Des commissaires de la Commission électorale indépendante (CEI) ont manifesté hier matin au siège de la CEI à Cocody II-Plateaux. Ils revendiquent leurs salaires restés impayés depuis novembre 2008.
Selon les membres de la coordination, les autorités de la CEI sont des bureaucrates qui leur font vivre une existence inhumaine. Depuis le début de l`enrôlement jusqu`aujourd`hui, ils n`ont jamais connu la paix. Ils estiment que cette situation est paradoxale car la CEI reçoit de grosses sommes d`argent de l`Etat. Ils ont énuméré les nombreuses difficultés qu`ils bravent tout le temps. A savoir les problèmes de transport, de communication et de nourriture. Pour eux, le président Mambé les exploite. Or, selon eux, le travail abattu par l`ensemble des commissaires est important aux yeux de l`Etat et de l`opinion internationale. Ils participent activement, selon eux, à la bonne marche du processus électoral. Malgré leur volonté de bien faire, Mambé fait “la sourde oreille”. “Trop, c`est trop !” ont-ils dit en chœur : “La transparence des élections commence avec la CEI. Or la CEI elle-même n`est pas transparente”, a martelé le porte-parole des commissaires sous le sceau de l`anonymat. Avant d`annoncer un sit-in géant, jeudi prochain, devant les locaux de la CEI à Cocody. Si rien de concret n`est fait, ils menaceront l`évolution de l`enrôlement sur toute l`étendue du territoire nationale.
Cissé Moussafa stagiaire
Selon les membres de la coordination, les autorités de la CEI sont des bureaucrates qui leur font vivre une existence inhumaine. Depuis le début de l`enrôlement jusqu`aujourd`hui, ils n`ont jamais connu la paix. Ils estiment que cette situation est paradoxale car la CEI reçoit de grosses sommes d`argent de l`Etat. Ils ont énuméré les nombreuses difficultés qu`ils bravent tout le temps. A savoir les problèmes de transport, de communication et de nourriture. Pour eux, le président Mambé les exploite. Or, selon eux, le travail abattu par l`ensemble des commissaires est important aux yeux de l`Etat et de l`opinion internationale. Ils participent activement, selon eux, à la bonne marche du processus électoral. Malgré leur volonté de bien faire, Mambé fait “la sourde oreille”. “Trop, c`est trop !” ont-ils dit en chœur : “La transparence des élections commence avec la CEI. Or la CEI elle-même n`est pas transparente”, a martelé le porte-parole des commissaires sous le sceau de l`anonymat. Avant d`annoncer un sit-in géant, jeudi prochain, devant les locaux de la CEI à Cocody. Si rien de concret n`est fait, ils menaceront l`évolution de l`enrôlement sur toute l`étendue du territoire nationale.
Cissé Moussafa stagiaire