En pleine campagne sucrière, les employés des deux complexes sucriers de Ferké sont entrés en grève depuis le lundi 02 février 2009. Arrêtant du coup le travail. Notons que cette campagne a démarré en novembre 2008 avec de nombreuses revendications des employés des deux complexes. Les 800 employés permanents et 3500 employés temporaires revendiquent une amélioration de leurs conditions sociales et de travail. Au nombre desquelles figurent bien l’augmentation des salaires de base qui sont restés tels depuis 10ans, l’obtention des primes de transport, des primes de nuit. Ils ont dénoncé les prélèvements faits sur leurs salaires pour, dit-on, la CNPS, mais selon les travailleurs aucun d’entre eux ne connaît son numéro de la CNPS. Egalement, ils déplorent le fait que l’entreprise se désengage en cas d’accident du travail. A ce chapelet de revendications, il faut ajouter la prime que les employés réclament pour la fin de campagne qui ne dure que 6 mois.
N’ayant pas eu gain de cause et face au désintérêt du patronat, les travailleurs ont décidé de débrayer.
Avisé, le DG adjoint, M. Marcel Mérault, avance ceci: “La société fait déjà beaucoup de sacrifices en fonctionnant depuis les 6 ans de crise ; nous payons l’impôt à l’Etat en plus des frais de location des installations de l’Etat et aussi les taxes des Forces nouvelles. ”
Avant de rassurer qu’il essayera de faire de son mieux. Face à cette situation le préfet de région, M. Auguste Tahan, et le sous-préfet de Ferké se sont engagés à trouver un compromis dans la résolution de la crise. Le préfet a préconisé l’octroi d’une prime de 5000F par mois, d’une prime de fin de campagne de 10000F et de 5 KG de sucre et demandé aux employés d’avoir des délégués. Mais le plan de sortie de crise n’a pas apparemment rencontré l’adhésion des travailleurs. Puisque rien n’a véritablement repris. Un employé qui a requis l’anonymat, a confié : “En prenant les sociétés avec l’Etat en 1997 la SUCAF CI avait un chiffre d’affaires de 10,6 milliards de Franc CFA et en 2008 c’est un chiffre d’affaires de 21,2 milliards et les salaires ne bougent pas. En plus le Dg Jean Claude Schmidt, par ailleurs Dg de SOLIBRA, serait sur le point de racheter le complexe de Borotou”. Avant de poursuivre : “Nous sommes en grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications”.
SKB à Korhogo
N’ayant pas eu gain de cause et face au désintérêt du patronat, les travailleurs ont décidé de débrayer.
Avisé, le DG adjoint, M. Marcel Mérault, avance ceci: “La société fait déjà beaucoup de sacrifices en fonctionnant depuis les 6 ans de crise ; nous payons l’impôt à l’Etat en plus des frais de location des installations de l’Etat et aussi les taxes des Forces nouvelles. ”
Avant de rassurer qu’il essayera de faire de son mieux. Face à cette situation le préfet de région, M. Auguste Tahan, et le sous-préfet de Ferké se sont engagés à trouver un compromis dans la résolution de la crise. Le préfet a préconisé l’octroi d’une prime de 5000F par mois, d’une prime de fin de campagne de 10000F et de 5 KG de sucre et demandé aux employés d’avoir des délégués. Mais le plan de sortie de crise n’a pas apparemment rencontré l’adhésion des travailleurs. Puisque rien n’a véritablement repris. Un employé qui a requis l’anonymat, a confié : “En prenant les sociétés avec l’Etat en 1997 la SUCAF CI avait un chiffre d’affaires de 10,6 milliards de Franc CFA et en 2008 c’est un chiffre d’affaires de 21,2 milliards et les salaires ne bougent pas. En plus le Dg Jean Claude Schmidt, par ailleurs Dg de SOLIBRA, serait sur le point de racheter le complexe de Borotou”. Avant de poursuivre : “Nous sommes en grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications”.
SKB à Korhogo
