Insertion professionnelle - La France offre un centre de 75 millions de FCFA à Bouaflé

Un bel édifice composé de plusieurs bureaux, d’une salle de formation, d’une salle technique et de plusieurs autres salles annexes. C’est le visage qu’affiche la régie des services territoriaux de Bouaflé. D’une valeur de 75 millions de FCFA (bâtiment plus équipement), ce bâtiment est un don offert par la France dans le cadre d’un partenariat entre elle, l’AGEFOP, le FDFP, l’AGEPE et la FNS. Il s’inscrit dans le cadre d’une plate-forme de service (PFS) qui vise l’insertion des jeunes dans le tissus social à travers deux volets : chantier école et chantier insertion. Le premier consiste à apprendre d’une façon pratique un métier comme la maçonnerie. Le second va, lui, aider les bénéficiaires à donner corps à leurs initiatives agricoles ou de pêche. L’inauguration de la plate-forme de service de Bouaflé s’est déroulée le jeudi dernier dans la cour même du PFS en présence de SEM André Janier, Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, de Mme Jeannette Koudou, présidente du comité de pilotage de la plate- forme de service (COPIL), des autorités administratives et politiques, des bénéficiaires et une foule nombreuse venue participer à la fête. Valère Alexis Lela, 2e adjoint au maire de Bouaflé, Bi Gooré Yao, président du conseil général, Jeannette Koudou, présidente du COPIL ont tour à tour salué ce projet qu’ils ont qualifié, « d’unique en Afrique ». Tous ont émis le vœu que la coopération franco-ivoirienne se poursuive pour le bonheur des Ivoiriens. Les différents porte-parole des bénéficiaires, eux, ont souhaité que la période d’apprentissage d’un an soit prolongée à deux ans. L’Ambassadeur de France s’est réjoui de cette initiative qui, selon lui, est une solution à la crise que vit la Côte d’Ivoire. « Pour nous, il ne pourrait pas avoir de paix définitive sans emploi rémunérateur de tous ces jeunes qui sont désespérés », a souligné le diplomate français. C’est pourquoi, sont pays, dira-t-il, s’est engagé auprès des autorités de ce pays pour trouver une réponse définitive à cette question. « Les jeunes n’aspirent qu’à se prendre eux-mêmes en charge. Malheureusement, ces derniers ont été pris en otage par des charlatans politiques » a-t-il regretté. La coupure du ruban symbolique a mis fin à la cérémonie qui a commencé très tôt par la visite d’un jardin de bois de greffe (GBG) avec germoir et pépinière.
Thiery Latt, envoyé spécial