Au cours de leur assemblée générale d'hier, les cadres supérieurs de la santé ont décidé d'observer un arrêt de travail, avec service minimum, à partir du 18 février.
Les médecins ont décidé hier. Ils déposent la blouse à partir du 18 février pour 3 jours. Le bureau exécutif du Syndicat des cadres supérieurs de la santé (Synacass-ci) a été chargé de déposer le préavis de grève ce vendredi. Une décision qui a dû être farouchement discutée. A preuve, pour de nombreux cadres de la santé, présents à cette assemblée générale, tenue dans l'arrière cour de l'Institut national de la santé publique (Insp), il fallait aller directement à la grève. «On nous a assez tournés en bourrique. Arrêtons de tergiverser et allons directement à la grève», a souhaité un intervenant. «Le comportement de nos autorités est inélégant et outrageant. On ne peut pas nous promettre 400 points d'indice qui équivalent à une augmentation de 125.000Fcfa et ne nous donner que 62.5000Fcfa. Et cela sans explication. Le décret a été signé en 2007 et il devait prendre effet en début janvier 2009. Nous faire attendre pendant plus d'un an pour ne faire qu'un tel ajout, ce n'est pas normal. Et c'est pourquoi nous ne devons plus passer par le préavis de grève. Nous devons aller directement à la grève», a ajouté un autre. La table se séance conduite par Drs Boka Ernest et Amichia Magloire, respectivement secrétaire général du Synacass-ci et ancien leader du syndicat n'a pas été favorable à cette solution extrême. Pour l'ensemble des secrétaires de section qui ont pris la parole, il n'y avait pas à tergiverser, il fallait aller à la grève. «Ici ce n'est pas la table de séance qui décide, mais la base. Et si la base a décidé d'aller à la grève, la table de séance ne peut que suivre. Elle ne peut pas faire autrement». En définitive, les cadres de la santé ont opté d'entrer en grève, avec un service minimum. «Comme vous l'avez décidé, nous déposerons dès ce jour un préavis de grève au ministère de la Santé, au ministère de la Fonction publique et au ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques, avec ampliation à la présidence et à la primature», a précisé Dr Boka. Les points mentionnés seront l'application du décret d'augmentation des salaires, le paiement des indemnités, le paiement du reliquat du mois de janvier, et le traitement des 325 dossiers relatifs au glissement catégoriel. Rappelons que les infirmiers qui étaient présents à cette réunion syndicale ont apporté leur soutien aux médecins. Pour leur part, ils sont annoncé qu'ils organisent aujourd'hui une assemblée générale qui décidera certainement pour eux aussi, d'un arrêt de travail.
Touré Yelly
Les médecins ont décidé hier. Ils déposent la blouse à partir du 18 février pour 3 jours. Le bureau exécutif du Syndicat des cadres supérieurs de la santé (Synacass-ci) a été chargé de déposer le préavis de grève ce vendredi. Une décision qui a dû être farouchement discutée. A preuve, pour de nombreux cadres de la santé, présents à cette assemblée générale, tenue dans l'arrière cour de l'Institut national de la santé publique (Insp), il fallait aller directement à la grève. «On nous a assez tournés en bourrique. Arrêtons de tergiverser et allons directement à la grève», a souhaité un intervenant. «Le comportement de nos autorités est inélégant et outrageant. On ne peut pas nous promettre 400 points d'indice qui équivalent à une augmentation de 125.000Fcfa et ne nous donner que 62.5000Fcfa. Et cela sans explication. Le décret a été signé en 2007 et il devait prendre effet en début janvier 2009. Nous faire attendre pendant plus d'un an pour ne faire qu'un tel ajout, ce n'est pas normal. Et c'est pourquoi nous ne devons plus passer par le préavis de grève. Nous devons aller directement à la grève», a ajouté un autre. La table se séance conduite par Drs Boka Ernest et Amichia Magloire, respectivement secrétaire général du Synacass-ci et ancien leader du syndicat n'a pas été favorable à cette solution extrême. Pour l'ensemble des secrétaires de section qui ont pris la parole, il n'y avait pas à tergiverser, il fallait aller à la grève. «Ici ce n'est pas la table de séance qui décide, mais la base. Et si la base a décidé d'aller à la grève, la table de séance ne peut que suivre. Elle ne peut pas faire autrement». En définitive, les cadres de la santé ont opté d'entrer en grève, avec un service minimum. «Comme vous l'avez décidé, nous déposerons dès ce jour un préavis de grève au ministère de la Santé, au ministère de la Fonction publique et au ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques, avec ampliation à la présidence et à la primature», a précisé Dr Boka. Les points mentionnés seront l'application du décret d'augmentation des salaires, le paiement des indemnités, le paiement du reliquat du mois de janvier, et le traitement des 325 dossiers relatifs au glissement catégoriel. Rappelons que les infirmiers qui étaient présents à cette réunion syndicale ont apporté leur soutien aux médecins. Pour leur part, ils sont annoncé qu'ils organisent aujourd'hui une assemblée générale qui décidera certainement pour eux aussi, d'un arrêt de travail.
Touré Yelly