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Société Publié le mardi 10 février 2009 | Le Nouveau Navire

Ecole ivoirienne : primes d`examens impayées et désordre dans le système : L’état a démissionné

Chaque année les primes de correction des examens en Côte d’Ivoire sont payées avec un grand retard. Les enseignants pour se faire entendre sont obligés de se lancer dans des mouvements de grève qui paralysent l’école voire certaines administrations. La semaine dernière, c’est la Direction des examens et concours qui a connu une ambiance inhabituelle. En effet, un groupe d’enseignants à qui l’Etat doit une somme d’argent pour les primes de correction voulaient en découdre avec Koffi Bertin, le directeur dudit service qui, heureusement, n’était pas présent ce jour-là. Ces enseignants à qui le ministère de l’enseignement technique et de la Formation professionnelle a transmis l’information selon laquelle les caisses de l’Etat sont vides et qu’ils devraient prendre leur mal en patience, ont délogé les agents, bloqué le travail en fermant tous les bureaux et en assiégeant les locaux. Au regard de ce genre de scène parce que l’Etat verse ces modiques sommes de correction plusieurs mois après les examens, le constat est que les primes d’examens constituent un chapitre que l’Etat néglige voire ne considère pas. Cela pourrait être considéré comme la mauvaise foi ou un refus de verser ces primes. Car ces primes apparemment ne représentent rien devant les richesses de l’Etat. Elles ne peuvent donc contribuer à vider les caisses. Pourquoi l’Etat ne procède-t-il pas comme certains pays de la sous région moins nantis qui n’ont jamais de problèmes de ce genre parce qu’ils font du paiement des primes d’examens une priorité pour éviter les grèves inutiles ? Depuis des décennies les primes sont seulement payées après des grèves. Mais l’Etat se complaisant sans doute dans ce chaos est un partisan du moindre effort. Les enseignants qui envisagent chaque année de contraindre l’Etat à faire des promesses concrètes de payer les primes quelques jours après les examens ne vont jamais au bout de leur idée. Et chaque année, c’est le même scénario.

Samuel Amani
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