Lors de son enrôlement, le président de l’Union des nouvelles générations (UNG), Stéphane Kipré, s’est prêté aux questions de Notre Voie. Il a exprimé son souhait de voir tous les ivoiriens enrôlés et a interpellé la cei sur la bonne gestion des fonds mis à sa disposition.
Notre Voie : Quels sont vos sentiments après votre enrôlement ?
Stéphane Kipré : Je suis heureux d’avoir satisfait à ce besoin en tant qu’ivoirien, en venant me faire enrôler dans mon village pour que l’Etat puisse me donner une carte nationale d’identité et une carte d’électeur. Je suis fier de voir que mon Etat commence à identifier ses administrés.
N.V. : La CEI a fixé au 28 février prochain l’arrêt de l’enrôlement. Que pensez-vous de cette date?
S.K. : Nous demandons l’indulgence du président de la CEI de permettre à tous les ivoiriens de se faire enrôler pour éviter d’être à la base d’une autre crise après l’élection présidentielle. Nous disons que d’ici fin février, il ne sera pas possible d’enrôler 3 millions d’ivoiriens. Or, tous les ivoiriens doivent participer au choix du Président de la République et d’autres élus. Nous voulons aller aux élections, mais de façon correcte.
N.V. : Pouvez-vous vous prononcer sur le déroulement de l’opération en général ?
S.K. : L’Etat de Côte d’Ivoire a financé l’achat de 6 000 valises pour pouvoir identifier et enrôler tous les ivoiriens dans une période raisonnable. Malheureu-sement, je constate qu’il y a une seule valise dans chaque centre de collecte pour enrôler de 60 à 80 personnes par jour. Nous demandons à la SAGEM de nous livrer toutes les valises pour que le processus avance au rythme voulu par les ivoiriens en vue de sortir de la crise par l’élection présidentielle juste et transparente. Ceux qui ont en charge le processus électoral, c’est la Commission électorale indépendante (CEI) et l’Etat ivoirien. L’Etat vient de débloquer 4 milliards de francs pour permettre à l’opération d’avancer sans difficultés. Nous invitons la CEI à utiliser correctement cet argent du contribuable. Nous sommes écoeurés d’apprendre que des agents dans certaines régions arrêtent de travailler pour des salaires impayés.
N.V. : Etes-vous préoccupé par les dates des élections ?
S.K. : Oui, la Commission électorale indépendante doit nous communiquer un chronogramme objectif. Aujourd’hui, les ivoiriens avancent dans un processus flou parce qu’ils ne savent pas quand auront lieu les différentes échéances électorales. Le chronogramme n’a rien à voir avec les moyens financiers dont parle le président de la Commission électorale indépendante. Pour l’heure, nous demandons aux ivoiriens de se rendre massivement dans les centres de collecte pour se faire enrôler.
Interview réalisée par Eustache Gooré Bi eustachegoorebi@yahoo.fr
Notre Voie : Quels sont vos sentiments après votre enrôlement ?
Stéphane Kipré : Je suis heureux d’avoir satisfait à ce besoin en tant qu’ivoirien, en venant me faire enrôler dans mon village pour que l’Etat puisse me donner une carte nationale d’identité et une carte d’électeur. Je suis fier de voir que mon Etat commence à identifier ses administrés.
N.V. : La CEI a fixé au 28 février prochain l’arrêt de l’enrôlement. Que pensez-vous de cette date?
S.K. : Nous demandons l’indulgence du président de la CEI de permettre à tous les ivoiriens de se faire enrôler pour éviter d’être à la base d’une autre crise après l’élection présidentielle. Nous disons que d’ici fin février, il ne sera pas possible d’enrôler 3 millions d’ivoiriens. Or, tous les ivoiriens doivent participer au choix du Président de la République et d’autres élus. Nous voulons aller aux élections, mais de façon correcte.
N.V. : Pouvez-vous vous prononcer sur le déroulement de l’opération en général ?
S.K. : L’Etat de Côte d’Ivoire a financé l’achat de 6 000 valises pour pouvoir identifier et enrôler tous les ivoiriens dans une période raisonnable. Malheureu-sement, je constate qu’il y a une seule valise dans chaque centre de collecte pour enrôler de 60 à 80 personnes par jour. Nous demandons à la SAGEM de nous livrer toutes les valises pour que le processus avance au rythme voulu par les ivoiriens en vue de sortir de la crise par l’élection présidentielle juste et transparente. Ceux qui ont en charge le processus électoral, c’est la Commission électorale indépendante (CEI) et l’Etat ivoirien. L’Etat vient de débloquer 4 milliards de francs pour permettre à l’opération d’avancer sans difficultés. Nous invitons la CEI à utiliser correctement cet argent du contribuable. Nous sommes écoeurés d’apprendre que des agents dans certaines régions arrêtent de travailler pour des salaires impayés.
N.V. : Etes-vous préoccupé par les dates des élections ?
S.K. : Oui, la Commission électorale indépendante doit nous communiquer un chronogramme objectif. Aujourd’hui, les ivoiriens avancent dans un processus flou parce qu’ils ne savent pas quand auront lieu les différentes échéances électorales. Le chronogramme n’a rien à voir avec les moyens financiers dont parle le président de la Commission électorale indépendante. Pour l’heure, nous demandons aux ivoiriens de se rendre massivement dans les centres de collecte pour se faire enrôler.
Interview réalisée par Eustache Gooré Bi eustachegoorebi@yahoo.fr
