Le président du Front populaire ivoirien, (FPI) Pascal Affi N’guessan, a fait observer qu’il serait inadmissible que des Ivoiriens soient laissés pour compte dans l’opération d’identification en cours actuellement sur toute l’étendue du territoire national. Au terme de son enrôlement, hier, à Bouadikro (Bongouanou), il a relevé qu’il est de la responsabilité de l’Etat de se donner les moyens pour permettre à tous les citoyens de jouir de leur droit de se faire identifier et d’avoir leur carte d’identité nationale. “Si cela doit rallonger l’opération, il faut le faire. L’Etat ne doit pas fermer les yeux en s’accrochant à une date au-delà de laquelle plus rien ne fera pour les retardataires”, a-t-il tranché, répondant ainsi à la CEI qui a fixé la fin de l’opération d’enrôlement au 28 février.
Le président du FPI n’a pas non plus éludé la question de la fraude à grande échelle orchestrée par certains partis politiques. Pour lui, ce problème peut être réglé en amont par une vigilance accrue des agents dans les centres d’enrôlement, des responsables locaux des partis politiques et des structures de l’Etat (Gendarmerie, tribunaux…). “Mais il est évident que beaucoup de fraudeurs ne seront pas détectés en amont. Il ne faudrait pas alors être surpris qu’à l’issue du traitement informatique, certaines personnes soient mises sur une liste contentieuse. A ce moment-là, il ne faudrait pas non plus qu’on crie à l’exclusion, à la xénophobie et à la discrimination. Si 200000 ou 500000 fraudeurs sont démasqués, le nombre ne doit pas nous effrayer, au contraire les responsables politiques doivent s’accorder pour étudier ces cas”, a-t-il indiqué.
Avant de se prononcer sur ces questions, M. Pascal Affi N’guessan s’est soumis rigoureusement à toutes les étapes d’enrôlement dans le centre de l’EPP Bouadikro, sous la supervision du président départemental de la CEI, M. Sidibé, et du chef du centre, Assié Koua Bernard. Tour à tour, il est passé devant l’agent ONI pour se faire identifier, l’agent INS pour valider les informations sur sa filiation, et l’agent Sagem pour se faire prendre ses empreintes et sa photo.
Bruno Kouadio
Le président du FPI n’a pas non plus éludé la question de la fraude à grande échelle orchestrée par certains partis politiques. Pour lui, ce problème peut être réglé en amont par une vigilance accrue des agents dans les centres d’enrôlement, des responsables locaux des partis politiques et des structures de l’Etat (Gendarmerie, tribunaux…). “Mais il est évident que beaucoup de fraudeurs ne seront pas détectés en amont. Il ne faudrait pas alors être surpris qu’à l’issue du traitement informatique, certaines personnes soient mises sur une liste contentieuse. A ce moment-là, il ne faudrait pas non plus qu’on crie à l’exclusion, à la xénophobie et à la discrimination. Si 200000 ou 500000 fraudeurs sont démasqués, le nombre ne doit pas nous effrayer, au contraire les responsables politiques doivent s’accorder pour étudier ces cas”, a-t-il indiqué.
Avant de se prononcer sur ces questions, M. Pascal Affi N’guessan s’est soumis rigoureusement à toutes les étapes d’enrôlement dans le centre de l’EPP Bouadikro, sous la supervision du président départemental de la CEI, M. Sidibé, et du chef du centre, Assié Koua Bernard. Tour à tour, il est passé devant l’agent ONI pour se faire identifier, l’agent INS pour valider les informations sur sa filiation, et l’agent Sagem pour se faire prendre ses empreintes et sa photo.
Bruno Kouadio
