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Économie Publié le vendredi 6 février 2009 | Le Nouveau Navire

Le phare - Diminution des tarifs du transport :Voici pourquoi ça coince

Contrairement à la promesse faite par les transporteurs, à l’issue d’une rencontre avec le ministre des Transports, Albert Mabri Toikeusse, de revoir à la baisse les tarifs appliqués sur les lignes des véhicules de transport en commun (Gbaka, taxis communaux et intercommunaux), aucune diminution n’a été faite dans le district d’Abidjan. Depuis lors, les populations réclament une baisse des tarifs pratiqués, notamment ceux d’Abidjan. Cela, dans l’indifférence des acteurs de ce secteur d’activités qui usent de subterfuges pour ne pas répondre favorablement aux cris du cœur des populations. Face à la situation, surtout face au silence du gouvernement qui donne l’impression d’attendre que le pire arrive pour intervenir, la Fédération nationale des syndicats des chauffeurs unis de Côte d’Ivoire (Fenascu-ci) par la voix de son président Diakité Yacouba, crève l’abcès et fait des révélations. D’entrée, le leader syndical a réfuté l’argument selon lequel la recette journalière imposée au chauffeur par le patron n’aurait pas subi de baisse, serait à la base du refus du chauffeur de diminuer le tarif. « Malgré les augmentations successives du prix du carburant à la pompe, aucun transporteur n’a augmenté la recette journalière du chauffeur », a-t-il précisé. Pour lui, logiquement cela ne devrait pas être un obstacle pour diminuer le transport. Avant de fustiger le comportement de certains acteurs du transport qui frise le chantage et la mauvaise foi. « Si aujourd’hui certains de nos camarades se rebellent contre cette décision, l’Etat en est le grand responsable », dira Diakité Yacouba. Puis de crever l’abcès : « En son temps lorsque nous aurons déposé un préavis de grève pour protester contre la première augmentation du prix du carburant à la pompe, l’Etat, de façon maladroite, a proposé aux transporteurs un milliard de fcfa comme fonds de garantie pour le renouvellement du parc auto. Par la suite cet engagement de l’Etat n’a pas eu de suite. C’est donc à dessein que certains de nos camarades sont restés de marbre. Une façon pour eux de contraindre l’Etat à honorer son engagement vis-à-vis des transporteurs ». Poursuivant, le premier responsable du Fenascu-ci a jugé inopportune cette proposition de l’Etat de nature à créer des dissensions entre transporteurs. Puis de conseiller à l’Etat de s’abstenir de prendre des engagements qu’il ne pourra pas honorer du fait de la crise qui frappe notre pays.


Colobaly N’Golo A.
Légende (photo) : M. Diakité Yacouba
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