Les membres de la Mutuelle intégrée de développement du canton Bôo (Mudtu) ont annoncé récemment le démarrage de leurs activités interrompues depuis le déclenchement de la crise ivoirienne. Ils ont fait cette annonce lors de la dernière édition de la fête des retrouvailles qu'ont abritée Tuambly, Daidjan, Petit-Guiglo et Zouyaï, villages du canton Bôo, derrière la rivière Douhi. Fête au cours de laquelle la situation socioéconomique du canton a été passée en revue.
M. Zakpa Honoré, président de la Mutuelle, a saisi cette occasion, pour rappeler à la population l'objectif premier de cette mutuelle : " La Mudtu se veut le creuset de l'épanouissement socio-économique des populations des localités de Keïbly, Médibly, Diboké, Tinhou, Tuambly, Kouadéguezon, Daidjan, Petit-Guiglo, Zouyaï, Oulaitaïbly et Zilébly qui composent le canton ".. Ce qui s'est traduit par des actes posés par le passé. Il s'agit, entre autres, de la construction d'écoles primaires, de dispensaires dans certains villages, l'organisation de multiples campagnes de sensibilisation à la scolarisation des enfants. " A moyen terme, nous envisageons d'étendre nos activités à l'ensemble des 12 villages du canton Bôo. Mais dans l'immédiat, nous oeuvrons à relier tous ces villages au réseau national électrique ", a révélé le président Zakpa Honoré. Qui n'oublie pas de souligner le manque de pistes praticables depuis longtemps et la panne de la quasi-totalité des pompes villageoises. Par ailleurs, M. Zakpa s'est dit préoccupé par le sort des centres de santé du canton qui manquent de sages-femmes et de médicaments de première nécessité. " Par manque de maternités et d'infrastructures routières dans certains villages, les femmes en travail sont transportées au mieux des cas, dans des brouettes ou des hamacs ", s'est lamenté le président de cette association. Concernant l’éducation, il a révélé neuf écoles primaires qui comptent soixante-six classes fonctionnent avec seulement vingt-quatre instituteurs. Ces établissements scolaires manquent aussi de tables-bancs, et de matériel didactique. Le point de ce triste tableau a été fait au sous-préfet de Bloléquin, M. Koffi Franck et aux membres du Mudtu venus s'imprégner des réalités de leur canton après sept années de crise.
Gouagnon Léopold
M. Zakpa Honoré, président de la Mutuelle, a saisi cette occasion, pour rappeler à la population l'objectif premier de cette mutuelle : " La Mudtu se veut le creuset de l'épanouissement socio-économique des populations des localités de Keïbly, Médibly, Diboké, Tinhou, Tuambly, Kouadéguezon, Daidjan, Petit-Guiglo, Zouyaï, Oulaitaïbly et Zilébly qui composent le canton ".. Ce qui s'est traduit par des actes posés par le passé. Il s'agit, entre autres, de la construction d'écoles primaires, de dispensaires dans certains villages, l'organisation de multiples campagnes de sensibilisation à la scolarisation des enfants. " A moyen terme, nous envisageons d'étendre nos activités à l'ensemble des 12 villages du canton Bôo. Mais dans l'immédiat, nous oeuvrons à relier tous ces villages au réseau national électrique ", a révélé le président Zakpa Honoré. Qui n'oublie pas de souligner le manque de pistes praticables depuis longtemps et la panne de la quasi-totalité des pompes villageoises. Par ailleurs, M. Zakpa s'est dit préoccupé par le sort des centres de santé du canton qui manquent de sages-femmes et de médicaments de première nécessité. " Par manque de maternités et d'infrastructures routières dans certains villages, les femmes en travail sont transportées au mieux des cas, dans des brouettes ou des hamacs ", s'est lamenté le président de cette association. Concernant l’éducation, il a révélé neuf écoles primaires qui comptent soixante-six classes fonctionnent avec seulement vingt-quatre instituteurs. Ces établissements scolaires manquent aussi de tables-bancs, et de matériel didactique. Le point de ce triste tableau a été fait au sous-préfet de Bloléquin, M. Koffi Franck et aux membres du Mudtu venus s'imprégner des réalités de leur canton après sept années de crise.
Gouagnon Léopold