Abel