L’Agence de développement du Grand Nord (ADGN) regroupant les ressortissants du nord de la Côte d’Ivoire appelle les autorités ivoiriennes à initier des opérations d’audiences foraines complémentaires pour délivrer des jugements supplétifs à ceux qui n’en ont pas encore. C’est l’une des recommandations de l’atelier que l’ADGN a organisé le 3 janvier dernier dans un complexe hôtelier à Angré et dont la restitution des actes s’est faite le mercredi 28 janvier dernier à la mairie du Plateau.
L’atelier a eu pour objectif de réfléchir sur l’identification des populations du Grand Nord. Dans le détail, les représentants des 12 départements qui composent le Grand Nord ont recensé les problèmes rencontrés par la population dans le processus d’identification. Il a donc été identifié la mauvaise gestion et la destruction partielle de l’état civil, l’absence de l’administration judiciaire, l’insuffisance de l’électrification rurale, la mauvaise qualité et l’insuffisance des infrastructures routières et l’insuffisance de sensibilisation de la population.
Point par point, l’atelier a fait des propositions pour décanter la situation et permettre aux citoyens de se faire identifier. Ainsi, outre les audiences foraines complémentaires, évoquées ci-dessus, l’atelier exhorte à une accélération de la restauration de l’état civil.
Selon le ministère de la justice en charge de ce dossier, ce sont 20 mille registres d’état civil qui ont été détruits. Jeudi, la commission nationale de supervision de l’identification (CNSI) réunie en atelier de revue diagnostique du processus d’identification a parlé, dans son rapport, de la nécessité de réconcilier la reconstitution de l’état civil avec l’enrôlement pour ne pas laisser un grand nombre de la population à la touche. Dans le même ordre d’idées, les 12 départements du Grand Nord demandent l’accélération de l’administration judiciaire au nord. En effet, note le rapport, l’absence de l’administration judiciaire dans les zones centre, nord et ouest est «un handicap majeur pour l’établissement des certificats de nationalité des jeunes de 16 et 17 ans».
Enfin, l’atelier pense qu’il faut, pour couronner le tout, une campagne de sensibilisation de proximité et de masse de cette population sur la nécessité de posséder une carte nationale d’identité. «L’opération d’enrôlement en cours, bien que louable en ce qu’elle permet d’établir des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeur, ne pourra atteindre un grand nombre de citoyens que si des actions de sensibilisation massives sont entreprises ; et, surtout, si les populations bénéficient d’un encadrement adéquat et adapté aux réalités du terrain», avait déclaré Mme Maïmouna Koné épouse Faber, présidente de l’ADGN, lors de la cérémonie d’ouverture.
Coulibaly Zié Oumar
L’atelier a eu pour objectif de réfléchir sur l’identification des populations du Grand Nord. Dans le détail, les représentants des 12 départements qui composent le Grand Nord ont recensé les problèmes rencontrés par la population dans le processus d’identification. Il a donc été identifié la mauvaise gestion et la destruction partielle de l’état civil, l’absence de l’administration judiciaire, l’insuffisance de l’électrification rurale, la mauvaise qualité et l’insuffisance des infrastructures routières et l’insuffisance de sensibilisation de la population.
Point par point, l’atelier a fait des propositions pour décanter la situation et permettre aux citoyens de se faire identifier. Ainsi, outre les audiences foraines complémentaires, évoquées ci-dessus, l’atelier exhorte à une accélération de la restauration de l’état civil.
Selon le ministère de la justice en charge de ce dossier, ce sont 20 mille registres d’état civil qui ont été détruits. Jeudi, la commission nationale de supervision de l’identification (CNSI) réunie en atelier de revue diagnostique du processus d’identification a parlé, dans son rapport, de la nécessité de réconcilier la reconstitution de l’état civil avec l’enrôlement pour ne pas laisser un grand nombre de la population à la touche. Dans le même ordre d’idées, les 12 départements du Grand Nord demandent l’accélération de l’administration judiciaire au nord. En effet, note le rapport, l’absence de l’administration judiciaire dans les zones centre, nord et ouest est «un handicap majeur pour l’établissement des certificats de nationalité des jeunes de 16 et 17 ans».
Enfin, l’atelier pense qu’il faut, pour couronner le tout, une campagne de sensibilisation de proximité et de masse de cette population sur la nécessité de posséder une carte nationale d’identité. «L’opération d’enrôlement en cours, bien que louable en ce qu’elle permet d’établir des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeur, ne pourra atteindre un grand nombre de citoyens que si des actions de sensibilisation massives sont entreprises ; et, surtout, si les populations bénéficient d’un encadrement adéquat et adapté aux réalités du terrain», avait déclaré Mme Maïmouna Koné épouse Faber, présidente de l’ADGN, lors de la cérémonie d’ouverture.
Coulibaly Zié Oumar