L’assemblée générale extraordinaire du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire (SYNACASCI) du jeudi 05 février 2009, à l’Institut national de la santé publique (INSP) sis à Adjamé, a décidé d’une grève générale dans tous les hopitaux publics les 18, 19 et 20 février prochains. Sur plus de 500 médecins, pharmaciens et vétérinaires, seuls 6 se sont opposés à un dépôt de préavis de grève sur le bureau du ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, le professeur Hubert Oulaye. Aucune abstention n’a été enregistrée. C’est la majorité absolue et écrasante qui l’a emporté. Les militants de ce syndicat ont décidé que le respect ou non du service minimum dans les structures sanitaires de l’Etat fera l’objet d’une autre rencontre dans les prochains jours.
Pour motiver sa grève, le Synacasci s’est adossé au non respect par l’Etat du protocole d’accord signé en 2008 entre lui et le syndicat. Atté Boka Ernest a rappelé les engagements que l’Etat devait respecter fin janvier 2009 conformément audit protocole. Le paiement intégral des nouvelles indemnités (125 000FCFA) sus les 145000FCFA d’indemnités qu’ils avaient auparavant ; le paiement des 400 points indiciaires avec rappel des nouveaux salaires de fin janvier 2009 (les nouveaux salaires étant de 570000FCFA et les nouvelles indemnités 270000FCFA) ; le glissement catégoriel de 345 syndiqués qui ont plus de 13 ans de service ; l’adoption d’un statut particulier de tout le personnel de la santé.
Selon le secrétaire général de ce syndicat, tous les autres syndicats de la santé se joindront au Synacasci pour une grève collective et massive en attendant leur assemblée générale extraordinaire. «Les directeurs régionaux de la santé et les directeurs départementaux de la santé ne nous imposeront pas le service minimum. Ils discuteront avec nos secrétaires de sections pour voir comment nous allons l’organiser de façon intelligente durant cette grève. A tous nos camarades qui font des vacations à titre privé, la réussite de cette grève dépend de leur refus d’aller travailler dans les cliniques. Nous mettrons sur pied un comité de vigilance qui procèdera à des pointages pour dénoncer tous nos camarades qui sont contre notre évolution. Que les administrateurs des services de santé évitent d’être zélés. Si un DR ou un DD vous menace, saisissez le bureau exécutif», a lancé Etté Boka Ernest à l’endroit de ses camarades.
Charles Bédé
Pour motiver sa grève, le Synacasci s’est adossé au non respect par l’Etat du protocole d’accord signé en 2008 entre lui et le syndicat. Atté Boka Ernest a rappelé les engagements que l’Etat devait respecter fin janvier 2009 conformément audit protocole. Le paiement intégral des nouvelles indemnités (125 000FCFA) sus les 145000FCFA d’indemnités qu’ils avaient auparavant ; le paiement des 400 points indiciaires avec rappel des nouveaux salaires de fin janvier 2009 (les nouveaux salaires étant de 570000FCFA et les nouvelles indemnités 270000FCFA) ; le glissement catégoriel de 345 syndiqués qui ont plus de 13 ans de service ; l’adoption d’un statut particulier de tout le personnel de la santé.
Selon le secrétaire général de ce syndicat, tous les autres syndicats de la santé se joindront au Synacasci pour une grève collective et massive en attendant leur assemblée générale extraordinaire. «Les directeurs régionaux de la santé et les directeurs départementaux de la santé ne nous imposeront pas le service minimum. Ils discuteront avec nos secrétaires de sections pour voir comment nous allons l’organiser de façon intelligente durant cette grève. A tous nos camarades qui font des vacations à titre privé, la réussite de cette grève dépend de leur refus d’aller travailler dans les cliniques. Nous mettrons sur pied un comité de vigilance qui procèdera à des pointages pour dénoncer tous nos camarades qui sont contre notre évolution. Que les administrateurs des services de santé évitent d’être zélés. Si un DR ou un DD vous menace, saisissez le bureau exécutif», a lancé Etté Boka Ernest à l’endroit de ses camarades.
Charles Bédé
