Une rencontre a eu lieu hier entre le ministre de la Santé, le syndicat des médecins et celui du personnel technique au cabinet dudit ministère. L'ordre du jour de cette réunion était d'échanger sur la grève du 18 février prochain. Le ministre de la Santé et l'hygiène publique, au terme donc de sa discussion avec ses hôtes, leur a demandé de renoncer au mouvement. Allah Kouadio Rémi, selon nos sources, a promis de faire une médiation auprès du gouvernement afin que le préjudice subi soit réparé dans un délai favorable et à l'Etat et aux mécontents.Une rencontre à leur demande est même prévue les jours prochains entre les ministères de l'Economie et des finances, de la Fonction publique ainsi que de la Santé et de l'hygiène publique pour étudier davantage ce dossier. Toutes ces démarches, le ministre Allah Kouadio s'est dit prêt à les mener mais à condition de renoncer à la grève du 18 février. Parce que selon lui, les conséquences d'un tel mouvement seraient préjudiciables à la population. Allah Kouadio Rémi, en clair, craint que le scénario de 2007 ne se répète. Il veut, à en croire nos sources, éviter que des personnes innocentes ne meurent encore à la suite d'une autre grève des médecins. Mais aussi que par cette action, le monde sanitaire n'attire le courroux des populations. C'est pourquoi, tout en conseillant la voie de la patience, le ministre de la Santé a demandé à ses hôtes de convaincre leurs bases respectives afin que le mot d'ordre soit levé. Cette démarche sera-t-elle facilement acceptée par les médecins ? Eux qui continuent d'exiger l'application du décret pris par l'Etat en vue de l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail ?
DJE KM
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