Réunis en assemblée générale extraordinaire samedi dernier, l’Institut national de la santé publique à (Insp) d’Adjamé, les membres du Syndicat national des infirmiers et infirmières (Synici) et le Mouvement des infirmiers diplômés d’Etat ont décidé de ne pas se mettre en grève le 18 février. Comme les médecins, chirurgiens et autres personnels techniques de santé (sages-femmes, aides-soignantes, techniciens de laboratoire). Les participants à cette assemblée ont applaudi cette décision. Pour Fofana Hamed, président dudit mouvement, certes leur situation salariale n’est pas reluisante, mais le décret de 2008, qui devait être appliqué à partir du 1er janvier 2009, connaît un début d’exécution. Avec la réception d’une partie des primes de risque. C’est pourquoi, il s’est engagé dans la poursuite des négociations afin que l’application totale du décret se fasse en juin 2009 et non au premier trimestre 2010. Avant d’ajouter qu’un protocole d’accord a été arrêté, à la suite de leur grève de décembre 2008. Fofana a espoir qu’au 31 mars, un décret sera pris au sujet de leur profil de carrière. Pour leur permettre de poursuivre leur formation et de ne pas demeurer en catégorie B3 ou A3. Il exige que le statut de l’Infas change afin que les infirmiers aient la possibilité de faire un troisième cycle et que les enseignants de cet institut mis à la disposition de la direction des ressources humaines soient réintégrés.
L’indemnité de logement, de sujétion, la revalorisation de l’indemnité de risques et de celle indiciaire font partie de ses préoccupations. Si cela n’est pas satisfait dans un bref délai, son mouvement et le Synici se mettront en grève le 31 mars. Quant au secrétaire général du Synici, Boko Kouaho, il a déploré l’application partielle du décret de 2008, portant sur les primes de risques, les 150 points d’indice et indemnité paramédicale. Son mécontentement a été exprimé au ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Pr Hubert Oulaye. Malgré tout, il reste confiant pour la suite des négociations avec les autorités.
Christian Dallet
L’indemnité de logement, de sujétion, la revalorisation de l’indemnité de risques et de celle indiciaire font partie de ses préoccupations. Si cela n’est pas satisfait dans un bref délai, son mouvement et le Synici se mettront en grève le 31 mars. Quant au secrétaire général du Synici, Boko Kouaho, il a déploré l’application partielle du décret de 2008, portant sur les primes de risques, les 150 points d’indice et indemnité paramédicale. Son mécontentement a été exprimé au ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Pr Hubert Oulaye. Malgré tout, il reste confiant pour la suite des négociations avec les autorités.
Christian Dallet