Affaire vandalisme et casses au campus - La FESCI se défend, le SYNESS fait des précisions

“Vandalisme : La Fesci a tout cassé au campus, hier". Cet article paru, hier, dans nos colonnes, a suscité la réaction de M. Mian Augustin, secrétaire général de la FESCI que nous avions tenté en vain de joindre par téléphone le dimanche dernier. Le premier responsable de la FESCI nous a dit sa version des faits au téléphone hier après midi. " Ce n'est pas la FESCI qui a cassé quoi que ce soit à la faculté d'Odonto-stomatologie. Nous partageons le même espace que les étudiants en science de la santé mais nous n'avons pas d'accointance. Ils ont leur syndicat. Nous sommes fatigués de ces accusations gratuites et non fondées. J'ai toujours dit que la FESCI c'est désormais une nouvelle vision et je vais toujours m'engager dans cette bataille. Nous, nous ne nous promenons pas en pharmacie, en odonto-stomatologie. Nous ne sommes ni de près, ni de loin mêlés à une casse " nous a-t-il dit. Et le secrétaire général de la FESCI de nous donner le contact de M. Nando, secrétaire général du Syndicat national des étudiants en science de la santé (SYNESS). Ce dernier nous a confié ceci : " Il n'y a pas eu de casse. J'étais moi-même en voyage. Depuis un certain moment, il y a un problème sur le montant de l'inscription qui se chiffre à 50.000f. Un collectif d'étudiants voulait tenir une conférence de presse en odonto-stomatologie pour soutenir cette décision. Les sciences de la santé, ce sont les facultés de pharmacie, de médecine, d'odonto-stomatologie qui relèvent toutes du SYNESS. Nous sommes des filières professionnelles. C'est donc d'autres étudiants qui sont entrés dans la salle pour dire que la conférence ne pouvait avoir lieu. Quand ils sont sortis, une femme blanche a dit avoir perdu son ordinateur portable. Nous avons fait des recherches et nous avons récupéré ledit ordinateur qui avait été emporté par un étudiant. Nous l'avons remis au doyen de la faculté en présence de M. Dipié, collaborateur direct de la femme blanche. Et nous avons présenté toutes nos excuses. Devant tous, les hautes personnalités de la faculté ont reconnu qu'elles n'ont pas été agressées. Il y a eu seulement des altercations entre étudiants. Il n'y a rien eu d'autre et j'ai été surpris qu'on dise qu'il y a eu des casses ".

Paul Koudou