Les populations du village Nahouokaha et environnant étaient en effervescence le samedi 7 février dernier. La seule école primaire publique du village tombée en ruine du fait de la guerre, a retrouvé son rayonnement d'antan. L'Onuci à travers son contingent nigérien basé à Korhogo l'a réhabilitée. Coût de l'opération : 10 millions de fcfa. Elle a offert également des tables bancs d'une valeur d'un million de Fcfa. Pour le lieutenant colonel Moussa Tiemoko du bataillon nigérien à Korhogo " les populations qui manifestent leur désir de voir dans le fait de la crise militaro politique des infrastructures peuvent monter un projet qu'elles déposent à travers le bataillon nigérien et nous transmettons à nos autorités pour analyse et après évaluation du financement, s'il est dans la fourchette qu'il rentre dans le cadre d'intérêt public l'Onu-ci donne quitus et on cherche des partenaires locaux pour la réhabilitation ". L'Onu-ci va toujours être aux côtés des autorités ivoiriennes dans le cadre du processus de sortie de crise à travers le financement de certains infrastructures a indiqué le général pakistanais Zafal. La mission de l'Onuci consiste à faire des actions humanitaires. les militaires leur mission ne sont pas uniquement de rester dans les casernes pour faire la guerre mais aussi agir dans le cadre humanitaire en venant en aide aux populations dans le cadre de la réhabilitation des écoles, des pompes villageoises, de petits ponts pour aider rapidement les populations a court termes, a expliqué le commandant de la zone est l'Epp Nahouokakha compte 122 élèves dont 47 filles a indiqué le directeur de l'école Diabaté Baba. La scolarité de la petite fille reste un casse-tête chinois au nord. Pour le député de karakoro, Adam Yéo, il serait souhaitable que l'Onuci puisse se pencher sur le logement des enseignants qui reste inhabitable. Pour le sous-préfet de Karakoro, Kouassi Ruffin, il faut encourager les parents à scolariser la petite fille et surtout venir en aide aux femmes afin de les aider à se développer… Pour le président du Coges, Abdoulaye Coulibaly cette oeuvre a été réalisée grâce à un cadre de la sous-préfecture de Karakoro et 2e adjoint au maire, Tuo Seriba, qui a monté le dossier afin qu'il soit accepté par le contingent nigérien.
Ulrich Yéo
Correspondant régional
Ulrich Yéo
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