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Politique Publié le lundi 9 février 2009 | Fraternité Matin

Identification à Korhogo : 4 sous-préfectures non couvertes

Lancée le 6 décembre dernier, l’opération d’identification et d’enrôlement a commencé par la commune de Korhogo pour s’étendre progressivement, à partir du 27 du même mois, à la sous-préfecture. Puis, à l’ensemble du département à partir du 3 janvier. Tout en tenant compte de l’ancien découpage administratif du département qui comptait 11 sous-préfectures. Ce qu’il faut cependant noter, c’est que l’opération qui a pris fin depuis le 30 janvier dans la commune de Korhogo, c’est-à-dire quarante-cinq jours après, conformément aux dispositions de la Cei, a repris. Mais à ce jour, elles n’a pas encore commencé dans quatre sous-préfectures : Dikodougou, Niofoin, M’bengué et Sirasso. Dans la commune de Korhogo et les sept sous-préfectures où elle se déroule, Coulibaly Lazani, le président de la Cei locale, nous a annoncé que jusqu’au 6 février, ce sont au total 121.128 personnes qui ont été enrôlées. Dont 73.783 dans la commune et 20.789 dans la sous-préfecture de Korhogo. Ce qui est en-deçà des populations électorales de 2000 et des prévisions actuelles de la Cei. Qui sont respectivement de 59.921 personnes (liste 2000) et 91.000 (prévisions) pour la commune, et 23.085 électeurs en 2000, dans la sous-préfecture. Les prévisions n’ont pas été données. Nombreux sont les pétitionnaires qui continuent de faire le pied de grue à la sous-préfecture et à la mairie pour l’obtention de leurs papiers en vue de se faire enrôler. Coulibaly Lazani est conscient de cette réalité du terrain. Cependant, il précise que l’arrêt de l’opération le 30 janvier est surtout consécutif au contrat de 45 jours que les agents d’enrôlement ont signé avec leurs structures respectives. De fait, il a fait reprendre l’opération dans la commune depuis le 6 février avec certains agents qui ont fini leur tâche dans la sous-préfecture et qui ne sont pas encore en fin de contrat. Coulibaly Lazani n’a pu toutefois nous indiquer quand va commencer l’opération dans les quatre sous-préfectures précitées. Outre la question des papiers des pétitionnaires, la Cei a sa part de responsabilité dans le retard que prend l’opération. Le département compte 15 Cei dont 11 dans les sous-préfectures, 2 dans la commune de Korhogo et la Cei régionale (Cer) qui couvre les départements de Korhogo, Boundiali, Ferké et Tengrela. Les agents évoquent les problèmes de moyens. Ici, il faut parcourir de longues pistes pour accéder à certains sites. Par exemple, Kanoroba, dans la sous-préfecture de Dikodougou, est à plus de 90 km de Korhogo. Or, les Cei n’ont ni budget de fonctionnement ni moyens de déplacement. Seuls deux véhicules que la division électorale de l’Onuci a mis à la disposition de la Cer leur permettent d’effectuer leur mission dans la région. Mais pour les avoir, précisent-ils, il faut faire une demande, deux jours avant, car ce sont ces mêmes véhicules qui transportent le personnel et le matériel dans les quatre départements. Les opérations de supervision sont à leurs frais. Ils les font avec leurs engins à deux roues. Pour communiquer, ils ont aussi recours à leurs propres téléphones portables… Toutes ces difficultés font que l’opération avance à petits pas. Si elle est prévue pour s’arrêter effectivement le 28 février, ils seront nombreux dans cette région qui ne seront pas enrôlés.




Martial Niangoran
Correspondant régional
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