Boulangerie et pâtisserie. François Ahuili, président de la Fip-bpci: “Mme Kosséré n’a pas qualité pour agir au nom du Snbpci”

« Mme Kosséré fait de l’imposture. Elle n’a pas qualité pour agir au nom du Snbpci. Depuis huit ans, elle harcèle les Grands moulins d’Abidjan et l’Union patronale. Il est inadmissible que cette femme qui a été plusieurs fois déboutée continue d’amener les gens en justice ». C’est en ces termes que M. François Ahuili Naylor, président de l’Union nationale des patrons boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire, a crié son ras-le-bol, vendredi dernier, à l’hôtel Novotel, au Plateau, face au comportement de Mme Kosséré. Il reproche à celle-ci, de chercher à « contrôler à tout prix la corporation alors qu’elle n’est pas membre de notre association » et surtout d’ « utiliser abusivement le nom du Syndicat national des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ». Selon M. Ahuili, également président de la fédération interprofessionnelle des patrons boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire, Mme Kosséré n’est ni de près ni de loin mêlée à l’affaire qui oppose les boulangers et les Grands moulins. A en croire l’avocat de la fédération, Me Abbe Yao, Mme Kosséré a perdu tous les procès, aussi bien au niveau du tribunal de première instance d’Abidjan qu’à la Cour suprême. « Judiciairement, elle a été condamnée. Que les huissiers arrêtent de poser des actes qui font du tort aux opérateurs économiques. La preuve, elle vient encore d’être déboutée dans le cadre d’une saisie (27 janvier 2009). Une saisie déclarée nulle et de nul effet par le juge des référés le 05 février 2009, décision assortie d’une astreinte comminatoire de 10 millions de Fcfa. Elle n’a donc pas qualité pour agir et le débat est clos», révèle l’Union. M. Ahuili estime qu’un terme est mis une fois pour toute à l’affaire Kosséré car la justice a déjà clos le débat.

Jean Eric ADINGRA