A la veille de son voyage, sur Niamey (Niger) où elle représentera la Côte d’Ivoire aux 1ers Jeux de la communauté économique des Etats sahélo-sahéliens (CEN-SAD), du 4 au 14 février 2009, la compagnie Kagnondé a annoncé la couleur dans sa chorégraphie “Lossitôt”.
“Lossitôt” signifie en langue ébrié de Côte d’Ivoire, “sur notre chemin”. C’est ce terme que la bouillante chorégraphe ivoirienne Péoula Zéréhoué a choisi comme titre de sa nouvelle création vue, vendredi, en grande première par un public complice de la salle Niangoran Porquet du palais de la culture de Treichville. “A travers ce spectacle avec lequel nous allons défendre les couleurs ivoiriennes aux 1ers Jeux de la CEN-SAD qui se déroulent, du 4 au 14 février prochain au Niger, je parle du chemin parcouru par la compagnie Kagnondé depuis sa naissance. J’ai retenu les grandes étapes des différents efforts que nous avons dû fournir pour franchir des obstacles, sans toutefois oublier que la lutte doit continuer jusqu’à ce que nous atteignions notre but, c’est-à-dire notre bien-être”, explique la chorégraphe.
Péoula et ses 10 danseurs, musiciens et chanteurs jouent cette destinée en quatre tableaux de 45 minutes, dans la catégorie “danse d’inspiration traditionnelle”. Le premier symbolise le début de la longue marche du groupe. Le deuxième fait suite aux différentes épreuves qui jalonnent sa vie. Après, chacun des membres du groupe s’arrête et médite son futur individuel. Lorsque tout le monde converge dans la liesse, c’est pour dire que le bon port n’est pas encore atteint.
Une dynamique audacieuse
En somme, la danse de Kagnondé est inspirée de traditions aussi diverses que variées. Que le spectacle ait une saveur guéré, sénoufo, akan, bété, d’afro-brésilienne ou mandingue, l’inspiration de la chorégraphe et ses hommes reste un festin fumant servi sur un plateau de rêve.
A travers des figures qui se décuplent, parfois ornées d’humour subtile, toujours rythmées de langages musicaux et de chants sobres, sporadiques ils vont au-delà d’eux-mêmes. Exaltant ainsi un travail antérieur et de laboratoire amorcé depuis le célèbre Village Ki-Yi de Wêrê-Wêrê Liking-Gnepo où tous ont été formés. C’est à la fois l’expression de la puissance et de l’intensité, voire une dynamique audacieuse.
“Je suis prête pour ce soir. Je suis en jambe, comme on dit”, confiait, quelques instants avant le spectacle, la danseuse Landry Louoba. Effectivement, elle fut décisive cette nuit de vendredi avec les Nessemon Blédé, Jean B., Anicet, Bamba et bien d’autres qui devraient confirmer la bonne santé du groupe, à Niamey.
En attendant donc qu’ils s’explosent totalement à Beyrouth (Liban), où la compagnie défendra encore le drapeau ivoirien en septembre, dans la catégorie “danse d’inspiration traditionnelle”, aux prochains Jeux de la Francophonie. En tout cas, les Ivoiriens sont déterminés à revoir leurs prétentions à la hausse, après avoir remporté la médaille de bronze, il y a 4 ans, lors du rendez-vous précédent, à Niamey. “On espère que cette fois-ci, on obtiendra la médaille d’or”, rêve la chorégraphe Péoula Zréhoué.
Schadé Adédé schadeci@yahoo.fr
“Lossitôt” signifie en langue ébrié de Côte d’Ivoire, “sur notre chemin”. C’est ce terme que la bouillante chorégraphe ivoirienne Péoula Zéréhoué a choisi comme titre de sa nouvelle création vue, vendredi, en grande première par un public complice de la salle Niangoran Porquet du palais de la culture de Treichville. “A travers ce spectacle avec lequel nous allons défendre les couleurs ivoiriennes aux 1ers Jeux de la CEN-SAD qui se déroulent, du 4 au 14 février prochain au Niger, je parle du chemin parcouru par la compagnie Kagnondé depuis sa naissance. J’ai retenu les grandes étapes des différents efforts que nous avons dû fournir pour franchir des obstacles, sans toutefois oublier que la lutte doit continuer jusqu’à ce que nous atteignions notre but, c’est-à-dire notre bien-être”, explique la chorégraphe.
Péoula et ses 10 danseurs, musiciens et chanteurs jouent cette destinée en quatre tableaux de 45 minutes, dans la catégorie “danse d’inspiration traditionnelle”. Le premier symbolise le début de la longue marche du groupe. Le deuxième fait suite aux différentes épreuves qui jalonnent sa vie. Après, chacun des membres du groupe s’arrête et médite son futur individuel. Lorsque tout le monde converge dans la liesse, c’est pour dire que le bon port n’est pas encore atteint.
Une dynamique audacieuse
En somme, la danse de Kagnondé est inspirée de traditions aussi diverses que variées. Que le spectacle ait une saveur guéré, sénoufo, akan, bété, d’afro-brésilienne ou mandingue, l’inspiration de la chorégraphe et ses hommes reste un festin fumant servi sur un plateau de rêve.
A travers des figures qui se décuplent, parfois ornées d’humour subtile, toujours rythmées de langages musicaux et de chants sobres, sporadiques ils vont au-delà d’eux-mêmes. Exaltant ainsi un travail antérieur et de laboratoire amorcé depuis le célèbre Village Ki-Yi de Wêrê-Wêrê Liking-Gnepo où tous ont été formés. C’est à la fois l’expression de la puissance et de l’intensité, voire une dynamique audacieuse.
“Je suis prête pour ce soir. Je suis en jambe, comme on dit”, confiait, quelques instants avant le spectacle, la danseuse Landry Louoba. Effectivement, elle fut décisive cette nuit de vendredi avec les Nessemon Blédé, Jean B., Anicet, Bamba et bien d’autres qui devraient confirmer la bonne santé du groupe, à Niamey.
En attendant donc qu’ils s’explosent totalement à Beyrouth (Liban), où la compagnie défendra encore le drapeau ivoirien en septembre, dans la catégorie “danse d’inspiration traditionnelle”, aux prochains Jeux de la Francophonie. En tout cas, les Ivoiriens sont déterminés à revoir leurs prétentions à la hausse, après avoir remporté la médaille de bronze, il y a 4 ans, lors du rendez-vous précédent, à Niamey. “On espère que cette fois-ci, on obtiendra la médaille d’or”, rêve la chorégraphe Péoula Zréhoué.
Schadé Adédé schadeci@yahoo.fr